Par Christina Marie Bennett de LiveActionNews -- Traduit par Dominic Larkin, pour Campagne Québec-Vie
Des avorteurs quittent l'industrie pour diverses raisons. Voici quelques histoires impressionnantes de médecins avorteurs qui ont eu des expériences à changer une vie, et qui les ont amenés à cesser de pratiquer des avortements et à commencer à se battre pour protéger la vie des enfants à naître.
1) «Et comme j’extrayais la cage thoracique, je regardai, et je vis un minuscule cœur battant.»
Paul E. Jarrett, Jr. était un avorteur dans les années 1970. Il rappelle l'opération qui en 1974, a changé à jamais ses convictions face à l'avortement. En procédant à un avortement par aspiration, Jarrett réalisa que la curette d'aspiration avait été obstruée par une des jambes arrachées du bébé. Jarrett a alors changé de techniques pour démembrer l'enfant avec des forceps à anneaux. Dans un témoignage écrit, il déclara:
« Et comme j'extrayais la cage thoracique, je regardai, et je vis un minuscule cœur battant. Et quand je trouvai la tête du bébé, je me vis face-à-face avec un autre être humain, que je venais tout juste de tuer. Je me tournai vers l'infirmière de service et lui dit, «Je suis désolé.» Mais je savais que je ne pourrais plus jamais participer à un avortement. »
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2) « Je commençais à me sentir comme un tueur à gages. Voilà exactement ce que j'étais ».
Dr Anthony Levatino a commencé à se préoccuper des vies qu'il tuait comme avorteur quand sa femme affronta des difficultés pour tomber enceinte. Comme il avortait environ 10 enfants par semaine, il commença à souhaiter silencieusement, pouvoir prendre l'un d'eux chez lui. Avoir à chercher un enfant à adopter, tout en enlevant la vie des enfants à naître commença à lui peser. Heureusement, les Levatino furent en mesure d'adopter une petite fille nommée Heather, ils eurent aussi un fils plus tard.
Levatino continua à pratiquer des avortements jusqu'à ce que sa fille, Heather, soit frappée et tuée par une voiture. Levatino déclara: «Je ne pouvais même plus penser à un avortement par dilatation et évacuation (D&E). Pas question. » Dans sa carrière, il avait fait plus de 100 avortements par D&E sur des grossesses du second trimestre -jusqu'à 24 semaines- et environ 1 200 avortements au total. Il a continué à faire des avortements précoces pendant quelques mois, mais déclara: «Je commençais à me sentir comme un tueur à gages. Voilà exactement ce que j'étais... Alors j'ai démissionné ».
« Vous commencez à réaliser que c'est l'enfant de quelqu'un. J'ai perdu mon enfant, quelqu'un qui était très précieux pour nous. Et maintenant, je prends l'enfant de quelqu'un et je lui arrache du ventre. Je suis en train de tuer l'enfant de quelqu'un.
Voilà ce qu'il fallait pour me décider à changer. Mon propre sentiment d'estime de soi s'effondra. Je commençais à me sentir comme un tueur à gages. Voilà exactement ce que j’étais. Vous regardez les films; quelqu'un va voir quelqu'un, lui verse de l'argent pour tuer quelqu'un. Voilà exactement ce que je faisais. Et quand mon propre sens de l'estime de soi a pris le bord, c'était tout ce qu'il fallait.
C'est vrai que «les vieilles habitudes ont la vie dure.» Mais ça en arriva à un point où Cic et moi en avons parlé ensemble, pour nous dire que ça ne valait pas la peine. Ça n'en valait juste plus la peine pour moi. L'argent n’en valait pas la peine. Je m'en moque. Ça me sort des tripes; cela me coûte trop. Ça me coûte trop personnellement. Pour tout l'argent dans le monde, ça n'aurait pas fait la moindre différence. Alors, j'ai démissionné. »
Regardez son témoignage vidéo durant une entrevue avec « Facing Life Head On ».
3) « Je compris que ce que j'avais fait jusqu'à ce point n'était pas d'aider les gens. J'aggravais leurs problèmes. »
Le Dr John Bruchalski a eu des expériences marquantes qui le conduisirent à cesser de pratiquer des avortements et devenir un OB-GYN pro-vie. Il alla avec un ami à Mexico et visita la basilique de Notre-Dame-de-Guadalupe. Alors qu'il était debout devant l'image, il entendit une voix clairement dire, ‘‘Pourquoi me fais-tu mal?’’ Bruchalski, incapable de gérer cette expérience, la balaya de ses pensées. Puis en quête d'un sens, il commença à fréquenter une église et même à faire du bénévolat dans un centre de maternité. Mais le bénévolat le fit se sentir hypocrite. Comme il le déclarait: «Je reviens à ma résidence et je mets fin à des grossesses; ça devenait un peu schizophrènique. »
Au cours de cette saison, il fit naître un bébé qui pesait 505 grammes. Le bébé n'a malheureusement pas survécu. Après la mort du bébé, un néonatologiste s'approcha et lui dit: «Je vous ai vu avec vos patients. D'une part, vous prenez bien soin d'eux, et d'autre part, quand ils ne veulent pas le bébé, vous me retournez des ordures. Ce sont des enfants, et ils méritent mieux ».
Finalement, les mots qui ont changé son cœur pour de bon vinrent d'une jeune femme d'un groupe pro-vie en Belgique. Celle-ci l'approcha et lui dit: « J'ai quelques messages pour vous de la Vierge. Vous êtes un médecin, et vous êtes censé aider ». La femme lui transmit ceci: «Dans les soins de santé, pratique la médicine avec excellence, vois les pauvres tous les jours et suis les enseignements de l'Église de mon Fils. Si tu peux faire ces trois choses, tu vas aider mon Fils à renouveler la face de la terre ».
Ce message fit pleurer John et il témoigna ainsi : « Tout d'un coup, les écailles sont tombées mes yeux ». Il dit à Jésus qu'il était désolé pour ce qu'il avait fait et se décida résolument à aider à protéger des vies à partir de ce moment-là.
4) «Parfois, les bébés étaient vivants à leur naissance... Nous les avons simplement laissés mourir.»
Lorsque Noreen Johnson et son mari ont terminé leur résidence en médecine, ils ont déménagé de Los Angeles à la ville de Bryan-College Station, Texas. Johnson a commencé à se présenter à d'autres membres de la communauté médicale. Quand elle effectua une visite à l'un des médecins de la communauté, celui-ci lui dit, «Dr. Johnson, prévoyez-vous pratiquer des avortements? « ce à quoi Johnson répondit avec affirmative parce qu'elle était fière du travail qu'elle avait fait. À sa surprise le médecin la prévint en disant: «Eh bien, si j'étais à votre place, je procèderais très lentement sur ce point. Vous savez, vous ne voudriez pas être appelée «l'avorteur en ville» ».
Ces mots eurent un impact énorme sur Johnson. Elle avait toujours considéré son travail très important et elle désirait aussi être un médecin respecté dans la communauté. Elle décida de garder sa profession privée et juste faire des avortements pour des patientes ou des amies proches qui n'en parleraient pas.
Johnson réalisa bientôt que quelqu'un avait parlé quand un collègue lui envoya une patiente pour un avortement. Qu’il sache qu'elle en pratiquait la secoua. Johnson sentit que sa réputation était en jeu et cessa alors de pratiquer des avortements. Son mari, Haywood, était aussi un avorteur. Plus tard, ils devinrent chrétiens et commencèrent à parler contre l'avortement.
Je suis reconnaissant que ces médecins aient pris conscience des maux de l'avortement, et je prie afin que de nombreux autres suivent leurs traces.