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Pro-vie Milléniaux : Kim Headley de Campaign Life Coalition


Kim Headley lors de notre événement « Étudiants pour la vie » en janvier 2023 — Photo : Joanne D’Arc

Par Joanne D’Arc pour Campagne Québec-Vie

Le samedi 14 janvier 2023, Campagne Québec-Vie a organisé un événement intitulé « Étudiants pour la vie » à Montréal, Québec.

Cet événement avait pour but d'encourager tous les étudiants pro-vie à se réunir pour un après-midi de discussion, de formation et de réseautage.

Nous avions invité plusieurs conférenciers, dont Kim Headley, assistante coordinatrice jeunesse de Campaign Life Coalition, afin qu’elle nous présente son engagement pour la culture de vie.

Kim a accepté de s'entretenir avec nous après l'événement, afin que vous puissiez mieux la connaître et en apprendre davantage sur les raisons pour lesquelles vous devriez vous impliquer dans Étudiants pour la Vie à Montréal. 

Campagne Québec-Vie : Pouvez-vous vous présenter, nous dire quel est votre âge et votre poste actuel ?

Kim Headley de CLC : Je m'appelle Kim Headley. J'ai 27 ans et je suis originaire d'Aurora, en Ontario. J'ai étudié le commerce au Collège Seneca à Toronto et la comptabilité au Collège Ensign à Salt Lake City, Utah. Je travaille maintenant en tant qu'assistante coordinatrice jeunesse et assistante administrative à Campaign Life Coalition. Certaines de mes responsabilités consistent à planifier des activités pour les jeunes, comme des soirées de films pro-vie, des soirées de jeux, des activités de clubs pro-vie virtuels, à planifier le voyage annuel à Washington DC pour la Marche pour la vie, ainsi qu'à planifier le sommet national des jeunes et le banquet ici au Canada. J'aide aussi à faire du contenu pour les médias sociaux sur nos comptes Instagram et TikTok et j’effectue différentes tâches administratives et de bureau pour aider notre équipe comptable.  

Campagne Québec-Vie : Depuis combien de temps travaillez-vous pour CLC ? 

Kim Headley de CLC : Neuf mois ! J'ai commencé comme stagiaire en mai 2022 et j'ai été embauchée à temps plein en septembre 2022.  

Campagne Québec-Vie : À quoi ressemble une de vos journées de travail ?

Kim Headley de CLC : Cela dépend ! Parfois, j'envoie des courriels toute la journée à différentes écoles, parfois je suis dans notre système de comptabilité en train de tenir les comptes à jour, et parfois je peux être en train de planifier le prochain événement pour les jeunes. Chaque jour, je fais un peu de travail de proximité avec les jeunes et de tâches administratives.  

Campagne Québec-Vie : Quel est l'aspect le plus important de votre travail ?  

Kim Headley de CLC : Le plus grand projet de CLC chaque année est la Marche pour la vie. La partie la plus importante de mon travail est d'aider à planifier toutes les activités pour les jeunes, comme la veillée aux chandelles pour les victimes de l'avortement, le banquet des jeunes, ainsi que le sommet des jeunes. 

Campagne Québec-Vie : En janvier, nous avions eu le plaisir d'accueillir une conférence Étudiants pour la Vie au cours de laquelle vous avez partagé votre témoignage sur la façon dont vous êtes devenu pro-vie. Pour ceux qui n'ont pas eu la chance d'assister à cet événement, pouvez-vous expliquer votre parcours en quelques mots ?

Kim Headley de CLC : En grandissant, j'étais pro-choix. Ce n'est qu'au cours de mon premier semestre à l'université, dans ma classe d'anglais, que tout a changé, et cela s'est passé d'une manière à laquelle je ne me serais jamais attendue. Mon professeur a demandé à tous les élèves de faire une vidéo sur un sujet de leur choix. Une fille de ma classe a fait son devoir sur les violations des droits de l'homme. Elle a commencé par montrer des photos de victimes de différentes injustices, en disant qu'elles étaient horribles et mauvaises, tout en étant tout à fait légales à l'époque. Puis elle a montré la photo d'un fœtus avorté... 

