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Une « initiative du siècle » chrétienne


Photo : Adobe Stock

L’autre jour, j’ai reçu un courriel de Maxime Bernier, chef du Parti populaire du Canada (PPC), qui expliquait longuement comment le Parti conservateur du Canada (PCC) n’avait pas le courage de parler de l’impact des 500 000 immigrants annuels sur l’infrastructure, le logement, l’éducation et les soins de santé du pays. Selon M. Bernier, le PCC doit se taire sur les conséquences désastreuses de l’immigration, de peur d’être diabolisé par les libéraux qui le qualifieraient de « raciste » lors des prochaines élections et de perdre ainsi toute chance de gouverner le pays.

Ce que Bernier lui-même n’a pas mentionné, ce sont les raisons pour lesquelles le Canada a tant besoin de l’immigration : avec 1,3 bébé par femme (le taux de fertilité le plus bas de notre histoire), le Canada n’a plus le nombre de travailleurs dont il a besoin pour payer les services requis par une population vieillissante. En outre, l’immigration n’est qu’une solution de fortune : bien qu’elle augmente le nombre de travailleurs, elle ne réduit pas vraiment l’âge moyen du pays d’accueil, les immigrants arrivant généralement avec leurs parents âgés et d’autres membres adultes de leur famille. De plus, les immigrants sont généralement moins productifs que les Canadiens de naissance, car il leur faut de nombreuses années pour apprendre la langue, les coutumes et les compétences nécessaires pour travailler de manière productive. Enfin, nous n’avons même pas mentionné la pratique moralement discutable des nations du premier monde qui embauchent les meilleurs et les plus brillants des autres pays, ne laissant à ces derniers que les plus pauvres et les moins employables pour gérer les affaires à la maison.

Ce dont un pays a réellement besoin, c’est de bébés, c’est-à-dire de personnes qui, une fois devenues adultes, connaissent le pays et sont prêtes à apporter leur contribution. Mais où sont-ils ? Nous avons ici une information politiquement incorrecte que même le PPC n’ose pas évoquer trop souvent, à savoir que l’avortement tue environ 100 000 bébés par an et que, en supposant que les conditions socio-économiques soient à peu près les mêmes au Canada depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, la contraception et la stérilisation empêchent chaque année la conception de 400 000 autres bébés. En additionnant ces deux chiffres, on obtient 500 000 Canadiens « disparus » par an, soit presque exactement le nombre que nous « importons » par le biais de l’immigration ! En d’autres termes, sans la généralisation de l’avortement et de la contraception, le taux de fécondité du Canada serait d’environ 3,5 enfants par femme, et le Canada pourrait facilement atteindre 100 millions d’habitants d’ici 2100, sans aucune immigration.

Les effets de l’avortement et de la contraception sur notre pays sont bien réels. Ces deux monstres sapent les forces vives de notre pays et conduisent à sa dissolution. Et c’est là que nous arrivons à une deuxième vérité impopulaire pour retrouver le chemin de la prospérité en tant que nation : les incitations financières pour les familles n’ont qu’un effet très limité sur les taux de reproduction des nations qui mettent en œuvre ce type de politiques. Ce n’est pas en jetant de l’argent sur le problème que l’on y parviendra. L’utilisation de la contraception doit être réduite et l’avortement doit être proscrit comme le meurtre qu’il est. Mais pour cela, il faudrait que le Canada revienne à son « premier amour » : il faudrait qu’il redevienne chrétien.

Une « initiative du siècle » chrétienne

Récemment, des chefs d’entreprise, des investisseurs et des responsables d’organisations à but non lucratif canadiens de haut niveau ont créé un site web et une organisation caritative appelés « Initiative du siècle ». Ils y promeuvent l’immigration de masse et certaines politiques favorables à la famille comme moyens d’augmenter la population du Canada à 100 millions d’habitants d’ici 2100. Ces « élites » du monde des affaires et de la philanthropie canadienne reconnaissent qu’un pays comme le Canada a besoin d’une population plus importante pour maintenir son statut international et sa prospérité économique à l’intérieur du pays. Ce qu’elles ne reconnaissent pas, ou ne veulent pas reconnaître, c’est que l’idéologie laïque promue par la gauche « progressiste » au cours des dernières décennies a créé les conditions qui ont conduit à notre hiver démographique. Les individus isolés qui vivent dans un monde vide de sens ne s’engageront pas à faire les sacrifices nécessaires pour se marier et fonder une famille. Ils sont plus susceptibles d’adopter la maxime des hédonistes : « Mangez, buvez et soyez joyeux, car demain nous mourrons ». Cette idéologie laïciste empoisonne toutes nos institutions, y compris nos écoles, qui transforment nos jeunes en jouisseurs contraceptifs et avorteurs.

Nous avons donc besoin d’une « initiative de siècle » chrétienne, mettant Dieu au centre de nos vies et enjoignant le reste du pays à faire de même. À Campagne Québec-Vie, nous savons que la solution que nous proposons n’est pas facile, mais nous savons que c’est la vraie solution. Il ne s’agit pas seulement d’être contre l’avortement (ce qu’il faut être, bien sûr), mais de trouver les choses qui valent la peine d’être aimées, à la source et au sommet desquelles se trouve Dieu. Le perdre de vue, c’est perdre de vue le sens de notre vie, c’est sombrer dans l’hédonisme et la stérilité, dont nous subissons aujourd’hui les terribles effets.

Nous sommes dans le temps de l’Avent, nous attendons la venue du Christ. Malheureusement, aujourd’hui encore, des puissances sont à l’œuvre qui, à l’instar d’Hérode, cherchent à réduire le nombre d’êtres humains dans le monde. Ils prétendent qu’un monde dépeuplé est un monde plus heureux et plus éclairé. Ils mentent ; en réalité, c’est tout le contraire.

À Campagne Québec-Vie, nous nous battons depuis 1989 pour contrer ces attaques contre la vie. C’est littéralement le combat de notre vie. En combattant ces maux, nous annonçons que la seule « vraie politique » qui compte n’est pas le dogme anti-humain de la soi-disant élite de ce monde, mais celle menée par des gens qui craignent Dieu et qui se soucient du bien commun.

S’il vous plaît, donnez généreusement à notre campagne de financement du temps de l'Avent. Nous remercions tous ceux qui ont donné jusqu’à présent. Mais il nous reste encore beaucoup de chemin à parcourir. Notre objectif pour cette campagne, qui se termine le 25 décembre, est de 15 000 dollars.

Pour la Vie,


Georges Buscemi

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