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Rappel : un cours d'éducation sexuelle respectueux de l'enfant

Aujourd’hui, permettez-moi de vous rappeler que, dans neuf jours débutera notre session de formation qui introduira le premier pas de la démarche d’intégration de l’amour et de la sexualité, de la naissance à l’âge adulte. Une session fort importante, voire capitale pour découvrir ce qu’est un véritable enseignement et de l’amour et de la sexualité, constructeur de l’être humain. Cela, pour aider toute personne, qui naît à la vie, à s’initier dès sa tendre enfance, à vivre et à aimer harmonieusement. 

À l’heure où Madame Line Beauchamp, ministre de l’Éducation, nous annonce pour septembre prochain, le retour de l’éducation sexuelle en milieu scolaire – pseudo-enseignement que l’on sait avoir été désastreux -, n’avons-nous pas la responsabilité de découvrir une importante alternative et à la proposer? Et, en plus, de former de nouveaux éducateurs aptes à aider les parents à assumer leur responsabilité de transmettre à leurs enfants les premiers éléments d’humanité?

Forte de cette conviction, je vous prie de bien accueillir mon présent appel.

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Solange Lefebvre-Pageau

Solange Lefebvre-Pageau
Directrice générale du C.R.É.V.F.
Infirmière, M.Sc., option enseignement
Certificat en théologie

Le blogue de Solange Lefebvre-Pageau>>

Auteure des volumes


    • L'éducation de l'enfant à l'amour et à la sexualité: la responsabilité parentale...( 0 à 12 ans )


    • Accueillir mon être sexué. Une démarche d'intégration( 12 à 16 ans )

Conférencière, animatrice de sessions,

... et maman et grand-maman !


Mon cheminement

Vie familiale

Née à L'Avenir (Cantons de l'Est). Cinquième et première fille bien accueillie d'une famille de 12 enfants. À 14 ans, je convaincs mes parents de me permettre de poursuivre mes études. À 17 ans, je fais accepter à mon père mon choix d'études d'infirmières. Adolescente et jeune adulte, je rêve d'être épouse et mère, à plein temps, et de plusieurs enfants.

En 1972, je me marie. Après avoir connu cinq ans de bonheur conjugal au cours desquels sont nées trois filles, mon conjoint décède. Avoir des enfants, ai-je souvent dit : quel grand don ! Mais quelle tâche exigeante, durant la période de l'adolescence lorsque le père manque !

En 1989, je reconnais être l'une de ces femmes tombée dans le piège de la mode valorisant la carrière professionnelle au détriment de celle de maman, qui est la plus belle et plus importante des carrières !

En 1999, j'écrivais : Pour que l'auto-éducation se réalise chez les adolescents, il faut que les parents et l'ensemble du monde de l'éducation y mettent le prix : celui de leur assurer des milieux de vie et de croissance qui leur assureront une formation cohérente et continue.

Vie professionnelle

En 1962, infirmière licenciée, de l'école de l'Hôpital Sainte-Croix de Drummondville.

En 1968, fascinée par Humanae Vitae, lettre encyclique du Pape Paul VI sur la régulation des naissances, je m'engage résolument à l'étudier, et à la faire connaître.

En 1970, inscrite au programme de maîtrise, option enseignement, à la Faculté des sciences infirmières, je choisis mon projet de recherche qui a pour titre : Élaboration et évaluation d'un enseignement programmé de la méthode sympto-thermique destiné aux infirmières. Une fois publié, mon travail est classé «ouvrage de choix» par la Centrale des bibliothèques - Ministère de l'Éducation du Québec.

En 1974, je prépare, à mon domicile, un enseignement modulaire des Soins infirmiers en maternité destiné aux étudiantes infirmières du Cégep Montmorency, Ville de Laval. En 1976, j'élabore pour les étudiants du Cégep de Saint Jérôme, le cours complémentaire : Fécondité, santé, autonomie. Par la suite, je l'offre, à temps partiel, pendant dix ans, aux étudiants qui en font le choix.

En 1983, je reçois le certificat d'études Pastorales de la Faculté de Théologie de l'Université de Montréal. De 1987 à 1989, je suis animatrice de Pastorale d'élèves de niveau primaire, deux jours par semaine, et enseignante de catéchèse d'élèves de niveau secondaire, trois heures par semaine.

En 1989, je publie  Accueillir mon être sexué - Une démarche d'intégration et j'enseigne ce concept à des élèves de 12 à 16 ans.

En 1996, je publie L'éducation de l'enfant à l'amour et à la sexualité : la responsabilité parentale...

Un idéal continu : je m'interroge

En 1995, alors que je me trouve à la Maison Marie-Rivier, au Mont Saint-Hilaire, un mouvement spontané m'amène à demander à un prêtre un rendez-vous. Je lui fis connaître, d'une part, la passion qui m'habitait depuis l'encyclique Humanae Vitae, et d'autre part, les pénibles difficultés que j'avais à surmonter pour poursuivre mon idéal dans les divers milieux que j'approchais.

