Une ex-avorteuse explique pourquoi elle s’est détournée de l’industrie de l’avortement
Le Dr Catherine Wheeler.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo/Facebook
24 janvier 2025, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — Ancienne avorteuse devenue avocate pro-vie, Dr Catherine Wheeler, a révélé comment le Christ l’a sauvée de l’industrie de l’avortement.
Le 24 janvier, Mme Wheeler s’est adressée à des dizaines de milliers de pro-vie du monde entier lors de la 52e Marche nationale pour la vie à Washington, D.C., expliquant comment elle a pris conscience de la réalité de l’avortement au cours de son internat en médecine.
« Pendant mon internat, j’ai été initiée à l’avortement, en particulier pour les bébés ayant des besoins spéciaux, que nous aurions appelés anomalies et défauts de naissance », s’est-elle souvenue.
« Dans cette situation, on nous a dit que la femme avait le droit de choisir et que nous n’étions pas là pour juger », a-t-elle expliqué.
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Dr Berverly McMillan.
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Dans un entretien exclusif avec Lila Rose, présidente et fondatrice de Live Action, Dr Beverly McMillan, ancienne avorteuse, a parlé de sa conversion de pro-avortement à pro-vie — et a rappelé le moment où elle a réalisé qu’elle ne pourrait plus jamais commettre d’avortement.
Le désir d’aider les femmes
Élevée dans la religion catholique, Mme McMillan a grandi en voulant devenir médecin. Après son entrée à l’université, elle s’est rendu compte que la plupart de ses professeurs et de ses condisciples ne croyaient pas en Dieu. Elle a senti qu’elle devait prendre des décisions concernant sa propre vie et a décidé qu’elle n’allait plus vivre selon les dix commandements. Elle se souvient d’être allée à la messe une dernière fois pour dire au revoir à Dieu. Il faudra attendre 14 ans avant qu’elle ne retourne à l’église.
C’est au cours de son internat en obstétrique et gynécologie, en 1969, que Mme McMillan a été exposée pour la première fois à l’avortement, lorsqu’elle a passé six semaines dans le « service des infections obstétriques ». C’est là, entre 17 heures et minuit chaque soir, que les patientes étaient amenées de la salle d’urgence. Chacune d’entre elles saignait et avait un utérus hypertrophié. Aucune d’entre elles ne voulait parler.
« La première nuit, j’étais de garde. J’étais assise au poste des infirmières, en train de rédiger des ordres et d’autres documents, et il se trouve que j’ai entendu les infirmières parler et j’ai soudain compris ce qui se passait. Ces femmes venaient de l’arrière-boutique des avortoirs [clandestins] de Chicago », raconte-t-elle. « Elles ne parlaient pas parce que les avorteurs leur avaient dit à tort que si elles admettaient avoir subi un avortement provoqué, elles auraient des problèmes juridiques. Ce n’était pas vrai. Les avorteurs en auraient et, bien sûr, ils se protégeaient. C’est ainsi que l’on s’est rendu compte de ce qui se passait ».
Lire la suiteUn ancien avorteur partage son histoire de conversion : « Il est beaucoup plus courageux » de protéger la vie que de la tuer
Le Dr John Bruchalski.
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le Dr John Bruchalski, ancien avorteur, fondateur de Divine Mercy Care (Soins de la Miséricorde divine) et auteur de « Two Patients : My Conversion from Abortion to Life-Affirming Medicine », s’est entretenu en exclusivité avec Lila Rose, présidente et fondatrice de Live Action. Il a partagé son histoire de conversion pro-vie et les sombres vérités de la lucrative industrie de l’avortement, ainsi que son espoir pour l’avenir.
M. Bruchalski a été élevé dans une famille catholique et pro-vie. Ils sont allés à la Marche pour la vie et son père a qualifié de « lundi noir » le jour où Roe v. Wade a été annoncé, le 22 janvier 1973. Mais, dit-il, sa mère et son père « ont confié notre formation au système éducatif ».
Et comme beaucoup d’entre nous dans les années 60, 70, 80, 90, 2000 et plus, on nous a présenté, vous savez, « Dieu est un grand Dieu. Il y a de nombreux chemins. Ne vous inquiétez pas. Dieu est un homme très aimant. Ne vous inquiétez pas. Il n’y a probablement pas de péché. Ne vous inquiétez pas », a-t-il déclaré.
