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Une histoire magnifique : un enfant à naître trisomique sauvé de l'avortement par de nombreuses familles voulant l'adopter

(tiré du Washington Times du 9 juillet 2013 et de LifeSiteNews du 23 juillet 2013, traduction CQV)

Lorsque le révérend Thomas Vander Woude entendit parler d'un jeune couple qui planifiait de faire avorter leur enfant à naître diagnostiqué avec le syndrome de Down, il tendit la main et offrit un contrat : si les parents acceptaient de donner leur enfant en adoption, il trouverait une famille adoptive appropriée.

Mais il fallait agir vite.

La femme, qui n'a pas été identifiée pour respecter sa vie privée et sa sécurité, en était à un peu moins de six mois de grossesse. Elle vit dans un État qui interdit l'avortement après 24 semaines — ce qui voulait dire qu'il avait peu de temps pour trouver une famille prête à s’engager pour toute la vie.

Le Père Vander Woude, pasteur principal à l’église catholique Sainte Trinité à Gainesville, en Virginie, s'est approché d'un bénévole qui avait contribué à gérer la page des médias sociaux de l’église, et elle fit un appel urgent sur ​​Facebook le lundi matin.

« Il y avait un couple dans un autre État qui a contacté une agence d'adoption à la recherche d'une famille pour adopter leur enfant à naître atteint du syndrome de Down. Si aucun couple intéressé n'a été trouvé  aujourd'hui, ils envisagent de faire avorter leur bébé. Si vous souhaitez adopter ce bébé, s'il vous plaît, contacter le Père. V.W. IMMÉDIATEMENT », disait le message. « Nous demandons à tous de prier pour ce bébé et la mère pour un don de sagesse, que ce couple prenne conscience de l'importance de la vie humaine et de ne pas abandonner ce beau cadeau de Dieu. »

Le message sur Facebook demandait aux gens d'appeler le secrétariat de l’église après 9 h 30 lundi ou d’envoyer un courriel à l'adresse du Père Vander Woude.

Personne ne s'attendait à la réponse qu'ils ont reçue.

« Quand nous sommes arrivés et avons ouvert le secrétariat vers 9 h 30, c’était presque non-stop. Toute la journée, nous avons reçu des appels téléphoniques de personnes qui voulaient adopter le bébé », raconte la membre du personnel de l’église, Martha Drennan. « Le Père Vander Woude a obtenu plus de 900 courriels au sujet de l'enfant. »

Trois familles offrant l’adoption ont été sélectionnées, suite au choix des parents de l'enfant à naître examinant le tout avec l'aide d'une agence d'adoption.

Mme Drennan a dit que l’église reçut des appels de partout aux États-Unis et de partout dans le monde, y compris de l'Angleterre, de Puerto Rico et des Pays-Bas.

« Je pense qu'il s'agit d'une utilisation merveilleuse des médias sociaux, que le message ait pu se transmettre si rapidement dans tout le pays et même à l'étranger et que les gens qui connaissent la valeur de la vie se lèvent en disant : “Je vais prendre ce bébé et l’élever comme étant le mien,”, dit Mme Drennan. “Ce fut un beau témoignage toute la journée que tant de gens ont voulu cet enfant et croient en sa dignité. Qu’il ait le syndrome de Down ou pas ».

La présidente et fondatrice de la Coalition internationale sur le syndrome de Down, Diane Grover, a souligné l'importance d'informer les couples qui envisagent l'avortement pour les bébés atteints du syndrome de Down que l'adoption est une option viable, montrant la réponse rapide et surabondante que son organisation a reçue sur cet enfant à naître comme un exemple bouleversant.

« Quand [les couples sont] dans cette position, beaucoup de gens se demandent si leur enfant [avec le syndrome de Down] serait effectivement adopté », a déclaré Mme Grover. « Il y a beaucoup de gens qui attendent pour l’adoption, et nous sommes heureux de pouvoir toujours les aider. »

David Dufresne, un séminariste qui envisage de devenir prêtre l'année prochaine, s'est porté volontaire pour aider le personnel de l'église submergé, pour prendre des appels.

« J’ai pris des appels pendant environ trois heures d'affilée, parlant à des gens qui étaient prêts à adopter ce petit bébé dont ils ignoraient tout jusqu'à ce matin », a déclaré M. Dufresne. « Je veux dire que toute la journée j’ai seulement reçu des appels téléphoniques de personnes si généreuses et qui au bout de quelques minutes prenaient une décision qui change une vie. J'ai été vraiment inspiré par la bonté des gens et de ce qu'ils feraient pour sauver une vie ».

Des pro- « choix » déplorent cette histoire…

On pourrait penser que cette effusion d'amour et d'acceptation pour un enfant que neuf couples américains sur dix considèrent comme indignes de vivre impressionnerait les pro-choix, surtout ceux qui répètent l'accusation usée que les pro-vie ne se soucient que des enfants dans l'utérus, et non de ceux-ci après qu’ils soient nés.

Eh bien, je suis triste de dire que les militants proavortement sur le blogue Jezebel n'ont pas perdu de temps en attaquant avec mépris le Père Vander Woude et les centaines de personnes qui ont répondu à son appel. Un blogueur de Jézabel l'a accusé de faire pression sur cette femme pour mener une grossesse non désirée en cherchant une foule de familles adoptives.

« [Ah] les antiavortements », dit-elle, « se soucient plus de fœtus avec des récits de contes de fées que des bébés réels. »

Ces accusations sont tout simplement ridicules, surtout maintenant que les centres de soins de grossesse conçus pour offrir de l'aide et créer des possibilités pour les femmes et les enfants en situation de crise sont plus nombreux que les cliniques d'avortement aux États-Unis, dans une proportion de près de 2 contre 1 , et avec tant de familles faisant la queue pour adopter.

Mais cette accusation particulière, que le Père Vander Woude et les lecteurs de son compte Twitter ne se soucient guère des enfants plus âgés avec le syndrome de Down, sonne particulièrement creux. Vous voyez, ce prêtre n'est pas la première personne dans sa propre famille à arracher une victime du syndrome de Down d'une mort certaine.

Son père, Thomas Sr., est mort en 2008 après avoir sauté dans une fosse septique pour sauver son plus jeune fils, Joseph, qui était tombé à l’intérieur. Selon des sources de l'époque, Thomas, 66 ans, se laissa couler sous les eaux usées tout en maintenant son fils de 20 ans, Joseph, au-dessus de sa tête, jusqu'à l'arrivée des secours. Joseph a le syndrome de Down. Son père est mort pour que son fils ayant des besoins spéciaux, vive.

Il semble que le Père Vander Woude, qui officiait à l'enterrement de son père, a hérité d'une vue pro-vie qui n'était pas seulement une vue de l’esprit, mais celle d’une action concrète. Son père serait fier de lui.

La foule de familles qui a répondu à cet appel à l'adoption donne des mains à ce point de vue pro-vie, et montre en même temps combien follement les apologistes de l’avortement ont perdu contact avec la réalité.

(…)

Le Père Vander Woude et son père ont tous deux donné à certains « récits de contes de fées » la chance de trouver un vrai dénouement heureux.

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