Après m'avoir écoutée, il me dit : « Vous avez tout ce qu'il faut pour être une fondatrice ! » Aussitôt, je réponds : « À 54 ans, je ne ressens aucun goût à devenir une fondatrice ! » À ces mots, il ajoute : « Le Seigneur ne vous demande pas d'en en avoir le goût. Faites-Lui confiance ! »

Un pas décisif

En 1996, un article relatif à la famille d'un prêtre inconnu, de Montréal, paru dans le Journal L'Informateur catholique, m'amène à le féliciter et à lui faire part de mon intérêt pour la cause qu'il défendait. À ma grande joie, il m'annonce son désir de la création d'un Centre Vie Famille. Aussi, il m'informe d'une prochaine rencontre à laquelle je participe. Cette rencontre, que je trouve fort intéressante, me laisse espérer une réalisation concrète, dans un avenir prochain, dans la ligne de mes compétences. L'année se termine sans qu'il y ait de suites.

En 1997, je décide à mettre sur pied un Centre de recherche et d'éducation à la vie familiale et d'en assumer la direction. Au cours de cette même année, de juin à la fin de décembre, j'anime l'émission : La famille : l'école de la vie à Radio Ville-Marie, à Montréal.

Autres petits pas

Le 24 novembre 1997 est un jour mémorable pour nous, les six requérants qui recevons les Lettres Patentes reconnaissant la Corporation du Centre de recherche et d'éducation à la vie familiale. Nous crions notre joie en disant : Dieu, soit loué pour cette première étape franchie !

Le 1er avril 1998 est un deuxième jour mémorable pour les membres du Conseil et collaborateurs du C.R.É.V.F.: nous recevons le numéro d'entreprise : 89801 9427. Un numéro qui permettra, souhaitons-le, de conquérir plus facilement des bienfaiteurs qui nous soutiendront de leur aide pécuniaire, dans notre délicat et difficile engagement à faire découvrir aux parents et futurs parents :

    • le besoin de l'enfant de connaître, de goûter la vie familiale et d'y être initié;
    • le besoin des jeunes d'être sérieusement préparés au mariage et à la mission de parents aimants.

En 1998, avec des collaborateurs, j'assume la responsabilité du dépliant présentant la mission de notre C.R.É.V.F. ainsi que nos services d'éducation; lesquels sont offerts partout au Québec et à l'extérieur de la province.

Serait-ce là mon appel à devenir fondatrice ? Cette fondation du Centre de recherche et d'éducation à la vie familiale à laquelle je me devais de ne pas me dérober ?

 

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L'éducation sexuelle n'est jamais neutre

Paraît-il que les cours d’éducation sexuelle en milieu scolaire, disparus depuis 2001, pourraient faire progressivement leur apparition, dès la rentrée 2011. Avons-nous à nous en réjouir ou pas, tant pour les élèves de milieu primaire que secondaire? Comme ex-infirmière éducatrice du cours Fécondité, santé et autonomie en milieu collégial – pendant 10 ans -, qui a fondé le Centre de recherche et d’éducation à la vie familiale (CRÉVF), en 1997, et qui a fait une analyse critique du document : L’éducation à la sexualtié dans le contexte de la réforme de l’éducation, Québec 2003, j’en suis fort navrée. Je souhaite vivement qu’il s’agisse d’une fausse rumeur.

Pourquoi donc? Parce que pour être en équilibre, l’éducation sexuelle se doit d’être associée à l’éducation à l’amour de favoriser chez tous une véritable intégration de ces deux réalités indissociables. Cela, de la naissance à l’âge adulte. Ce qui n’est pas le cas. Aussi, parce que pour être valable et durable, tant au Québec qu’ailleurs, cette éducation - qui concernent les premiers éléments d’humanité - est appelée à être transmise dans un climat intime, de façon personnalisée à l’école de la famille. Une famille aimante et responsable. Là où l’enfant, depuis sa prime enfance, apprend à construire son identité sexuelle, à l’orienter et à discipliner son comportement amoureux, selon le merveilleux dessein de Dieu, Père et Créateur.

Vouloir offrir l’éducation sexuelle en milieu scolaire en disant que c’est un milieu neutre où les enfants peuvent trouver de l’information de qualité m’apparaît illusoire. L’histoire nous l’a démontrée. En effet, l’éducation à la sexualité qui a été imposée dans toutes les écoles du Québec, le 1er juillet 1988, en guise surtout d’information préventive pour les jeunes québécois, s’est soldée par un échec cuisant. Elle ne les a pas aidés à comprendre leur personne sexuée et sa finalité, afin de la bien vivre. Elle a entretenue en eux la confusion. Et Dieu sait quels en sont les enjeux pour la formation de la jeunesse à l’engagement conjugal – pour la vie – et celle des enfants et avoir pour intention éducative d’aujourd’hui qui naissent à la vie.