Il a ajouté qu’il avait vécu une « vie tiède parce que la vérité et l’amour étaient devenus tièdes ».
Devenir gynécologue-obstétricien
Bruchalski est devenu gynécologue-obstétricien pour aider les femmes à vivre en bonne santé, mais on lui avait aussi dit qu’il y avait un problème de surpopulation. Pendant ses études de médecine, des professeurs de cabinets privés pratiquaient des avortements et permettaient aux étudiants de les regarder et d’y participer. Bruchalski voulait être le meilleur médecin possible, et il pensait que cela signifiait qu’il devait participer à des avortements.
Parlant du premier avortement qu’il a pratiqué, il a expliqué : « Je mets fin à la vie de la personne la plus innocente de notre famille humaine. Quand ils sont petits, ils ne se débattent pas beaucoup parce qu’ils n’ont pas encore de vrais os. Mais lorsqu’ils deviennent assez grands et que le calcium a pénétré ces os, il faut compter les parties du corps. Il s’agissait d’un de ces avortements... L’homme qui m’a enseigné cela m’a demandé à plusieurs reprises : “Êtes-vous sûr ?” »
Lire la suiteEntrevue avec Abby Johnson au sujet du film « Unthinkable »
Abby Johnson.
Message écrit par un lecteur de Campagne Québec-Vie — Photo : The John-Henry Westen Channel/YouTube
Bonjour ou bonsoir à tous,
Le titre de mon message « Unthinkable », qui veut dire en français « Impensable », est le titre du film de Abby Johnson qui sera diffusé en première sur la chaîne YouTube de MarchForLifeCanada ce 15 janvier.
Abby Johnson, qui a été responsable d’une clinique d’avortement de Planner Parenthood au Texas pendant 8 ans, a vraiment réalisé l’horreur de l’avortement et a laissé son travail pour se consacrer entièrement à la cause Pro-Vie. Elle est bien connue aux Etats-Unis ainsi qu’au Canada pour promouvoir la vie et exposer les mensonges de ce géant de l’industrie de l’avortement qu’est Planned Parenthood.
Dans le film « Unplanned » inspiré de son livre portant le même titre, Abby raconte son expérience en tant que responsable d’une clinique d’avortement, comment elle a réalisé que l’avortement est le meurtre d’un enfant, comment elle s’est convertie et est devenue militante Pro-Vie.
Le film « Unthinkable » (qui porte bien son nom vous verrez pourquoi) est un film tourné à partir d’un ensemble de témoignages de différentes personnes qui ont soit travaillé dans une clinique d’avortement, soit qu’ils y ont mis les pieds pour subir un avortement, etc. Certaines personnes racontent certaines choses ignorées du grand public qui sont « Impensables ». Ce film fait la lumière sur la triste réalité de l’avortement puisque les intervenants sont des témoins de ce qui se passe réellement entre les quatre murs d’un avortoir.
Lire la suiteUn ancien avorteur néo-zélandais : J’étais exactement comme les nazis
Norman MacLean, ancien avorteur.
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo/YouTube
Alors que la Nouvelle-Zélande s’apprête à dépénaliser l’avortement, deux vidéos d’un ancien avorteur attirent de plus en plus l’attention. Dans l’une des vidéos, il explique l’avortement chirurgical du deuxième trimestre connu sous le nom de D&E. Dans l’autre, il raconte son histoire de conversion pro-vie, lors de laquelle il a pris conscience de l’Holocauste et de l’avortement.
Le Dr Norman MacLean, de Nouvelle-Zélande, est obstétricien et gynécologue en exercice depuis près de 40 ans. Il a aidé la mise au monde de 8 000 bébés, dont 2 000 par césarienne. C’est alors qu’il était au National Specialist Service à Dundee, en Écosse, qu’il a commencé à pratiquer des avortements sans avoir beaucoup réfléchi à la question. À Dundee la pratique de l’avortement était très libérale. Par contre, en Nouvelle-Zélande, très peu d’avortements étaient pratiqués.
Dès mon premier jour à Dundee, je suis en salle d’opération [... on] me dit alors : « Pouvez-vous faire des D&Cs ? Dilatation et curetages ». Je lui dis, « Oui, pas de problème. J’en ai fait beaucoup pour des fausses couches incomplètes — une procédure courante pour les spécialistes en formation. Il a dit : “Tu peux faire le reste de la liste. J’ai dit : ‘Pas de problème. Alors, je me prépare.
