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Une femme transgenre porte plainte contre l'université du Manitoba pour discrimination

Sur le site de Radio-Canada du 12 juillet 2013:

 

(Elle exige du personnel de l'Université qu'ils l'appellent Damien)

 

Damien Leggett affirme que sa dignité en tant que personne transgenre n'a pas été respectée dès son premier jour en salle de classe.
 
« J'étais confus parce qu'il n'y avait pas de toilettes unisexes », dit-il. « J'avais indiqué à quatre personnes qui m'avaient interviewé que j'étais transgenre, alors je pensais qu'il y en aurait une quelque part. »
 
M. Leggett dit qu'il évitait de déjeuner et de dîner pour ne pas avoir à se servir des toilettes publiques.
 
L'Université lui a finalement donné accès à la salle de bains des employés, qui était unisexe, mais seulement après de nombreuses demandes sur plusieurs mois.
 
Humiliation publique
 
Damien Leggett dit qu'il a aussi demandé à ses professeurs de parler de lui au masculin, même s'il n'avait pas encore obtenu un changement de nom officiel.
 
Il dit qu'une professeure a insisté pour utiliser le pronom « elle » en salle de classe, même si M. Leggett lui a demandé d'arrêter à plusieurs reprises. 
 
Lors d'une conversation en privé, la professeure aurait dit que ce n'était pas de sa faute si elle avait de la difficulté à parler de M. Leggett au masculin.
 
« Elle m'a dit "Peut-être si tu avais une moustache, ça aiderait. Je ne vois pas un homme, je vois une femme." »
 
(...)
 
Inaction critiquée
 
M. Leggett critique l'inaction de l'Université du Manitoba. Selon lui, l'Université a fait très peu pour mettre fin à l'humiliation.
 
Il a demandé à l'Université d'organiser un atelier obligatoire pour aider les gens à comprendre et à respecter les personnes transgenres. « Lorsqu'ils ont finalement organisé un atelier, seulement deux étudiants et quelques professeurs y ont assisté » déplore-t-il.
 
Malgré les difficultés, Damien Leggett voulait terminer ses études et ne s'est pas retiré du programme.
 
Expulsé du programme ACCESS
 
Damien Leggett affirme qu'il a été expulsé du programme parce qu'il aurait fait une farce insensible au sujet de la flatulence d'un de ses camarades de classe.
 
« J'avais l'impression qu'ils cherchaient une raison pour m'expulser », se souvient-il. 
 
Sa professeure, Pat Hrabok, dit qu'elle a été choquée par la tournure des événements. « Ils ont tout simplement décidé que ce qui s'était passé était horrible et ils ont entamé le processus d'expulsion » a-t-elle affirmé. « Je n'ai jamais vu rien de pareil dans l'histoire du programme. »
 
L'Université du Manitoba nie les accusations
 
(...)
Selon les documents obtenus par CBC, l'Université nie les accusations portées par Damien Leggett. L'Université affirme que l'expulsion de M. Leggett était liée à ses actions et non au fait qu'il est transgenre.
 
L'Université ajoute que Damien Leggett s'était identifié comme une femme au moment de son inscription au programme. « L'étudiant s'était présenté comme une femme lors des processus d'inscription, d'admission et d'orientation; une période de six mois », a-t-elle affirmé dans les documents soumis à la Commission des droits de la personne du Manitoba. (...)
 
Demander un atelier « obligatoire » ? La victimisation devient une forme de totalitarisme qui veut imposer ses valeurs marginales à l'ensemble de la société.
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