Je ne peux toujours pas oublier cette image. C'était la première fois que je voyais une photographie de victime d'avortement. Ma camarade de classe a dit que c'était également horrible et mauvais, même si c'est actuellement autorisé au Canada. Je n'arrivais pas à croire ce que je voyais : en fait, c’était à ça que ressemblait un avortement. Avant cet instant, je pensais que l'enfant à naître n'était qu'un « amas de cellules ». C'est le mensonge que l'on nous raconte à tous, n'est-ce pas ? Cette photo m'a obligée à réévaluer mon opinion sur l'avortement, mais je ne suis pas devenue pro-vie du jour au lendemain.

Pendant des mois, cette image s'est insinuée dans mon esprit. Je n'arrivais pas à l'oublier. C'est à ce moment-là que j'ai commencé à m'intéresser de plus près à la question et à faire mes propres recherches, et c'est ainsi que j'ai commencé à devenir de plus en plus pro-vie. Plus tard, j'ai vu une vidéo d'un avortement du premier trimestre, et c'est tout. J'en avais fini d'être pro-choix. J'étais pro-vie, à ce moment précis, sans exception, mais si je devais être « pro-vie » maintenant, comment pouvais-je rester assise sans rien faire ? Il ne me suffisait pas d'être pro-vie. Je ne pouvais pas me contenter d'avoir cette opinion et ne rien faire pour [empêcher] que ces bébés soient tués. 

J'avais besoin de m'impliquer davantage dans le mouvement pro-vie, alors j'ai cherché sur Google les organisations pro-vie de Toronto et j'ai trouvé Toronto Right to Life, où j'ai reçu une formation en apologétique sur la façon d'avoir des conversations efficaces sur l'avortement. Ensuite j’ai participé à "Choice? Chain" avec Toronto Against Abortion, un projet entre Toronto Right to Life et CCBR. Après un certain temps de militantisme occasionnel, j'ai décidé que j'avais encore besoin de faire plus pour le mouvement. Je voulais utiliser mon temps de façon encore plus productive. J'ai donc décidé de faire un stage d'été en faveur de la vie.

L'été dernier, j'ai eu le privilège de faire un stage pour Campaign Life Coalition et j'ai été embauchée à temps plein en septembre. Maintenant, je peux travailler à temps plein dans le mouvement pro-vie, en utilisant les compétences acquises lors de mes études, tout en faisant quelque chose qui me passionne.


Kim Headley partageant son témoignage lors de notre événement Étudiants pour la Vie en janvier - Photo : Joanne D’Arc

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Campagne Québec-Vie : Que signifie pour vous être pro-vie aujourd'hui ? (dans vos propres mots ou en insérant une citation)

Kim Headley de CLC : Pour moi, être pro-vie signifie croire aux droits humains pour tous les êtres humains. Nous devons protéger toute vie humaine, de la conception à la mort naturelle. Le syllogisme pro-vie est simple :  « Il est mal de tuer des êtres humains innocents. L'avortement tue des êtres humains innocents. Par conséquent, l'avortement est mauvais. »

Campagne Québec-Vie : Pourquoi est-il important d'être actif dans ce mouvement selon vous ?  

Kim Headley de CLC : Il est important d'être actif dans le mouvement parce que nous devons aider activement à sauver des vies. Il ne suffit pas d'avoir l'opinion que l'avortement est mauvais, nous devons travailler pour mettre fin à l'avortement, que ce soit en faisant de l'activisme de rue, en publiant des messages sur les médias sociaux ou en travaillant avec les politiciens pour mettre en place une protection juridique pour les enfants à naître. Nous devons changer le cœur et l'esprit des gens sur cette question afin de rendre l'avortement à la fois illégal et impensable. 

Campagne Québec-Vie : À quoi ressemble le mouvement pro-vie dans votre région ?

Kim Headley de CLC : Le mouvement pro-vie est fort dans la région de Toronto, avec différents groupes de droit à la vie dans presque toutes les grandes villes. Cependant, nous sommes toujours traités avec hostilité lorsque nous faisons du militantisme. Toronto est très pro-avortement, nous recevons beaucoup de réactions négatives, mais c'est pourquoi nous savons qu'il est important de continuer à faire ce que nous faisons.  