L’infirmière entre et je lui demande : ‘S’il vous plaît, dites-moi quelle est l’indication pour la première opération nécessitant le D&C.’ Elle répond : ‘C’est juste comme d’habitude’. Je lui rétorque : ‘Eh bien, c’est mon premier jour de travail. Qu’est-ce qui est usuel à Dundee ?’ Elle dit : ‘Interruption de grossesse’. J’étais un peu mal à l’aise parce que je n’avais jamais interrompu une grossesse auparavant. Je savais qu’il y avait des problèmes d’éthique là-dessus, mais je n’y avais pas réfléchi sérieusement. Et puis je me dis, si je dis non, je ne suis pas à l’aise, quelqu’un d’autre va devoir venir et le faire.
Sachant que la femme était déjà sur la table avec les jambes en position, MacLean fit le D&C et procéda aux cinq suivants prévus pour ce jour. Il a continué pendant un an, effectuant environ 200 avortements en tout. Puis il a eu une révélation.
Lire la suiteUne ancienne avorteuse maintenant pro-vie : «Une femme ne peut tuer son enfant et rester indemne»
Le Dr Kathi Aultman parlant lors de la Marche pour la Vie à Washington, le 18 janvier 2019.
Par Dorothy Cummings McLean — traduit par Campagne Québec-Vie
WASHINGTON DC., 18 janvier 2019 (LifeSiteNews) — Lors de la 46e Marche pour la Vie qui s’est tenue le 18 janvier à Washington DC., une ancienne avorteuse a déclaré à une foule immense que la douleur des femmes post-abortives doit être reconnue.
« Une femme ne peut tuer son enfant et rester indemne », a déclaré le Dr Kathi Aultman. « Il y a des millions de femmes aux États-Unis qui ont avorté. Certaines d’entre vous sont ici. »
Elle a ajouté que les femmes post-abortives souffrent et ont besoin de l’aide et de la compassion des pro-vie.
« Elles ont besoin d’entendre que Dieu veut les guérir et les restaurer », a-t-elle ajouté.
Le passage de Mme Aultman de l’avortement à la défense des droits de l’enfant à naître a été l’une des nombreuses étapes de sa carrière et a été entravé par sa position de médecin.
« J’avais l’habitude de penser que l’avortement était un droit de la femme », a déclaré le Dr Kathi Aultman. « Cette croyance s’est renforcée quand je suis tombée enceinte et que j’ai pris la décision de me faire avorter, une décision que j’ai regrettée terriblement plus tard. »
Aultman a révélé que l’establishment médical, en particulier les départements médicaux impliqués dans la santé des femmes, est profondément biaisé du côté de l’avortement.
Lire la suiteTémoins de l'avortement: Il ne fait aucun doute que l'avortement tue un être humain
Par Sarah Terzo (LiveActionNews) - traduit de l’anglais pour Campagne Québec-Vie par Dominic Larkin
Je regarde à l'intérieur du seau en face de moi. Il y a une petite personne nue flottant dans un liquide sanglant.
Lors la rédaction d'articles, les auteurs de magazines sont parfois autorisés à assister à des avortements. Des étudiants en médecine qui n'ont jamais eu une opinion sur l'avortement, en viennent à remettre en question la procédure après avoir y avoir été confrontés. Les gens mis en présence de procédures d'avortement ou d’un avortement en ressortent en général convaincu qu’un avortement tue un être humain.
L'auteur Verlyn Klinkenborg du magazine Harper a visité un centre d'avortement en vue de publier un article en 1995. Après avoir vu les restes d'un avortement à dix semaines, il a écrit ce qui suit (1):
Lire la suiteJ'ai ressenti une parenté profonde et sans équivoque avec le pied et la main dans le plateau, une parenté si forte qu'elle était comme le roulement de la mer sous mes pieds. […] J'étais surpris de ma propre tristesse, du sentiment de perte que j'ai senti. […] Il me devenait tellement plus facile d'être ému à la vue de la main démembrée, de la taille d'un point d'interrogation luisant sous des lumières fluorescentes. ... Dans cette minuscule main nue, il y avait l'imputation de l'innocence.
