Drapeau du Yukon.
Par Jeff Gunnarson (Coalition nationale pour la vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons
Un activiste LGBT qui, chose choquante, travaille comme enseignant dans le système scolaire catholique du Yukon, s’attaque aux droits à la liberté religieuse des écoles catholiques.
Plus précisément, cet enseignant dissident tente de faire radier un membre du conseil de l’Association d’éducation catholique du Yukon (CEAY) pour avoir invoqué l’enseignement doctrinal catholique sur le péché, la sexualité et la définition chrétienne du mariage.
CBC — le radiodiffuseur public canadien, pro-LGBT — rapporte que Tamara Boiteau, enseignante à l’école primaire catholique Holy Family de Whitehorse, a été provoquée lors d’une réunion du conseil en juin, lorsqu’elle a entendu des propos sur l’enseignement moral catholique.
Il est choquant, n’est-ce pas, qu’une réunion d’une école catholique puisse faire état d’un enseignement catholique ?
En fait, non. Pas pour les personnes tout à fait normales et tolérantes. Mais apparemment pour les militants LGBT qui détestent les croyances de l’Église et s’offusquent de ses enseignements.
Selon la CBC, Mme Boiteau a souhaité participer à cette réunion en raison de « discussions animées sur le déploiement de drapeaux de la Fierté dans les écoles catholiques de la ville » qui avaient eu lieu auparavant.
Soit dit en passant, aucune école catholique ne devrait jamais être autorisée à hisser un drapeau de la « Fierté » homosexuelle ou transgenre. C’est un symbole de péché grave qui ne peut jamais être accepté ou promu par une institution catholique.
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Pour en revenir à Mme Boiteau, qu’est-ce qui l’a mise en colère ce soir-là ?
L’un des membres du conseil, qui n’est pas identifié dans le rapport, aurait déclaré, je cite, que « le mariage est l’union d’un homme et d’une femme et que la fierté et l’homosexualité sont des péchés mortels ».
Et s’il avait dit cela ?
Je suis en grande partie d’accord avec cette déclaration !
Les chrétiens ont toujours pensé que l’orgueil est le plus mortel des sept péchés capitaux, que les actes homosexuels sont des péchés et que le mariage ne peut être qu’entre un homme et une femme.
En fait, ces vérités sont directement tirées du catéchisme de l’Église catholique !
Alors, où le membre du conseil de la CEAY a-t-il dit quelque chose de mal ?
Je ne vois pas de controverse.
Je vois plutôt une attaque haineuse, méchante et discriminatoire contre des personnes de foi.
Mme Boiteau, la plaignante LGBT, a déclaré qu’elle était littéralement « vibrante et tremblante » au point de devoir quitter la réunion.
C’est son libre choix.
Si elle n’est pas d’accord avec les croyances religieuses des autres, elle a le droit de partir.
Cependant, elle n’a pas le droit d’éradiquer l’enseignement catholique de l’environnement de l’école catholique, simplement parce qu’elle n’est pas d’accord avec lui.
En fait, si elle est à ce point en désaccord avec la doctrine catholique sur le péché et la morale sexuelle, elle ne devrait pas enseigner dans une école catholique ! C’est tout.
La bonne chose à faire pour elle serait de démissionner et de postuler pour un emploi dans le système scolaire public laïque.
Je trouve choquant que l’on puisse avoir ce genre de réaction quand on considère le contexte.
L’école primaire Holy Family, après tout, est nommée en l’honneur de la Sainte Famille — Jésus, Marie et Saint Joseph.
De plus, la raison d’être du CEAY est d’aider les parents à faire de leurs enfants des catholiques fidèles à la Bible, qui acceptent et pratiquent ce que l’Église enseigne.
Lyncher le chrétien !
Mme Boiteau et la CBC honteusement biaisée ont lancé ce qui équivaut à un appel au lynchage moderne pour la conseillère scolaire catholique dont le nom n’a pas été révélé.
Ils l’ont vilipendée en la présentant comme une personne malfaisante, l’exposant à d’autres représailles et persécutions une fois son nom révélé, et ont exigé qu’elle soit « renvoyée » de son poste de conseillère élue, sans vote démocratique !
Cette campagne de diffamation gauchiste de la CBC exige que le ministère de l’Éducation s’adresse à un juge et demande la permission de la « désélire » par fiat judiciaire, sans vote des électeurs, en utilisant une interprétation déformée et malhonnête d’une section de la loi sur l’éducation du Yukon.
Voilà pour la « tolérance »…
La CBC et cette enseignante militante semblent penser que l’école primaire Holy Family devrait abandonner sa raison d’être religieuse et la remplacer par la philosophie résolument anti-chrétienne du programme SOGI (Sexual Orientation and Gender Identity).
Ce que Mme Boiteau et la CBC ignorent, c’est que ces écoles confessionnelles existent pour diffuser l’Évangile de Jésus-Christ, et non la propagande homosexuelle et l’idéologie du genre.
Passez à l’action : contactez les fonctionnaires
C’est pourquoi nous avons besoin que vous contactiez les responsables de l’éducation du Yukon pour leur faire savoir que le système d’éducation catholique a le droit d’être authentiquement catholique et que le membre catholique anonyme du conseil de la CEAY ne devrait PAS être puni ou persécuté.
Appelez et envoyez des courriels aux responsables du ministère de l’Éducation et exigez qu’ils ne cèdent pas aux activistes LGBT. Insistez sur le fait que le droit du membre anonyme du conseil d’épouser et de défendre les valeurs chrétiennes traditionnelles doit être respecté par le gouvernement.
Jeanie McLean
Vice-premier ministre et ministre de l’Éducation
[email protected]
867-393-7494
Mary Cameron
Vice-ministre de l’Éducation
[email protected]
867-667-5126
Trevor Ratcliff
Surintendant
[email protected]
867-667-5180
Il serait également judicieux de contacter les membres du conseil de l’école primaire Holy Family et de les encourager à soutenir leur collègue et à la défendre.
Bien qu’il n’y ait pas d’adresse électronique individuelle sur leur site internet, il y a une adresse générale, et vous pouvez vous adresser à eux ainsi : « Chers membres du Conseil de l’école primaire Holy Family ».
Appel au chef spirituel
Lorsque vous enverrez un courriel aux politiciens ci-dessus, pensez à en envoyer une copie à votre curé ou pasteur local, ainsi qu’à l’évêque catholique responsable du Yukon.
L’évêque devrait s’exprimer ouvertement pour défendre le membre présumé du conseil et pour défendre le droit du système scolaire catholique de proclamer la doctrine chrétienne, même si elle est impopulaire.
Les premiers martyrs ont volontairement souffert la mort pour proclamer une nouvelle doctrine impopulaire appelée « christianisme ».
L’évêque est certainement prêt à subir de simples insultes de la part de la CBC, non ?
Évêque du diocèse de Whitehorse
Mgr Hector Vila
[email protected]
867-667-2052
Nous ne pouvons pas laisser les activistes LGBT et leurs alliés dans les médias biaisés et anti-chrétiens s’en prendre à cette communauté de foi chrétienne.
En attendant, nous vous tiendrons au courant de l’évolution de cette affaire.
L’école, par exemple, n’a pas publié le procès-verbal de la réunion de juin, nous ne savons donc pas exactement ce qui a été dit ni par qui, et le besoin de transparence est ici primordial.