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L'éducation sexuelle n'est jamais neutre

Paraît-il que les cours d’éducation sexuelle en milieu scolaire, disparus depuis 2001, pourraient faire progressivement leur apparition, dès la rentrée 2011. Avons-nous à nous en réjouir ou pas, tant pour les élèves de milieu primaire que secondaire? Comme ex-infirmière éducatrice du cours Fécondité, santé et autonomie en milieu collégial – pendant 10 ans -, qui a fondé le Centre de recherche et d’éducation à la vie familiale (CRÉVF), en 1997, et qui a fait une analyse critique du document : L’éducation à la sexualtié dans le contexte de la réforme de l’éducation, Québec 2003, j’en suis fort navrée. Je souhaite vivement qu’il s’agisse d’une fausse rumeur.

Pourquoi donc? Parce que pour être en équilibre, l’éducation sexuelle se doit d’être associée à l’éducation à l’amour de favoriser chez tous une véritable intégration de ces deux réalités indissociables. Cela, de la naissance à l’âge adulte. Ce qui n’est pas le cas. Aussi, parce que pour être valable et durable, tant au Québec qu’ailleurs, cette éducation - qui concernent les premiers éléments d’humanité - est appelée à être transmise dans un climat intime, de façon personnalisée à l’école de la famille. Une famille aimante et responsable. Là où l’enfant, depuis sa prime enfance, apprend à construire son identité sexuelle, à l’orienter et à discipliner son comportement amoureux, selon le merveilleux dessein de Dieu, Père et Créateur.

Vouloir offrir l’éducation sexuelle en milieu scolaire en disant que c’est un milieu neutre où les enfants peuvent trouver de l’information de qualité m’apparaît illusoire. L’histoire nous l’a démontrée. En effet, l’éducation à la sexualité qui a été imposée dans toutes les écoles du Québec, le 1er juillet 1988, en guise surtout d’information préventive pour les jeunes québécois, s’est soldée par un échec cuisant. Elle ne les a pas aidés à comprendre leur personne sexuée et sa finalité, afin de la bien vivre. Elle a entretenue en eux la confusion. Et Dieu sait quels en sont les enjeux pour la formation de la jeunesse à l’engagement conjugal – pour la vie – et celle des enfants et avoir pour intention éducative d’aujourd’hui qui naissent à la vie.

De plus, combien je regrette que les personnes qui militent pour le retour de l’éducation sexuelle en milieu scolaire fassent complètement fi de la très importante latence sexuelle chez l’enfant de 6 à 11-12 ans et parfois plus, chez les garçons. Cette latence qui demande d’être connue, respectée et favorisée !

Que madame Line Beauchamp, ministre de l’éducation, tombe dans ce piège, m’apparaît tout à fait immoral. Voire même une grave violence à l’égard des petits. À cette dernière, je ne puis que souhaiter qu’elle découvre la démarche d’intégration de l’amour et de la sexualité pour qu’elle en voit la très grande différence pour un monde beau, meilleur et en santé. Ainsi, elle contribuera à éviter la déshumanisation et de l’amour et de la sexualité.

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