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Une étudiante chrétienne gagne contre l'université qui tentait de la réduire au silence


Maggie DeJong.

Par Steven Ertelt (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie

Une étudiante chrétienne a obtenu un règlement judiciaire après que l'université qu'elle fréquente ait tenté de la réduire au silence. Et trois professeurs libéraux devront suivre une formation sur la liberté d'expression comme condition de l'accord.

Comme LifeNews l'a précédemment rapporté, le procès de Maggie DeJong contre les responsables de la Southern Illinois University Edwardsville a eu lieu après que l'université ait tenté de se soustraire à ses responsabilités pour avoir violé les droits constitutionnels de Maggie DeJong.

Alors qu'elle était étudiante diplômée dans le programme de thérapie artistique de la SIUE, Maggie DeJong, comme beaucoup d'autres étudiants, a publié des documents sur ses comptes de médias sociaux, envoyé des messages à d'autres étudiants et participé à des discussions en classe sur toute une série de sujets, notamment la religion, la politique, la théorie critique de la race, les réglementations COVID-19 et la censure. Mais comme les opinions de Mme DeJong, fondées sur sa foi chrétienne et ses positions politiques, différaient souvent de celles des autres étudiants du programme d'art-thérapie, plusieurs de ses camarades de classe ont signalé ses propos aux autorités de l'université.

En février 2022, ces autorités ont émis des ordres de non-contact contre DeJong, lui interdisant « tout contact » ou même « toute communication indirecte » avec trois autres étudiants diplômés qui se plaignaient que l’expression de ses points de vue religieux et politiques constituait un « harcèlement » et de la « discrimination ».

Deux semaines après avoir reçu une lettre des avocats de l'Alliance Defending Freedom informant l'université que le fait d'étouffer l'expression de Mme DeJong en raison de son point de vue est inconstitutionnel, les responsables de la SIUE ont finalement divulgué à Mme DeJong les documents qui sous-tendent les ordonnances d'interdiction de contact et l'enquête qui s'y rapporte. Le même jour, l'université a mis fin à son enquête sans fondement sur Mme DeJong, mais pas avant d'avoir violé ses droits au titre du premier amendement et d'avoir terni sa réputation en raison de ses convictions.

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Un tribunal avait précédemment déclaré que l'action en justice de Mme DeJong pouvait aller de l'avant.

Le tribunal de district des États-Unis pour le district sud de l'Illinois a écrit dans sa décision dans l'affaire DeJong v. Pembrook que « DeJong a clairement le droit, consacré par le Premier amendement, d'exprimer ses opinions religieuses, politiques et sociales sur son compte personnel de médias sociaux et d'engager des conversations mutuelles avec ses camarades de classe au sujet de ces opinions sans craindre de représailles de la part des responsables de l'école ».

Aujourd'hui, l'université a conclu un accord.

Dans le cadre du règlement obtenu par Alliance Defending Freedom (ADF), trois professeurs suivront une formation obligatoire en matière de liberté d'expression sur les campus universitaires.

L'accord stipule également que les autorités de la SIUE doivent réviser leur manuel de l'étudiant et leurs politiques afin de « garantir que les étudiants ayant des opinions politiques, religieuses et idéologiques variées soient les bienvenus dans le programme d'art-thérapie ».

Les autorités doivent également payer 80 000 dollars pour que l'action en justice soit rejetée.

Dans un communiqué de presse publié jeudi, le conseiller juridique de l'ADF, Mathew Hoffmann, a déclaré : « Les universités publiques ne peuvent pas punir les étudiants qui expriment leurs points de vue politiques et religieux. Maggie, comme tous les autres étudiants, est protégée par le Premier amendement et peut partager respectueusement ses croyances personnelles, et les responsables de l'université ont eu tort d'imposer le bâillon et de faire taire son discours ».

Il a ajouté : « Les universités ne peuvent pas censurer les étudiants en raison de leurs opinions religieuses ou politiques. C'est pourtant ce qu'a fait l'université en émettant des injonctions inconstitutionnelles de non-contact à l'encontre de Maggie. Ce règlement permet de garantir que ce qui est arrivé à Maggie n'arrivera pas à d'autres étudiants. Nous espérons que cette victoire en faveur de la liberté d'expression permettra aux universités de redevenir ce qu'elles devraient être : des lieux d’échange d'idées, et non les chambres d'écho d'une idéologie ».

L'université a également demandé à ses pairs de la dénoncer pour « rhétorique nuisible » et a émis ces ordres sans permettre à Mme DeJong de défendre sa position, selon l'ADF.



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