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Plus grande liberté pour les pro-vie sur les campus en Alberta

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : robtowne0/Pixabay

Le gouvernement conservateur d’Alberta exige des établissements postsecondaires de s’aligner sur les principes de l’Université de Chicago d’ici le 15 décembre. Ces principes ne limitent la « liberté d’expression » que lorsque la personne qui en use enfreint les lois du pays. Se ranger sur cette ligne de conduite obligerait ces établissements de laisser tomber certaines restrictions imposées aux pro-vie.

Ces établissements se rangeront sûrement à la demande du gouvernement, celui-ci menaçant de retirer apport financier, et même, comme le suggère un rapport gouvernemental, de fermer plusieurs d’entre eux.

Précisons que limiter la « liberté d’expression » (on devrait plutôt parler de « liberté d’expression » quand il s’agit du droit d’émettre une vérité et de « tolérance d’expression » lorsqu’il s’agit de l’attitude passive de l’autorité face à la profession d’une erreur) au simple respect des lois du pays n’est bon que si ces lois sont bonnes.

Les déboires des pro-vie sur les campus universitaires et la réaction du gouvernement albertain, d’après Pour une école libre au Québec :

Par le passé, des groupes pro-vie ont été harcelés et leurs propos muselés. Avec les changements annoncés, plusieurs des restrictions qui leur étaient imposées par les universités pourraient tomber. Le gouvernement Kenney donne aux universités jusqu’au 15 décembre pour établir des politiques claires qui suivent les principes de Chicago sous peine d’une perte potentielle de financement. Un récent rapport gouvernemental sur l’état des finances publiques suggère même de fermer certains établissements.

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Rappelons qu’en 2015, l’association pro-vie de l’Université de l’Alberta avait été autorisée à organiser un événement pro-vie sur le campus en 2015. Des photographies de fœtus démembrés figuraient parmi les panneaux exposés. Cette exposition de la cruelle réalité sanglante et mortelle liée à l’avortement avait déplu aux étudiants proavortements qui s’étaient mobilisés pour empêcher cette exposition.

L’année suivante, quand le groupe d’étudiants pro-vie planifia une nouvelle exposition dans l’agora extérieure de l’université, elle s’est vu imposer par l’Université une facture de 17 500 $ pour couvrir les frais de sécurité que causeraient leurs opposants menaçants. Incapable de payer cette facture, l’association a dû annuler l’événement. Les étudiants pro-vie ont alors saisi les tribunaux.

Dans sa requête devant le tribunal, l’Association pro-vie de l’université d’Alberta réclame que la décision prise par l’Université de l’Alberta d’imposer des frais de sécurité de 17 500 $ au cercle soit illégale et porte atteinte de manière injustifiée à la valeur canadienne fondamentale de la liberté d’expression, également protégée par l’article 2 (b) de la Charte canadienne des droits et libertés. La requête en justice vise en outre à interdire à l’Université d’imposer aux étudiants une charge financière conditionnant l’exercice de leur liberté de parole pacifique.



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