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Une autre stratégie que celle de la contraception pour prévenir l’avortement

L’article L’avortement, trop populaire!, signé par madame Lysiane Gagnon, paru dans le journal La Presse, le 22 mai 2014, met en relief ces paroles : Il faut faciliter au maximum la contraception pour éviter le recours à l’avortement, qui ne devrait être qu’une solution de dernier recours. Cela me ramène aux années 1970 de notre Québec. En ce temps-là, des militant(e)s du monde de la santé et de la sexologie tentaient de nous convaincre d’utiliser l’indispensable contraception afin de prévenir les avortements.

À cette époque, jeune infirmière formée au concept d’intégrité et éduquée au respect de l’être humain conçu, je n’ai pu retenir ces paroles : Quelle grande illusion ! Quel grave mensonge ! Je n’admettais pas que nous, professionnels de la santé, soyons appelés à devenir des dépanneurs sexuels. De plus, je percevais que la pente de la mentalité contraceptive, en imprégnant les esprits et les cœurs des femmes et des hommes, les conduirait inévitablement vers l’ouverture à la mentalité abortive. Je doutais fort que l’avortement ne soit une résultante de la contraception, ce qui est malheureusement devenu aujourd’hui la triste réalité.

Que faire pour prévenir l’avortement si populaire dans notre Québec, qui affiche le taux d’avortement le plus élevé en Occident ? À mon avis, il n’y a qu’une seule véritable stratégie à proposer. C’est celle de revenir aux parents. Eux, parents un jour, parents toujours ! Comment ? En leur enseignant la démarche d’intégration de l’amour et de la sexualité, de la naissance à la maturité. Ils pourront alors, dans l’école de la famille, la transmettre à leurs enfants avec compétence et dynamisme. Ce sont eux, les parents, qui ont la mission d’aider leurs enfants à s’accueillir en vérité pour réaliser leur rôle d’homme ou de femme et à saisir la vérité intérieure de l’amour pour s’engager sur la voie de la maturité.

Il n’y a pas d’autre chemin que cette solide éducation pour favoriser la formation d’un être affectivement et sexuellement harmonieux. Et il n’y a pas d’autre chemin pour prévenir la contraception et l’avortement. Nous devrions tous le savoir après avoir constaté l’impasse contraceptive où nous a entraîné le complot mondial d’une éducation sexuelle scolaire faussée.

L’enjeu de ne pas enrayer le problème de la non-intégration de l’amour et de la sexualité chez nos jeunes est sérieux : la santé et l’avenir de nos jeunes en dépendent et, par ricochet, la santé et l’avenir des familles d’aujourd’hui et de demain. De plus, nous ne pouvons ignorer le coût astronomique d’une pseudo éducation sexuelle entraînant enfants et jeunes vers une sexualité précoce lourde de conséquences.

En ce début du mandat de notre nouveau gouvernement québécois, je suggère à notre premier ministre, monsieur Philippe Couillard, qui a mis l’intimidation à son agenda, d’ajouter celui de la non-intégration affective et sexuelle des enfants et des jeunes. Je souhaite aussi que les ministères de la Famille, de l’Éducation, de la Santé publique, pour ne pas dire tous les autres, accueillent et intériorisent le contenu de mon petit ouvrage : Le témoignage d’une militante — Dans notre société avide de droits sexuels est-ce manquer d’ouverture de promouvoir la belle démarche d’intégration de l’amour et de la sexualité, de la naissance à la maturité ?

Solange Lefebvre-Pageau

Solange Lefebvre-Pageau, M. Sc., infirmière à la retraite
Fondatrice et directrice
Centre international de recherche et d’éducation familiale
209-3500, av. Benny, Montréal, QC H4B 2R8
514.342.0695 [email protected]        www.ciref.ca

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À quand un vrai débat sur la laïcité ?

Comme nous le savons, la Charte des valeurs québécoises annoncée par le gouvernement Marois a déjà fait couler beaucoup d’encre et de salive.

Ce qui me déçoit profondément relativement à ce débat est de constater que le concept valeurs a éclipsé celui de laïcité. Le débat sur la laïcité, longtemps attendu, s’avérait pourtant essentiel à notre société pour lui redonner son âme, bien avant la question du patrimoine, des valeurs et des accommodements religieux. Je me pose donc cette question cruciale : pourquoi a-t-on sauté une étape aussi fondamentale à l’heure où notre société québécoise a besoin d’une importante réforme ?

