Une femme en Croatie décide d’avorter son bébé : « S’il naît, il sera comme un légume »
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : tirachardz/Freepik
Toute maladie, toute malformation, tout désordre physique, tout problème, aussi petit ou grand soit-il, devient une épreuve non seulement pour la personne qui le subit mais parfois aussi pour ses proches. Toutefois, aussi difficile qu’elle soit à traverser, aucune épreuve n’enlèvera la dignité inhérente à ceux et celles affectés par elle... même si la personne affectée a une tumeur au cerveau.
Récemment, une mère croate a dû faire face à une nouvelle difficile, une de ces nouvelles qui bouleversent une vie pour le meilleur ou pour le pire. « Fin avril, durant son sixième mois de grossesse, Mirela Cavajda a appris que son enfant à naître était atteint d’une tumeur au cerveau agressive qui risquait de le tuer et en cas de survie, provoquerait de très lourdes malformations », rapporte TVA Nouvelles.
Devant le poids de l’adversité, elle choisit de le tuer volontairement. « “S’il naît, il sera comme un légume”, a-t-elle dit en pleurs aux médias locaux. “J’ai pris la décision en une seconde” », continue le site de nouvelles.
Personne ne peut la juger. Personne ne devrait la juger. Mais nous devons tous reconnaître l’injustice de l’acte lui-même qui consistait à supprimer la vie d’un innocent.
Après que quatre hôpitaux en Croatie aient « refusé sa demande d’interruption de grossesse » comme Le Journal de Montréal relate, les pro-avortement du pays se sont soulevés en protestation. Et « la veille des manifestations annoncées à travers le pays, le ministre de la Santé, Vili Beros, a annoncé mercredi [11 mai] qu’une “commission a autorisé l’interruption de grossesse” de Mirela Cavajda. »
Juste parce qu’il était différent, qu’il avait un problème, un être humain sans défense a été jeté à la poubelle... comme un légume. Même s’il avait un risque plus élevé de mourir, ce n’était pas une raison de l’abandonner avant qu’il meure naturellement, d’enlever sa vie alors qu’il l’avait à peine commencée.
Des catholiques canadiens lancent une croisade de prière publique pour mettre fin aux mandats covid
Groupe de chapelet dans le cadre de l'initiative « Le Québec prie » à Beaumont.
Par Pete Baklinski — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : photo prise par un participant de Québec prie.
Note : Campagne Québec-Vie a lancé l’initiative Le Québec prie, avec un groupe Telegram pour s’inscrire ou indiquer le lieu d’un groupe de prière, ainsi qu’une carte pour trouver l’emplacement d’un groupe de prière à proximité. — A.H.
25 janvier 2022 (Campaign Life Coalition) — Les catholiques du Canada se tournent vers la Sainte Vierge Marie en récitant chaque semaine le chapelet en public afin d'implorer son intercession pour la fin des confinements draconiens, l'abolition des mandats de vaccination COVID qui bafouent la liberté, et le rétablissement de la paix et de l’ordre dans les foyers, les villes et les provinces du pays.
La campagne de prière, organisée par Le Canada Prie, débute le mercredi 26 janvier, à 18 h. Les catholiques, partout dans le pays, prieront le chapelet en public lors de l’événement en des lieux désignés [par les participants eux-mêmes]* pour confier le pays à la Très Sainte Vierge Marie et l’implorer de venir en aide au peuple canadien.
La récitation publique du chapelet aura lieu chaque semaine, le même jour et à la même heure, jusqu’à ce que la crise soit résolue et que la paix et la liberté reviennent dans le pays.
« Le Canada prie, qui fait partie d’une initiative mondiale, a pour objectif immédiat de mettre fin au régime politique indûment restrictif et injuste mis en place sous le prétexte du covid, un régime qui rend obligatoires les injections contenant l’avortement et punit l’objection de conscience à ces injections par des amendes, des restrictions de mouvement ou la perte d’emploi », a déclaré Georges Buscemi, organisateur de l’initiative, à Campaign Life Coalition.
M. Buscemi a déclaré que la crise est devenue si grave que le moment est venu de « placer le domaine public sous la protection de la Sainte Vierge » en faisant « un acte public de prière et de témoignage de notre foi et donc en récitant le chapelet en public partout au Canada ».
Alors que le Canada a vu des figures protestantes et évangéliques héroïques comme le pasteur Artur Pawlowski et le pasteur James Coates lutter contre les mandats COVID, il y a eu très peu de résistance de la part des instances catholiques. Pour les catholiques qui cherchent à s’impliquer, cette initiative est la bienvenue.