Campagne Québec-Vie : Quelles suggestions avez-vous pour les jeunes du mouvement pro-vie au Québec, au départ ? 

Kim Headley de CLC : Commencez par voter pro-vie. Si vous avez des médias sociaux, partagez des messages d'organisations pro-vie sur votre histoire ou votre page. Suivez une formation en apologétique afin de pouvoir défendre adéquatement la position pro-vie car vous recevrez inévitablement des messages de vos amis pro-choix. Participez à des activités militantes aussi souvent que vous le pouvez.  

Campagne Québec-Vie : Dans quel genre d'actions spécifiques les jeunes pro-vie devraient-ils s'impliquer pour apporter un changement positif dans leur région respective ?

Kim Headley de CLC : L'activisme est l'une des meilleures choses que l'on puisse faire. Montrer des photos de victimes d'avortement est le meilleur moyen de faire changer les cœurs et les esprits. Vous ne pouvez pas ignorer ces photos. Il peut être très difficile de participer à la chaîne de la vie, personne n'aime regarder ces photos. Elles sont déchirantes à voir, mais elles exposent le mal que l'avortement fait aux enfants. Nous devons donner la priorité à la vie des enfants à naître plutôt qu'aux sentiments des personnes qui voient ces images.  

Campagne Québec-Vie : Pourquoi est-il important de connaître la politique lorsqu'on est impliqué dans ce mouvement ?  

Kim Headley de CLC : Il est important de se familiariser avec la politique lorsqu'on s'engage dans ce mouvement, car plusieurs partis politiques canadiens ne laissent même pas leurs candidats se présenter s'ils ne soutiennent pas l'avortement sur demande. Vous devez savoir ce que chaque parti défend, et ce que votre candidat spécifique dans chaque parti défend.  

Campagne Québec-Vie : Comment notre participation à la politique peut-elle être bénéfique au mouvement pro-vie ? 

Kim Headley de CLC : Il y a des centaines de questions différentes dont il faut se préoccuper quand on vote. Il est important de voter d'abord pour la vie. Faites en sorte que ce soit un facteur décisif pour vous. Lorsque le critère pro-vie est primordial pour vous au moment de voter, vous envoyez un message aux politiciens que vous ne ferez pas de compromis concernant vos convictions. Les politiciens doivent savoir qu'ils perdront des voix s'ils ne défendent pas le droit à la vie. Pour être en mesure de changer la loi au Canada, nous avons besoin de plus de députés pro-vie, ce qui ne sera possible que si nous contactons nos représentants locaux et les sensibilisons à la question. Ils sont peut-être déjà pro-vie, mais ils ont peut-être besoin d'un petit coup de pouce dans la bonne direction pour savoir qu'ils ont le soutien de leur communauté s'ils se présentent ouvertement pro-vie. Plus il y aura de politiciens qui parleront de la question d'un point de vue pro-vie, mieux ce sera.


Kim faisant du militantisme pour le mouvement pro-vie — Photos : Kim Headley/CLC

Campagne Québec-Vie : Comment le mouvement pro-vie peut-il croître dans les régions où il est inactif ? 

Kim Headley de CLC : Faire de l'activisme peut aider le mouvement à grandir. Souvent, lors d'activités militantes, des gens viennent nous voir pour nous dire qu'ils sont d'accord avec ce que nous faisons. Nous pouvons demander à ces personnes si elles seraient également intéressées à participer et cela peut aider le mouvement à se développer dans votre région.  

Campagne Québec-Vie : Comment les étudiants pro-vie peuvent-ils apporter un changement dans leurs quartiers respectifs ?  

Kim Headley de CLC : Soyez le changement que vous voulez voir sur votre campus universitaire. Si personne ne parle jamais de la question, soyez celui ou celle qui en parle. Cela peut être effrayant au début, mais on ne sait jamais qui hésite à ce sujet. 

Campagne Québec-Vie : Quels ont été les points saillants de votre visite à Montréal ?  

