Marche pour la vie à Zagreb
Par Ivan Mihanovié traduit par Campagne Québec-Vie
Zagreb, Croatie, 23 mars 2017 (LifeSiteNews) - des milliers de Croates, ayant parmi eux le vice-premier ministre de Croatie, ont marché dans Zagreb, capitale de la Croatie, et dans la ville de Split située au sud du pays, lors de la seconde marche nationale annuelle pour la vie.
Selon les estimations, 20 000 pro-vie ont marché à travers le centre-ville de Zagreb et plus de 5 000 à travers celui de Split. La marche, dans chacun des deux lieux, a attiré l’attention des média, alors que la Cour constitutionnelle de Croatie a rendu plus tôt cette année une décision qui demande au parlement de changer la loi sur l’avortement en dedans des deux prochaines années.
Plus précisément, la Cour constitutionnelle, après 26 ans de délais, s’est finalement prononcé sur la « constitutionnalité » de la loi sur l’avortement, qui a été instituée en 1978 pendant le régime communiste. La Cour a déclaré en substance, que la loi était inconstitutionnelle et a demandé un changement de la loi. En attendant, la loi actuelle qui autorisait l’avortement sur demande jusqu’à 10 semaines de grossesse, reste en place.
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Davior Stier, (à droite) vice-premier ministre et ministre des affaires étrangères et Européennes, a amené sa famille à la Marche pour la vie |
Une autre action pro-vie majeure, dans la période précédant la Marche, a été une pétition nationale lancée par the prolife.hr plateform pour protéger les enfants à naître et aider les mères enceintes. Des dizaines de milliers de gens dans tout le pays ont signé cette pétition qui est en train d’être comptée¹. Elle sera présentée¹ au gouvernement comme un signe de soutien à la protection des Croates à naître.
Bien que la Croatie ait un gouvernement nominalement conservateur pour la plus grande partie, les politiciens et les personnalités publiques ont tendance à répondre aux questions à propos de l’avortement, en disant qu’ils sont personnellement contre celui-ci, mais qu’ils ne changeraient pas la loi. Le mouvement pro-vie en Croatie travaille à changer une attitude venant d’une culture de mort, pour une autre qui mettrait en valeur la vie et la protection des enfants à naître.
Comme un signe d'un marée qui change, Davor Stier a marché avec des milliers de jeunes et de jeunes familles à Zagreb. Stier est le vice-premier ministre de Croatie et le ministre des Affaires étrangères et européennes. Plus tôt dans l’année, Stier a créé un tollé lors d'une Séance de la Commission européenne, en déclarant que la Croatie ne considérait pas officiellement l'avortement comme faisant partie de l'agenda des « droits reproductifs ».
Stier, qui a assisté à la Marche pour la vie de l’an dernier comme parlementaire Européen, est venu cette année avec sa famille et a déclaré publiquement que sa position politique ne l’a pas amené à changer ses valeurs. Il a été rejoint dans la foule par Marijana Petir, une parlementaire Européenne Croate et par Bruna Esih, une candidate à la mairie de Zagreb.
Rien, pas même une poignée de militants féministes et de protestataires laïcistes, n'ont pu perturber l’atmosphère de fête. La présence de milliers de jeunes garantit pratiquement que la Croatie ait un future dynamique et plein de promesses pro-vie, au-delà d’une mentalité anti-famille héritée d’une époque communiste.
¹L'article original ayant été écrit le 23 mars 2017, le traducteur ne garantit pas que la pétition soit encore en train d’être comptée et qu’elle n’ait pas déjà été présentée au gouvernement Croate.
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