Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : tippapatt/Adobe Stock
La course déchaînée de la culture de mort à travers le monde devient de plus en plus folle. Du meurtre d’une personne âgée et vulnérable par euthanasie, aux demandes de mort anticipées, la culture de mort agrandit sa portée avec sa dernière modernisation du suicide : le suicide par visioconférence.
Le site d’actualité bioéthique Généthique rapporte que « Le 27 avril 2022, une loi sur le suicide assisté des personnes en phase terminale a été adoptée dans le Vermont, Etat du Nord-Est des Etats-Unis. Désormais, un médecin peut prescrire une substance létale, par visioconférence, sans examiner le patient. »
Selon Bioethics Observatory, les conditions qui s’appliquent sont les suivantes :
- le médecin doit documenter qu'il y a eu deux demandes verbales du patient,
- qu'il était en phase terminale,
- qu'il a été physiquement examiné par un médecin.
- et un délai minimum de 15 jours doit s'écouler entre les deux demandes.
Ainsi, le médecin qui examine le patient n’est pas nécessairement le même que celui qui l’« assiste » virtuellement durant son suicide.
Se suicider devient aussi banal qu’une visioconférence, et ce, avec l’appui de la législation et des professionnels de santé d’un état américain. La nouvelle pratique s’étendra-t-elle de l’autre côté de la frontière ?
Le pire, ce n’est pas la rapidité ni la banalité avec laquelle le suicide assisté se répand, mais surtout le fait que cet acte contre nature - contre l’instinct naturel de survie de l’être humain - est approuvé légalement et socialement. Les législateurs autant que les médecins et tous les citoyens qui appuient cette pratique ne valoriseraient-ils plus la droiture et le respect ?
Il n’y a pas de doute que le suicide assisté accomplit parfaitement la mission de la culture de mort, celle de violer le respect du caractère sacré de la vie humaine parce qu’elle est un don divin. Après tout, qu’ils le veuillent ou non, ceux qui militent pour implanter la culture de mort luttent directement contre la vie, et conséquemment, contre l’Auteur de la vie.
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