Par LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie
Un petit garçon, survivant d’un avortement tardif raté, a été surnommé le « petit miraculé » par la juge qui a confié sa garde à la famille du père. Le petit « A. » est né en août 2013, après 26 semaines de grossesse suite à une tentative d’avortement ratée qui avait provoqué chez sa mère une série d’attaques.
D’après le Telegraph, des docteurs ont donné des médicaments censés provoquer l’avortement à cette femme bosniaque qui avait immigré en Grande-Bretagne. Cependant, le petit A. a survécu et a passé les 5 mois suivants à l’hôpital avant d’en sortir en décembre 2013. Il a ensuite été placé en famille d’accueil, sa mère ayant été jugée incapable de l’élever, ou simplement peu disposée à assumer cette responsabilité. La mère du petit A. avait épousé un Anglais après avoir immigré de Bosnie, mais elle a ensuite divorcé et rencontré le père de l’enfant sur un site de rencontres.
Elle prétendait que le père, un Nigérian musulman, était violent et essayait de la forcer à porter le hijab, et faisait souvent de crises de colère (notamment quand elle lui a annoncé qu’elle était enceinte).
Au tribunal des familles de l’Est de Londres, la juge Carol Atkinson a confié la garde du petit A. à son père et ses parents, mais elle a cependant autorisé la mère à lui rendre visite. Atkinson a noté qu’il était « assez remarquable » que l’enfant ait survécu à cette tentative d’avortement.
« A. est un petit miraculé, a-t-elle dit. Il a survécu à un début de vie traumatisant. Cependant, il aura toute sa vie des besoins de santé considérables qui auront un impact émotionnel et social sur lui. »
« Il aura besoin d’une famille capable de comprendre et de répondre à ces besoins importants et qui pourra lui donner la priorité », a-t-elle ajouté.
|