  • Serait-ce parce que le gouvernement Marois n’a pas d’intérêt à considérer deux types de laïcité, l’une ouverte et l’autre fermée et que dans son esprit, le choix de la laïcité fermée (négation de Dieu dans la vie publique) est déjà fait et qu’il est un « acquis » non négociable ?
  • Serait-ce pour plaire aux athées déterminés à prendre tous les moyens d’obtenir leur fin : créer dans notre Québec un monde sans Dieu ?
  • Serait-ce parce que notre gouvernement entrevoyait que les chrétiens de souche ne feraient pas de grande vague face à la charte des valeurs proposée ? À l’exception, peut-être, de certains parents catholiques et protestants et de quelques éducateurs qui, encore aujourd’hui, réclament la liberté pédagogique, hélas méprisée depuis un long moment sous le règne de nos gouvernements successifs.

Le 18 septembre 2013, grâce à un sondage CROP-La Presse, nous constatons — avec joie — que les croyants du Québec sont toujours vivants et qu’ils n’ont pas dit leur dernier mot. Ces derniers — auxquels je suis fière de m’associer — continuent de croire que la religion catholique devrait avoir un « statut spécial ».

Pourquoi donc ce statut spécial pour les catholiques ? En voici quelques raisons :

  1. Ils croient au Dieu de Jésus-Christ comme valeur suprême qu’aucune autre religion ne peut égaler.
  2. Ils reconnaissent que le message évangélique est un message de vérité et d’amour qui a traversé le temps.
  3. Ils tiennent à l’histoire et aux racines chrétiennes du Québec et ils refusent de les abandonner, sachant bien que d’autres religions ne sauraient en combler la disparition.
  4. Ils voient l’importance du partenariat famille-église-école pour la formation humaine et spirituelle de l’être humain ainsi que pour le préparer au bien- vivre ensemble.
  5. Ils savent par expérience que la neutralité n’existe pas ; elle est et sera partout et toujours un leurre. Et pour l’État et pour ses citoyens.

Plusieurs immigrants croyants ayant choisi le Québec comme terre de liberté pour échapper aux régimes de terreur de leurs terres natales, nous incitent à ouvrir les yeux et à nous solidariser pour défendre le droit qu’a la liberté chrétienne d’exprimer au grand jour sa conception de la personne et de la liberté religieuse. Nous ne devons pas les décevoir.

Resituer le Dieu de Jésus-Christ dans notre Québec jadis terre de chrétienté m’apparaît être le grand défi actuel du Québec. Mais pour que vienne ce jour, il est capital que cessent des réponses comme celle-ci faites aux croyants par des employés de leur gouvernement : « Votre affaire, c’est chrétien ! Je perdrais mon travail si je vous l’accordais. »

Un défi de taille que nous pouvons relever ensemble au Québec, avec l’aide d’un gouvernement responsable et équitable. Pouvons-nous compter sur Monsieur le Ministre Bernard Drainville pour assurer à ceux qui le désirent la laïcité ouverte à Dieu ? De tout cœur, je le souhaite !

--Solange Lefebvre-Pageau

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Lettre ouverte à Janette Bertrand

Madame Janette Bertrand,

En vous lisant et en vous écoutant ces jours-ci relativement au projet de la Charte des valeurs, j’ai reconnu (avec des nuances, il est vrai) que sur deux points, je suis d’accord avec vous. Primo : notre problème d’aujourd’hui, n’est pas un problème d’immigration, mais de(s) religion(s). Secundo, les islamistes vont gagner sur nous.

Il me saute aux yeux et au cœur que le problème majeur actuel de notre société québécoise est le rejet de la religion judéo-chrétienne pour y substituer celle de l’athéisme. Cela, sous le prétexte fallacieux de la neutralité. On nous laisse croire que la neutralité est essentielle pour un bien vivre ensemble dans notre société québécoise pluriethnique. Quelle inacceptable ironie ! C’est faire fi de l’adage bien connu et bien expérimenté : Sans Dieu, l’homme est un loup pour l’homme.

