Chers amis de la Vie,
Par Campagne Québec-Vie — Photo : TravelScape/Freepik
Si le Québec avait maintenu son taux de natalité des années 1950, sa population actuelle frôlerait les 20 millions d’habitants. En d’autres termes, la force démographique qui jadis lui conférait poids et autonomie serait aujourd’hui un rempart naturel contre toute tentative de chantage économique ou politique, qu’elle provienne d’Ottawa ou de Washington. Or, ce n’est pas le cas. Pourquoi ? Parce que les Québécois eux-mêmes ont sabordé leur avenir en cédant aux mirages de l’hédonisme et du matérialisme.
De peuple fort à population vieillissante
Dans les années 50, le Québec était une société vigoureuse, où chaque famille comptait en moyenne 4 enfants. Ce dynamisme permettait à la nation québécoise de peser sur la scène canadienne et internationale. Aujourd’hui, après des décennies de contraception, d’avortements à grande échelle et d’un rejet systématique des valeurs chrétiennes qui avaient façonné notre société, le Québec se trouve en situation de déclin grave. Avec un taux de fécondité d’à peine 1,4 enfant par femme, bien en dessous du seuil de remplacement, il est devenu une société en voie de disparition.
Les États-Unis, avec Donald Trump ou un autre président à leur tête, n’ont nul besoin de menacer le Québec : ce dernier se condamne lui-même. Le chantage économique que certains redoutent — hausse des droits de douane, inclusion forcée dans le 51e État, pression sur les exportations — ne trouve sa force que dans la faiblesse même du Québec. Un peuple nombreux, enraciné et prospère ne craint pas le rapport de force ; il l’impose. Mais un peuple vieillissant, dépendant économiquement et divisé idéologiquement, ne peut qu’encaisser les coups.
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L’avortement et l’autodestruction nationale
Depuis 1970, près d’un million de Québécois ont été tués dans le ventre de leur mère, selon des estimations raisonnables. Ce chiffre dépasse de loin les pertes de certaines guerres. Comment une nation peut-elle espérer s’affirmer alors qu’elle s’extermine de l’intérieur ?
Ce n’est ni Donald Trump ni le reste du Canada qui affaiblissent le Québec. Ce sont les Québécois eux-mêmes, en rejetant la vie, en célébrant le relativisme moral et en remplaçant la foi par la consommation. Et lorsque la société québécoise se plaint d’être à la merci des puissants, elle refuse de voir que son impuissance est le fruit de ses propres choix.
Une seule voie de salut : Dieu et la Vie
Si le Québec veut retrouver sa force et son autonomie, il n’a qu’un seul chemin : renouer avec Dieu, la vie et la famille. Ce n’est pas en désignant Trump ou Ottawa comme boucs émissaires que nous retrouverons notre grandeur perdue. Ce n’est pas en votant pour des politiques toujours plus progressistes, qui nous enfoncent encore plus dans la culture du néant, que nous retrouverons la vigueur d’antan.
L’histoire nous enseigne que les peuples forts sont ceux qui embrassent la vie, qui croient en quelque chose de plus grand qu’eux-mêmes. Le Québec des années 1950 était une force vive, car il mettait Dieu et la famille au cœur de son existence. Le Québec de 2025, s’il veut survivre et prospérer, doit retrouver cette voie. Il est temps de dire non à l’autodestruction et oui à la renaissance nationale, par la foi et par la vie.
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