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Un avorteur démissionne après un face à face avec un bébé avorté

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Par Sarah Terzo de LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie

« Parmi les restes de la cage thoracique, j’ai trouvé un minuscule cœur battant. J’ai été finalement capable de retirer la tête et j’ai carrément regardé le visage d’un être humain – un être humain que je venais juste de tuer. »

Ancien avorteur, Dr Paul Jarrett a parlé à la conférence « Rencontrer les avorteurs » sponsorisée par la Ligue d’Action Pro-Vie. Son témoignage est mis en ligne dans sa totalité ici. Alors que Jarrett était encore interne, on lui a demandé de ramasser les cadavres de bébés avortés par solution saline, une méthode d’avortement inusitée aujourd’hui, où une solution saline caustique était injectée dans l’utérus de la femme, empoisonnant et brûlant le bébé à mort. Le travail serait ainsi provoqué. 

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Ce bébé a été avorté par la méthode d’avortement à la solution saline.
Photo fournie par Prêtres Pour La Vie.

Dr Jarrett a été témoin d’un enfant né vivant d’une mère hystérique ayant eu un avortement à la saline. L’enfant, a-t-il dit, a vécu plusieurs jours.

C’est une tragédie qui a amené Jarrett à prendre lui-même les instruments d’avortement. En 1970, 3 ans avant Roe v. Wade, l’avortement est devenu légal à New-York. Les femmes de partout à travers le pays sont allées là pour des avortements. Pendant ce temps à l’hôpital Coleman, une jeune femme est morte à l’issue de complications suite à un avortement légal – pas une grossière boucherie illégale là– et la perte d’une si jeune vie a profondément troublé Jarrett. Il s’est senti en mesure de faire mieux en tant qu’avorteur que le docteur qui l’a tuée.  Jarrett a décidé qu’il ferait des avortements sécuritaires pour les femmes.

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Quand Jarrett a fini son internat et a déménagé dans un nouvel hôpital, il a commencé sa courte carrière d’avorteur. Jarrett décrit le jour où il a commis son 23è et dernier avortement.

Jarrett faisait un avortement par aspiration et curetage, où le bébé est aspiré par un tube attaché à un puissant aspirateur puis déchiqueté en pièces. La vidéo ci-dessous, mettant en vedette Dr Anthony Levatino, décrit un avortement par aspiration, dilatation et curetage.

Dans ce cas-ci, quelque chose a mal tourné :

Mon 23è avortement a changé pour toujours mon avis à propos des avortements. Cette patiente était un peu plus lourde et s’avérait être plus avancée que l’anticipation. Avant que l’échographie ne soit disponible pour confirmer l’âge de la grossesse, cette erreur arrivait couramment.

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Foetus de14 semaines

Initialement, l’avortement s’est déroulé normalement. La poche d’eau s’est rompue mais alors rien de plus n’adviendrait. Quand j’ai retiré la curette, j’ai vu qu’elle s’était accrochée à la jambe du bébé qui s’est tordue. J’ai alors changé de technique et utilisé les forceps pour démembrer le bébé grand de 13 à 14 semaines. À l’intérieur du reste de la cage thoracique, j’ai trouvé un minuscule cœur battant. J’ai été enfin capable de retirer la tête et j'ai regardé carrément le visage d’un être humain – un être humain que je venais juste de tuer. Je me suis tourné vers l’instrumentaliste debout près de moi et j'ai dit : « Je suis désolé ». 

J’ai su alors que l’avortement était mauvais et que je ne pouvais plus le supporter.

Jarrett ne ferait plus jamais d'avortement. Sa carrière d’avorteur a déraillé après seulement 23 avortements, quand il a vu en face la réalité de ce qu’il faisait. Il a eu le courage d’admettre qu’il a eu tort et de faire face à sa propre culpabilité montrant une force de caractère louable. 

Jarrett a détaillé comment le discours invoqué par l’industrie de l’avortement cache les victimes de l’avortement et la violence des procédures d’avortement.

Une définition de l’euphémisme est une figure de style où une phrase ou un mot moins désagréable en remplace un plus approprié mais plus offensif.

Ce qui trompe dans le discours de l’avortement est l’usage d’euphémismes : « interruption de grossesse » au lieu d’avortement, « extraction mensuel » au lieu d’avortement précoce, « les produits de conception » au lieu de bébé et placenta, « les tissus » au lieu de la chair et des os. On a plus l’impression qu’il s’agit de Kleenex que de bébé. Même « fœtus » et « embryon » sont les mots grec et latin pour bébé. …

Tous ces termes déshumanisent ce qu’on détruit pour tromper les autres – et nous-mêmes.

Espérons que l’histoire de Jarrett aidera les gens à réaliser combien l’avortement est cruel envers les bébés à naître. 



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