Je suis toujours étonnée de vous entendre dire et redire, madame Bertrand, que les religions ont été faites par les hommes. Oublieriez-vous qu’au moins une parmi elles ne l’a pas été? C’est la religion chrétienne qui a pour fondateur Jésus-Christ, le Fils de Dieu. Lui qui a dit : Je suis la voie, la vérité et la vie ! Pour moi, rejeter la religion catholique comme vous le faites depuis si longtemps en méprisant le clergé — comme si tous les prêtres avaient failli à transmettre le message de vérité de l’Évangile, particulièrement en ce qui a trait aux valeurs de l’amour et de la sexualité sur lesquelles vous revenez si souvent — est une grave erreur. Entraîner d’autres à vous suivre avec l’aide du pouvoir médiatique, c’est déprécier l’œuvre et l’enseignement de Jésus.

Vraiment, votre comportement destructeur de la foi chrétienne m’attriste, car j’y reconnais que vous n’en êtes pas encore arrivée à guérir ce qui dans le passé vous a blessée et, de plus, que vous favorisez la continuité d’un climat hostile envers notre Église, ce qui n’est pas sans avoir un effet nocif pour la saine évolution de notre société. Particulièrement dans notre Québec, où enfants, adolescents et jeunes adultes n’ont plus la liberté de recevoir en milieu scolaire une éducation intégrale imprégnée du sens religieux chrétien.

Les athées se servent de l’école pour faire la promotion d’un monde sans Dieu.

Pourtant, les enfants, les adolescents et les jeunes adultes à la recherche de l’entière vérité ont et auront toujours besoin, non seulement de leurs parents, mais aussi d’éducateurs chrétiens pour les aider à former leur être intérieur en harmonie avec les besoins de leur nature créée par Dieu. Je pourrais amplement en témoigner après avoir travaillé en divers milieux de l’éducation.

Les islamistes vont gagner sur nous, dites-vous, madame Bertrand. Par ces paroles, je vous entends dire que les athées auront à se soumettre aux dictats des leaders de l’Islam imposant la charia et le Coran, comme cela se passe dans plusieurs pays d’Afrique et de l’Occident, avec la collaboration de leaders religieux islamiques radicaux. La persécution, cette fois, s’étendra non seulement aux chrétiens, mais aussi aux athées de chez nous.

Personnellement, je regrette de devoir appuyer votre prédiction. Nous ne serions pas étonnés si elle se réalisait, en constatant l’évolution d’une partie de notre société québécoise qui rejette son héritage chrétien. Une nation divisée en elle-même ne saurait survivre !

Avant que vienne ce jour non désiré d’une autre dictature que celle de nos athées d’aujourd’hui, nous chrétiens ne devons-nous pas espérer la venue sur terre d’un jour meilleur?

--Solange Lefebvre-Pageau

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À quand une politique réellement familiale ?

Le rêve d’un Québec fou de ses enfants de l’année 1991, celui de placer le jeune enfant, non plus au centre de sa famille, mais au centre de la société, se poursuit dans notre État socialiste du Québec.
 

C’est bien ce que mesdames Marie Malavoy, ministre de l’Éducation et madame Nicole Léger, ministre de la famille, nous apprennent ces jours-ci. La première, en annonçant l’implantation progressive dans les milieux défavorisés de la maternelle à temps plein dès 4 ans, à partir de septembre 2013, et la seconde, en nous promettant 15 000 nouvelles places en garderie, d’ici trois ans.
 

Ces deux investissements du gouvernement Marois, qui poussent la sortie hâtive de l’enfant de son foyer, fera sans doute l’affaire d’un bon nombre de parents, mais sûrement pas de tous.
 

En effet, ceux qui, encore aujourd’hui, jugent irremplaçable la mission des parents et essentielle l’école de la famille s’inquiètent. La famille est la seule école essentielle, celle qui permet à l’enfant de s’humaniser et de s’accrocher à la vie.
 

Il est reconnu que presque tous les problèmes que vivent les adultes trouvent leur origine dans la petite enfance. Il serait logique de favoriser la santé de la famille et de donner aux parents les moyens de la favoriser. Comment expliquer le peu de souci d’une politique réellement familiale ?