De plus, combien je regrette que les personnes qui militent pour le retour de l’éducation sexuelle en milieu scolaire fassent complètement fi de la très importante latence sexuelle chez l’enfant de 6 à 11-12 ans et parfois plus, chez les garçons. Cette latence qui demande d’être connue, respectée et favorisée !

Que madame Line Beauchamp, ministre de l’éducation, tombe dans ce piège, m’apparaît tout à fait immoral. Voire même une grave violence à l’égard des petits. À cette dernière, je ne puis que souhaiter qu’elle découvre la démarche d’intégration de l’amour et de la sexualité pour qu’elle en voit la très grande différence pour un monde beau, meilleur et en santé. Ainsi, elle contribuera à éviter la déshumanisation et de l’amour et de la sexualité.

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Qu’à dit Benoît XVI sur le condom ?

Depuis le 21 novembre 2010, une nouvelle fait le tour du monde. De partout, on dit et redit : Maintenant, le pape Benoît XVI accepte le condom. Certains y ajouteront : Dans des situations exceptionnelles. Quoi qu’il en soit, on observe que plusieurs auraient la conscience soulagée de savoir que le pape approuve l’usage du condom. Ce fait peut paraître étonnant dans notre société du Québec !

Le 23 novembre 2010, je recevais un courriel d’un jeune médecin congolais dans lequel je lisais ceci : « J'ai suivi cette information sur RFI : le pape accepte l'utilisation du préservatif dans certains cas. Qu'en pensez vous? Que deviendra la philosophie du Centre de recherche et d’éducation à la vie familiale (CRÉVF) si le père de l’Église commence à fléchir sur la question difficile du condom? »

Ce questionnement du médecin m’a démontré sa profonde compréhension du processus d’intégration de la personne qui commande à tout être humain la tâche d’intégrer son être sexué appelé à la vocation de l’amour. Et cela, dès sa prime enfance. Aussi m’a-t-il permis de déceler chez ce dernier un authentique souci de voir renaître la vérité sur l’acte sexuel lié à l’amour dans notre monde contemporain : gage de paix, de bonheur et de santé. Rien d’étonnant, alors, qu’il aspire à travailler dans un CRÉVF qui prône, chez tous, la démarche d’intégration de l’amour et de la sexualité comme moyen d’accès à la maturité humaine, comme préalable obligé à la santé maternelle et infantile et comme véritable solution au fléau des ITS et du VIH/sida de par le monde.

Personne ne niera que les commentaires du directeur de presse du Saint-Siège, paru le 21 novembre 2010 dans Zénit abordant pour la première fois l’entretien de Benoît XVI avec le journaliste allemand Peter Seewald, auteur du livre Lumière du monde, laissa croire au grand public une ouverture de plus en plus large à l’usage du condom.

Pour ma part, j’avais du mal à croire que Benoît XVI puisse affirmer une chose semblable et je souhaitais que vienne une seconde clarification apportant des nuances à son message. Heureusement, dès le lendemain, le 22 novembre, un autre son de cloche nous est venu par Mgr Tony Anatrella qui présenta dans Zénit des précisions dans son article : Ce que dit Benoît XVI sur le préservatif dans des situations extrêmes .

De sa réflexion, je retiens, en particulier, ceci : « Il peut y avoir des cas individuels, comme quand un prostitué utilise un préservatif, où cela peut être un premier pas vers une moralisation, un début de responsabilité permettant de prendre à nouveau conscience que tout n’est pas permis et que l’on ne peut pas faire tout ce que l’on veut. » … « Il (le pape) ne dit pas, comme certains éditorialistes l’ont écrit, « d’un premier pas sur le chemin d’une sexualité plus humaine ». Benoît XVI dit exactement : « cela peut être un premier pas vers une moralisation.». Ce qui n’est pas la même chose puisque le préservatif en lui-même n’a aucune valeur pour humaniser la sexualité affirme Mgr Tony Anatrella.

Des deux phrases-clé ci-haut, j’en déduis que le maintien de la philosophie de notre CRÉVF qui s’inspire de l’humanisme chrétien catholique, tant au Canada qu’en Afrique et ailleurs, est toujours pertinent pour favoriser la santé des familles par la démarche d’intégration de l’amour et de la sexualité, de la naissance à l’âge adulte. Plus que jamais, elle m’apparaît une voie privilégiée pour faire saisir et accueillir le sens véritable de l’humanisation et de l’homme et de la femme, faits l’un pour l’autre.

Puisse le bien comprendre le jeune médecin congolais qui m’a questionnée la semaine dernière et toute personne désireuse d’un monde beau, meilleur et en santé !

Solange Lefebvre-Pageau est fondatrice et directrice du CRÉVF.

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