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Vers la commercialisation de la GPA au Canada

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)

La récente publication du règlement, selon la Loi sur la procréation assistée, qui définit les modalités du remboursement des frais engagés par les « mères porteuses » ne peut que nous affliger, la « gestation pour autrui » (GPA) étant immorale et se dirigeant tranquillement vers sa commercialisation, d’après La Presse.

La GPA, qui sépare la procréation des relations maritales, autre face d’un esprit de division du mariage qui nous est déjà connu sous les traits de la contraception, qui sépare les relations maritales de la procréation ; la GPA, qui introduit le technicien dans la procréation, œuvre de Dieu ; la GPA, qui ôte à l’enfant la possibilité d’une famille normale ; la GPA sera maintenant facilité en ce que le gouvernement favorise la position en tant qu’intermédiaire de l’industrie de la « procréation assisté » entre les « parents commanditaires » et la mère mercenaire (je ne vois pas comment appeler autrement une femme qui voudrait concevoir un enfant pour le priver exprès de sa mère). Maria de Koninck, Professeure émérite au département de médecine sociale et préventive de l'Université Laval, écrit dans La Presse :

Ce faisant, le Canada s'achemine vers la commercialisation du recours aux mères porteuses, dont la légitimité peut être contestée [qui doit être contesté même*]. Il emprunte une voie qui n'est pas celle de la majorité des pays du globe, notamment des pays européens, dont la majorité interdit cette pratique. On comprend que le lobby est fort au sein du Parti libéral pour permettre cette commercialisation. Le règlement sert cette intention.

Ce règlement sert effectivement cette intention, et, selon Mme de Koninck, ni l’industrie de la « procréation assistée » ni Santé Canada ne cachent leurs intentions de commercialiser cette pratique odieuse.

Mme de Coninck, expliquant au passage que la couverture offerte par le règlement et assurant un dédommagement pour perte de revenu ne couvre pas forcément toutes les canadiennes, fait remarquer que l’enfant est le grand oublié dans toute l’affaire :

Dans tout ce qui concerne le recours aux mères porteuses, on note un grand absent : le bien-être de l'enfant. Ce bien-être ne fait pas partie des préoccupations. Pourtant, il devrait être au centre du débat.

L'enfant devient, dans cette pratique, un objet d'échange, ce qui est contraire aux droits de la personne fondamentaux.

De plus, il est, dans le contexte de cette pratique, le plus souvent mis à risque, puisqu'il ne connaîtra pas celle qui lui aura donné la vie ou n'aura pas de relations avec elle et, rappelons-le, cette absence de relations et l'ignorance de ses origines maternelles sont planifiées. 


*Commentaire d’Augustin Hamilton.

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