Solange Lefebvre-Pageau, inf. M. Sc.
Fondatrice et directrice
Centre de recherche et d’éducation à la vie familiale
209-3500, av. Benny, Montréal, QC H4B 2R8
514.342.0695 [email protected]  www.recheducfamille.qc.ca
 

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Pourquoi un tel totalitarisme féministe à l'égard de madame Rona Ambrose ?

À l'heure où notre conscience sociale sollicite une plus grande liberté féminine sur l'ensemble de notre planète, pourquoi madame Rona Ambrose, ministre de la Condition féminine dans le gouvernement Harper, aurait-elle dû taire la voix de sa conscience en rejetant une motion présentée en septembre 2012 à la Chambre des communes, qui proposait de mettre en question le statut juridique du fœtus? Pourquoi aurait-elle dû s'associer au mouvement féministe radical pour qui l'avortement est un symbole de liberté féminine et se dissocier ainsi des autres humains pour qui l'avortement est une profonde blessure et un grave échec pour les femmes, les couples et la société, à un coût démographique ahurissant pour notre monde qui, selon les chiffres de l'ONU, compte entre 50 à 60 millions de femmes qui chaque année subissent un avortement ?

Au nom du droit à la liberté, je redis à madame Ambrose mon admiration et ma reconnaissance pour ne pas avoir cédé à un totalitarisme féministe voulant imposer la pensée unique du droit à l'avortement en croyant, à tort, promouvoir le bien-être de la femme. Il suffit d'évoquer les graves complications d'ordre physique, psychologique et spirituel encourues par toute femme ayant subi un avortement.

Nous savons tous et toutes que l'avortement n'est pas une solution d'avenir pour les pays du Sud et pas davantage pour notre société canadienne. Pour que vienne une terre plus humaine, il faudra, par respect de la dignité de l'être humain, avoir le courage de reconnaître la nature humaine du fœtus qu'un jour nous avons tous été dans le sein de notre mère.

Il est aberrant qu'aujourd'hui encore notre pays maintienne le vide juridique concernant l'existence du fœtus comme être humain à part entière !

Solange Lefebvre-Pageau
Fondatrice et directrice du CRÉVF à Montréal

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Pourquoi ramener en milieu scolaire un enseignement sexuel qui s’est soldé par un échec ?

Au Québec, des militants tenaces prônent le retour de l’enseignement sexuel en milieu scolaire, absent depuis 2001. Par l’intermédiaire des médias : journaux, radio, télévision, de façon continue, ils ne cessent de multiplier leurs efforts pour tenter de nous convaincre que cette absence est l’une des causes majeures des graves problèmes sexuels actuels, telles la chlamydia, principale cause de la stérilité, la syphilis et l’épidémie continue du sida.

Leur principal porte-parole, le Dr Réjean Thomas, fondateur de la clinique L’Actuel, met tout en œuvre pour éveiller notre « conscience » sociale à l’urgence du retour de l’éducation sexuelle en milieu scolaire ! Le 1er janvier 2009, à l’émission Tout le monde en parle, il nous révélait entre autres ceci : « Trois à quatre personnes sont atteintes par le sida chaque jour au Québec. » L’épidémie continue : 30 % des clients à l’Actuel ont moins de 30 ans. Alors qu’en ce mois de novembre 2012, on souligne le manque de connaissance des Canadiens sur le VIH/sida, le Dr Thomas prône lui aussi que c’est ce manque de connaissance mène à des comportements à risque.

Mais pourquoi donc nos jeunes devraient-ils poursuivre un enseignement sexuel dans les écoles du Québec, alors que cette formation et cette information se sont soldées dans le passé par un échec? Cet enseignement n’a pas aidé les jeunes à comprendre leur personne sexuée et sa finalité, afin de bien la vivre. Il a plutôt contribué au développement d’une sexualité en déséquilibre chez bon nombre de nos jeunes et, par ricochet, chez plusieurs de leurs parents.