Ex-avorteur : l'avortement est barbare et n'a pas de place dans aucune société civilisée
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) - traduit par Campagne Québec-Vie
Le Docteur Vansen Wong a commencé à pratiquer des avortements à la fin des années 1990 quand un collègue lui demanda de l'aider dans son service obstétrique. Wong accepta et se mit à avorter ses patientes le soir, pour se faire de l'argent en vue de rembourser ses prêts étudiants. Pendant plus de 7 ans, il avorta une centaine d'enfants avant de changer d'opinion et de sentiment sur la question.
"Je voulais être le défenseur des femmes, quelqu'un qui serait sans jugement face à des femmes ayant déjà pris leur décision", explique Wong dans une discours du 30 septembre à l'Université de Saint-Louis.
Wong s'attendait à ce que la plupart des avortements soient motivés par des situations de crise. Or, il se rendit rapidement compte que les avortements qu'il faisait n'étaient pas nécessités par des viols ou des raisons thérapeutiques. Une fois même une patiente demanda un avortement parce qu'elle partait en voyage en Europe.
"Ces femmes disaient: "ce n'est pas le bon moment", explique Wong.
À la Marche pour la Vie de Budapest, la croix était fabriquée à partir des outils abandonnés d’anciens avorteurs convertis
Steve Weatherbe (LifesiteNews) - traduit par Campagne Québec-Vie
Budapest, Hongrie, le 3 août 2016 - Des centaines de personnes de partout en Europe se sont rencontrées à la Place Capistrano et ont marché à travers le cœur de cette ancienne cité, sonnant des cloches pour tous les morts victimes de l’avortement et s’arrêtant périodiquement pour montrer des photos d’une croix spéciale fabriquée entièrement à partir d’outils utilisés pour des avortements.
Quelques jours plus tôt, le 23 juillet, une Marche pour la Vie avait eu lieu à Belgrade, la journée suivant le 560ème anniversaire de la fin du siège de Belgrade et de la défaite des envahisseurs turcs. La conférence qui était organisée en conjonction avec la marche était intitulée la « Guerre des berceaux » et avait eu lieu dans le Musée militaire de cette ville.
A Budapest, les marcheurs venant de 20 pays sonnaient constamment une cloche, le long de leur marche à travers la ville. Imre Teglasy, directeur de la branche hongroise de l’organisation Human Life International et organisateur de la marche raconte que les marcheurs récitaient, chacun dans sa propre langue, les noms d’enfants tués dans des avortements. M. Teglasy est lui-même le rescapé d’un avortement.
Lire la suiteUne ancienne avorteuse confie au Sénat américain: j'ai tué plus de gens que la plupart des meurtriers de masse
Le Basiotribe de Tarnier (image) est un instrument conçu et utilisé au 19e siècle pour des avortements soi-disant tardifs (après la 20e semaine). Aujourd'hui ces avortements sont commis autrement (voir la vidéo ci-dessous) mais le résultat est le même: un enfant tué, une mère blessée, une conscience davantage enténébrée (celle de l'avorteur), une société meurtrie. (Pour d'autres images d'instruments d'avorteurs, voir ici.)
Par Sarah Terzo de LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie
Une ancienne avorteuse, Dr Kathi A. Aultman a témoigné lors d'une audience à la commission judiciaire du Sénat le 15 mars 2016. Le but de l'audience était de discuter de deux projets de la loi pro-vie. Un projet de loi interdirait l'avortement après 20 semaines. L'autre ferait en sorte qu‘un bébé accidentellement né vivant au cours d'une procédure d'avortement recevrait des soins médicaux appropriés. Dr. Aultman, qui a pratiqué des avortements du premier et deuxième trimestre, a témoigné en faveur des projets de loi.
Kathi Autman a pratiqué des procédures d’avortement par aspiration D & C (dans le premier trimestre) et D & E (dans le second).
Une aspiration D & C, aussi appelé un avortement par aspiration, est réalisée par l'insertion d'un tube de plastique dans l’utérus de la femme à travers le col et est fixé à un appareil de succion. Lorsque l'appareil est allumé, le bébé est déchiré par la force de l'aspiration. Le bébé est démembré dans le processus, ses membres passent par le tube dans un bocal de collecte.
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