Kim Headley de CLC : J'ai adoré Montréal ! C'était tellement inspirant de voir tant de jeunes étudiants venir à la conférence. Le point culminant de mon voyage à Montréal a été la randonnée sur le Mont Royal. J'ai adoré la vue sur toute la ville. Montréal est magnifique, les gens sont si gentils et la nourriture est délicieuse.  

Campagne Québec-Vie : Quelle est la chose que vous aimeriez que tout le monde retienne de votre conférence pour les Étudiants pour la vie ?  

Kim Headley de CLC : Les clubs pro-vie de campus peuvent faire une grande différence dans votre communauté. Je suis devenue pro-vie lorsqu'une fille dans un de mes cours à l'université a fait une présentation sur l'avortement. N'ayez pas peur de défendre vos convictions, surtout en classe, car il est possible de faire changer d'avis quelqu'un. Même s'il ne change pas d'avis tout de suite, vous pouvez lui ouvrir la porte pour qu'il commence à s'intéresser à la question.

Campagne Québec-Vie : Pour conclure, la Marche pour la Vie à Ottawa arrive bientôt ! Pouvez-vous nous dire en quoi consiste la Marche pour la Vie, quand elle a lieu et pourquoi les jeunes devraient y participer ?  

Kim Headley de CLC : La Marche pour la Vie aura lieu le jeudi 11 mai 2023, sur la colline du Parlement. Il s'agit de la plus grande manifestation annuelle sur la colline du Parlement. La Marche nationale pour la vie est un rassemblement réconfortant, inspirant, pacifique et énergique de femmes, d'hommes, d'adolescents et d'enfants de tout le pays. Chaque année, des milliers de pro-vie se rassemblent sur la colline du Parlement pour défiler dans le centre-ville d'Ottawa afin de marquer la décriminalisation de l'avortement résultant du projet de loi omnibus de 1969, qui a été signé par le premier ministre Pierre-Elliott Trudeau. La Marche pour la Vie est l’événement le plus connu des pro-vie canadiens pour réclamer justice pour les 100 000 enfants à naître qui sont tués par l'avortement chaque année dans le ventre de leur mère. Le jour de la Marche, nous organisons également un banquet pour les jeunes au Centre de conférences et d'événements d'Ottawa. Les jeunes auront droit à un divertissement musical et à un délicieux repas comportant trois services. Ensuite, une conférencière dynamique, Isabel Brown, partagera son histoire et encouragera les étudiants à défendre la vie et à faire une différence dans leurs foyers, leurs écoles et leurs communautés. Le lendemain de la Marche aura lieu le sommet des jeunes pro-vie. Environ 500 étudiants et jeunes pro-vie, âgés de 13 à 29 ans, participeront à notre sommet structuré de six heures destiné à éduquer et à inspirer.

Après une messe facultative et un petit-déjeuner, notre sommet de la jeunesse commence. Les étudiants écouteront deux conférenciers influents de renom, le Dr Calum Miller et Autumn Higashi. Ensuite, les jeunes auront la possibilité d'assister à des sessions en petits groupes de leur choix. Ces sessions sont animées par des intervenants spécialisés dans des domaines particuliers et visent à fournir aux étudiants des compétences plus pratiques. Dans le passé, les sessions en petits groupes ont couvert des sujets tels que la gestion d'un club pro-vie sur le campus, les conseils aux femmes [enceintes] en détresse, l'engagement politique, la formation à l'apologétique, etc. La journée est entrecoupée de pauses, d'un déjeuner, de jeux et de vidéos promotionnelles de nos donateurs, et les jeunes ont tout le temps de visiter les stands des exposants. Les élèves repartent du sommet avec des sacs contenant des informations, des friandises et des articles promotionnels de nos commanditaires. Parlez-en à vos écoles, enseignants, aumôniers, responsables de groupes de jeunes, responsables de clubs ou églises pour commencer à planifier votre voyage. Vous ne voudrez manquer aucun de ces événements. 


Kim Headley et Maeve Roche de CLC avec leur amie à la Marche pour la vie de Washington — Photo : CLC



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