Pour que puisse se développer une sexualité en équilibre chez nos enfants et adolescents au cours des deux dernières décennies, qu’a-t-il donc manqué en milieu scolaire ? Serait-ce à cause de l’absence dans les classes de discussions libres avec un(e) adulte portant sur la masturbation, les rôles sexuels, l’hétérosexualité, l’homosexualité, la bisexualité, le mariage entre personnes de même sexe, la contraception, la pilule du lendemain, l’avortement, les ITS/sida, la réussite de sa première relation sexuelle, etc. ? Mais non ! Bien au contraire ! Ils en ont été saturés.

En milieu scolaire, on a voulu imprégner profondément les esprits de l’ensemble des éducateurs et des jeunes de ces paroles de madame Jocelyne Robert, sexologue : « Le condom est le plus grand ami des jeunes ! » « C’est un message de respect que d’insister auprès des jeunes pour qu’ils utilisent la contraception ». Et la perle : « L’avortement peut être un geste sacré ! »

Ces paroles insensées ont été largement diffusées à la télé. Avec le résultat qu’au Québec, en 2008, il y avait 36,9 avortements pour 100 naissances vivantes. On le voit : la contraception et l’avortement relèvent de la même logique d’une liberté erronée.

Crions-le sans détour : ce dérapage relatif à la sexualité provient des promoteurs, des pseudo programmeurs et des éducateurs de ladite éducation à la sexualité ! Ces derniers refusent de reconnaître que la sexualité et l’amour sont deux réalités vitales inséparables, que tout être humain a la tâche d’assumer par un processus continu d’intégration. Hélas, ces personnes, protégées dans nos sociétés permissives par le paradigme de la réduction des méfaits que soutient la Charte des droits et des libertés, ont gravement abusé de nos enfants et de notre jeunesse.

Aujourd’hui, nous avons à reconnaître que cette pseudo éducation sexuelle est le plus grand viol perpétré au sein de notre société. Elle a violé l’âme, le cœur et le corps de plusieurs générations de jeunes. Pour la santé et le bonheur des enfants et des jeunes d’aujourd’hui et de demain, nous ne pouvons plus garder le silence sur ce viol collectif, qui doit être démasqué pour ce qu’il est.

Que faire pour favoriser chez nos enfants et adolescents un apprentissage qui les aide à devenir des êtres équilibrés affectivement et sexuellement ? Je ne vois rien de mieux que la préparation de nombreux agents formateurs des parents à la pédagogie de la démarche d’intégration de l’amour et de la sexualité, de la naissance à la maturité. C’est une démarche simple, mais qui ne s’improvise pas ! Nombreux sont les parents qui ont à l’approfondir pour bien la transmettre au fil du quotidien. Également, plusieurs enseignants ont à la découvrir pour la respecter et la favoriser chez leurs élèves. Viendra-t-il enfin, ce jour où des responsables politiques, ministres et autres, prendront la responsabilité de favoriser la réalisation de ce grand et beau projet que j’ai pu développer au cours des ans, comme infirmière éducatrice de formation ? Je le souhaite de tout cœur.

Pour plus de renseignements sur la démarche d'intégration de l'amour et de la sexualité >>

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Séminaire : Parent un jour, parent toujours !

Ce Séminaire d’une journée a pour but de favoriser chez les participants une importante réflexion sur les trois sujets suivants :

  1. S’éduquer à l’amour et à la sexualité, une tâche humaine et spirituelle, dès la petite enfance.
  2. Dans notre société de droit, est-ce manquer d’ouverture que de proposer aux parents et à leurs fidèles collaborateurs l’approfondissement de la démarche d’intégration de l’amour et de la sexualité, de la naissance à l’âge adulte ?
  3. Que faire pour relever le défi de la promotion de cette démarche en Église ?

Pour qui ?

Pour toute personne – respectueuse de la foi chrétienne - soucieuse de remettre en valeur le rôle éducatif des parents.

Pour toute personne voulant découvrir la démarche d’intégration de l’amour et de la sexualité proposée par notre Centre international de recherche et d’éducation familiale.

Où ?

3500, av. Benny dans la salle communautaire.

Quand?

