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Question d’avortement au Canada

Par The Interim — 28 mars 2023 — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik

Qu’est-ce qu’un avortement ?

Le 1er février, une infirmière d’un hôpital de Montréal avait contacté un groupe pro-vie sur Facebook ; elle était préoccupée par une intervention prévue pour le lendemain : « Un avortement à 38 semaines, est-ce que ça s’appelle encore un avortement ? » La question vaut la peine d’être posée, car elle donne un aperçu du paysage de la question de l’avortement au Canada en 2023.

Alors que nous sommes saturés de propagande pro-avortement dans ce pays depuis des décennies, le ton de cette campagne soutenue de désinformation a changé avec l’ascension de Justin Trudeau. Pendant son mandat à la tête des libéraux, Trudeau s’est livré à une démagogie vraiment répréhensible sur ce sujet : le prétendu « droit » d’assassiner des enfants à naître a été outrageusement confondu avec les « valeurs canadiennes », de sorte que la loyauté envers la nation a été mise en tension avec tout plaidoyer en faveur de l’enfant à naître. Le discours canadien a été tellement pollué par une rhétorique toxique de ce type que toute opposition à l’avortement a généralement un coût personnel, professionnel ou politique élevé.

La grande ironie, bien sûr, c’est que le Canada possède l’un des régimes d’avortement les plus permissifs de la planète. En l’absence de toute loi, nos concitoyens non encore nés occupent un vide juridique périlleux dans lequel ils ont, au mieux, le statut de propriété — une zone grise lamentable et odieuse de la loi, qui persiste depuis plus de 50 ans. Pourquoi, alors, Trudeau intensifierait-il ses attaques rhétoriques contre les Canadiens pro-vie si le statu quo sur la question de l’avortement lui convenait si bien et était (en apparence) si inattaquable ?

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Pour le mouvement pro-vie au Canada, la victoire la plus substantielle dont il peut se targuer, au cours des cinquante dernières années, est sa pérennité ; il y a eu très peu de « victoires » juridiques ou culturelles et c’est plutôt notre détermination obstinée à défendre les enfants à naître qui a soutenu notre cause. Les choses peuvent parfois nous sembler sans espoir, et les obstacles à toute protection juridique de l’enfant à naître peuvent, eux aussi, sembler insurmontables. Mais si la situation était vraiment désespérée, l’opposition de nos adversaires serait inutile. Au lieu de cela, les attaques contre le mouvement pro-vie — les efforts visant à saper et à délégitimer nos efforts — n’ont fait qu’augmenter avec le temps.

Nous pensons que la raison de cette escalade est un sentiment sournois de désespoir. Et, pour revenir à la question alarmée de l’infirmière — « Un avortement à 38 semaines, ça s’appelle encore un avortement ? » — nous voyons précisément pourquoi les partisans de l’avortement ont de bonnes raisons d’avoir peur : l’indignation et l’alarme prima facie que le meurtre d’un bébé de 38 semaines a provoquées (et, malheureusement, le bébé a effectivement été avorté) indiquent l’incapacité du climat juridique actuel au Canada à perdurer. Le mensonge selon lequel l’« avortement » d’un bébé sur le point de naître n’est pas du tout un infanticide n’est pas plausible à l’ère des échographies et des soins néonatals (et prénatals) avancés. Les défenseurs de l’avortement exigent la fidélité à une fiction contre laquelle la raison, la conscience et le bon sens reculent.

Il est donc grand temps d’honorer l’instinct de l’infirmière qui a été si troublée par ce qui, au Canada, reste légal : le meurtre d’enfants innocents jusqu’au moment même de la naissance. Nous nous joignons donc au président de Campaign Life Coalition, Jeff Gunnarson, pour demander aux dirigeants politiques du Canada d’adopter une loi protégeant les enfants dans le ventre de leur mère. En tant que nation, nous n’aurons aucune défense contre le jugement sobre de l’avenir qui conclura que notre époque a été exceptionnellement mauvaise, lâche et dépravée. Comme l’a déclaré l’ancien avorteur, le Dr Bernard Nathanson, lors d’une conférence de presse à Toronto en 1983 : « À cause de l’avortement, les historiens du futur jugeront que cette société est la plus brutale de l’histoire de l’humanité ».

Nous ne pouvons que continuer à rappeler l’évidence et faire tout ce qui est en notre pouvoir pour mettre un terme à cette période sombre.



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