Samedi, le 21 janvier 2012 de 9h30 à 17h00

Coût

10$ (repas-partage)

N. B. Veuillez vous inscrire dès maintenant .

Solange Lefebvre-Pageau, infirmière retraitée, M. Sc.
Fondatrice et présidente du CRÉVF
209 - 3500, avenue Benny
Montréal, QC H4B 2R8
Tél. : (514) 342-0695

Courriel : [email protected]
Site Web : www.recheducfamille.qc.ca

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Amour et sexualité : Invitation à la session de formation du CREVF

En cette saison estivale, il me fait plaisir de vous inviter à participer à une première session de formation sur le double beau et brûlant sujet Amour - Sexualité ? Cela, pour approfondir l'essentielle base de la démarche d'intégration de l'amour et de la sexualité. Ce qui vous permettra, en plus de prier, de recevoir une réponse concrète à l'importante question posée à M. Christopher West, - éducateur américain - invité par le diocèse de Montréal les 21 et 22 janvier 2011, pour traiter du sujet de la théologie du corps, selon Jean-Paul II, : Que faire pour transmettre à nos enfants cet enseignement de Jean-Paul II ?

Pour plus de détails (PDF) >>

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Rappel : un cours d'éducation sexuelle respectueux de l'enfant

Aujourd’hui, permettez-moi de vous rappeler que, dans neuf jours débutera notre session de formation qui introduira le premier pas de la démarche d’intégration de l’amour et de la sexualité, de la naissance à l’âge adulte. Une session fort importante, voire capitale pour découvrir ce qu’est un véritable enseignement et de l’amour et de la sexualité, constructeur de l’être humain. Cela, pour aider toute personne, qui naît à la vie, à s’initier dès sa tendre enfance, à vivre et à aimer harmonieusement. 

À l’heure où Madame Line Beauchamp, ministre de l’Éducation, nous annonce pour septembre prochain, le retour de l’éducation sexuelle en milieu scolaire – pseudo-enseignement que l’on sait avoir été désastreux -, n’avons-nous pas la responsabilité de découvrir une importante alternative et à la proposer? Et, en plus, de former de nouveaux éducateurs aptes à aider les parents à assumer leur responsabilité de transmettre à leurs enfants les premiers éléments d’humanité?

Forte de cette conviction, je vous prie de bien accueillir mon présent appel.

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Solange Lefebvre-Pageau

Solange Lefebvre-Pageau
Directrice générale du C.R.É.V.F.
Infirmière, M.Sc., option enseignement
Certificat en théologie

Le blogue de Solange Lefebvre-Pageau>>

Auteure des volumes


    • L'éducation de l'enfant à l'amour et à la sexualité: la responsabilité parentale...( 0 à 12 ans )


    • Accueillir mon être sexué. Une démarche d'intégration( 12 à 16 ans )

Conférencière, animatrice de sessions,

... et maman et grand-maman !


Mon cheminement

Vie familiale

Née à L'Avenir (Cantons de l'Est). Cinquième et première fille bien accueillie d'une famille de 12 enfants. À 14 ans, je convaincs mes parents de me permettre de poursuivre mes études. À 17 ans, je fais accepter à mon père mon choix d'études d'infirmières. Adolescente et jeune adulte, je rêve d'être épouse et mère, à plein temps, et de plusieurs enfants.

En 1972, je me marie. Après avoir connu cinq ans de bonheur conjugal au cours desquels sont nées trois filles, mon conjoint décède. Avoir des enfants, ai-je souvent dit : quel grand don ! Mais quelle tâche exigeante, durant la période de l'adolescence lorsque le père manque !

En 1989, je reconnais être l'une de ces femmes tombée dans le piège de la mode valorisant la carrière professionnelle au détriment de celle de maman, qui est la plus belle et plus importante des carrières !

En 1999, j'écrivais : Pour que l'auto-éducation se réalise chez les adolescents, il faut que les parents et l'ensemble du monde de l'éducation y mettent le prix : celui de leur assurer des milieux de vie et de croissance qui leur assureront une formation cohérente et continue.

Vie professionnelle

En 1962, infirmière licenciée, de l'école de l'Hôpital Sainte-Croix de Drummondville.

En 1968, fascinée par Humanae Vitae, lettre encyclique du Pape Paul VI sur la régulation des naissances, je m'engage résolument à l'étudier, et à la faire connaître.

En 1970, inscrite au programme de maîtrise, option enseignement, à la Faculté des sciences infirmières, je choisis mon projet de recherche qui a pour titre : Élaboration et évaluation d'un enseignement programmé de la méthode sympto-thermique destiné aux infirmières. Une fois publié, mon travail est classé «ouvrage de choix» par la Centrale des bibliothèques - Ministère de l'Éducation du Québec.

En 1974, je prépare, à mon domicile, un enseignement modulaire des Soins infirmiers en maternité destiné aux étudiantes infirmières du Cégep Montmorency, Ville de Laval. En 1976, j'élabore pour les étudiants du Cégep de Saint Jérôme, le cours complémentaire : Fécondité, santé, autonomie. Par la suite, je l'offre, à temps partiel, pendant dix ans, aux étudiants qui en font le choix.

En 1983, je reçois le certificat d'études Pastorales de la Faculté de Théologie de l'Université de Montréal. De 1987 à 1989, je suis animatrice de Pastorale d'élèves de niveau primaire, deux jours par semaine, et enseignante de catéchèse d'élèves de niveau secondaire, trois heures par semaine.

En 1989, je publie  Accueillir mon être sexué - Une démarche d'intégration et j'enseigne ce concept à des élèves de 12 à 16 ans.

En 1996, je publie L'éducation de l'enfant à l'amour et à la sexualité : la responsabilité parentale...

Un idéal continu : je m'interroge

En 1995, alors que je me trouve à la Maison Marie-Rivier, au Mont Saint-Hilaire, un mouvement spontané m'amène à demander à un prêtre un rendez-vous. Je lui fis connaître, d'une part, la passion qui m'habitait depuis l'encyclique Humanae Vitae, et d'autre part, les pénibles difficultés que j'avais à surmonter pour poursuivre mon idéal dans les divers milieux que j'approchais.

Après m'avoir écoutée, il me dit : « Vous avez tout ce qu'il faut pour être une fondatrice ! » Aussitôt, je réponds : « À 54 ans, je ne ressens aucun goût à devenir une fondatrice ! » À ces mots, il ajoute : « Le Seigneur ne vous demande pas d'en en avoir le goût. Faites-Lui confiance ! »

Un pas décisif

En 1996, un article relatif à la famille d'un prêtre inconnu, de Montréal, paru dans le Journal L'Informateur catholique, m'amène à le féliciter et à lui faire part de mon intérêt pour la cause qu'il défendait. À ma grande joie, il m'annonce son désir de la création d'un Centre Vie Famille. Aussi, il m'informe d'une prochaine rencontre à laquelle je participe. Cette rencontre, que je trouve fort intéressante, me laisse espérer une réalisation concrète, dans un avenir prochain, dans la ligne de mes compétences. L'année se termine sans qu'il y ait de suites.

En 1997, je décide à mettre sur pied un Centre de recherche et d'éducation à la vie familiale et d'en assumer la direction. Au cours de cette même année, de juin à la fin de décembre, j'anime l'émission : La famille : l'école de la vie à Radio Ville-Marie, à Montréal.

Autres petits pas

Le 24 novembre 1997 est un jour mémorable pour nous, les six requérants qui recevons les Lettres Patentes reconnaissant la Corporation du Centre de recherche et d'éducation à la vie familiale. Nous crions notre joie en disant : Dieu, soit loué pour cette première étape franchie !

Le 1er avril 1998 est un deuxième jour mémorable pour les membres du Conseil et collaborateurs du C.R.É.V.F.: nous recevons le numéro d'entreprise : 89801 9427. Un numéro qui permettra, souhaitons-le, de conquérir plus facilement des bienfaiteurs qui nous soutiendront de leur aide pécuniaire, dans notre délicat et difficile engagement à faire découvrir aux parents et futurs parents :

    • le besoin de l'enfant de connaître, de goûter la vie familiale et d'y être initié;
    • le besoin des jeunes d'être sérieusement préparés au mariage et à la mission de parents aimants.

En 1998, avec des collaborateurs, j'assume la responsabilité du dépliant présentant la mission de notre C.R.É.V.F. ainsi que nos services d'éducation; lesquels sont offerts partout au Québec et à l'extérieur de la province.

Serait-ce là mon appel à devenir fondatrice ? Cette fondation du Centre de recherche et d'éducation à la vie familiale à laquelle je me devais de ne pas me dérober ?

 

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