L’initiative Le Canada prie fait suite à des initiatives similaires qui ont vu le jour un peu partout dans le monde, notamment en Autriche, où elle a vu le jour, et en Allemagne, en Suisse, en Italie, aux États-Unis, en Ouganda, en Belgique, au Royaume-Uni, au Portugal, au Liban, en Irlande, en France, en Espagne, en Croatie, en République tchèque et en Roumanie [ainsi qu’au Québec]*.
Lire la suiteCroatie : projet de loi pour limiter l’avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo (modifiée) : Racool studio/Freepik
Des hommes politiques croates ont entamé les démarches de déposition d’un projet de loi visant à limiter grandement l’avortement en Croatie, selon Right To Life News :
Des politiciens croates ont entamé les procédures nécessaires à l’introduction d’un projet loi à forte teneur pro-vie, visant à protéger la vie dès la conception en Croatie.
Actuellement, la loi autorise l’avortement jusqu’à la 10e semaine de grossesse et autorise l’avortement après cette date dans des circonstances limitées.
Selon les nouvelles propositions, l’avortement ne serait autorisé que si la vie de la mère était en danger.
Remarquez bien cependant que l’avortement n’est jamais « nécessaire » (dans le sens machiavélique où la fin justifie les moyens…) pour sauver la vie de la mère. Right To Life News continue :
Les politiciens ont commencé à recueillir des signatures [de députés ?] le 1er février. Ils doivent en avoir au moins 30 pour que le projet de loi soit inscrit à l’ordre du jour du Parlement. Ils ont lancé un appel à tous les législateurs qui ont déjà déclaré être pro-vie, afin qu’ils signent la pétition.
La justice croate ordonne à un centre de remettre la garde d'un mineur à un «couple» homosexuel
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) ― Photo : Ake/rawpixel
Un duo homosexuel croate « s’unit » civilement puis demande au centre d’assistance sociale de Zagreb la garde d’un mineur. Le Centre refuse car la loi interdit la garde par des couples homosexuels. Le duo va donc au tribunal et le juge donne raison au couple. Mais le Centre résiste, alors intervient la Cour constitutionnelle qui confirme la décision du juge ordinaire et déclare également que la loi sur la garde contient « une discrimination constitutionnellement inacceptable ». Ainsi, à l’avenir, les juges devront interpréter cette loi conformément aux principes exprimés par la Cour.
Cette affaire croate nous fait comprendre que « l’homoparentalité » est devenue un phénomène mondialisé et que les dynamiques pour légitimer des soi-disant « familles » se ressemblent d’un pays à l’autre : des sentences judiciaires gay friendly au Parlement qui doit s’adapter à ces sentences et à une pratique jurisprudentielle en contraste avec la législation. Et ainsi avance mondialement la révolution arc-en-ciel en marche…
La Croatie, le seul pays à produire une pièce de monnaie à l’effigie d’un enfant à naître
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
Afin de célébrer le nouveau millénaire de l’an 2000, la Croatie a émis une pièce de monnaie présentant l’image d’un enfant à naître. Le fœtus [humain], un être humain vivant les premiers instants de sa vie, est un symbole de « nouveau départ » pour le peuple de Croatie, c’était donc l’image parfaite pour marquer le début du 21e siècle. La Croatie, majoritairement catholique, a des lois très strictes contre l’avortement, lequel est un sujet largement controversé.
Environ 85 % des Croates sont catholiques, et l’avortement devient illégal après dix semaines de grossesse. Un grand nombre de Croates insiste pour que l’avortement soit complètement interdit. En 1952, lorsque la Croatie faisait partie de la Yougoslavie, l’avortement était permis. Puis, en 1974 la Constitution fédérale de la Yougoslavie déclara que la décision quant au moment d’avoir un enfant constituait un droit humain, et ainsi en 1978, une loi acceptant la contraception, la stérilisation, l’avortement et les traitements d’infertilité a été mise en place. Essentiellement, elle stipule que les désirs des adultes concernant le moment et la façon de créer ou détruire les vies de leurs enfants éclipsent les droits de ces enfants, même leur droit à la vie.
Lire la suitePlus de 20 000 pro-vie marchent pour la vie en Croatie
Marche pour la vie à Zagreb
Par Ivan Mihanovié traduit par Campagne Québec-Vie
Zagreb, Croatie, 23 mars 2017 (LifeSiteNews) - des milliers de Croates, ayant parmi eux le vice-premier ministre de Croatie, ont marché dans Zagreb, capitale de la Croatie, et dans la ville de Split située au sud du pays, lors de la seconde marche nationale annuelle pour la vie.
Selon les estimations, 20 000 pro-vie ont marché à travers le centre-ville de Zagreb et plus de 5 000 à travers celui de Split. La marche, dans chacun des deux lieux, a attiré l’attention des média, alors que la Cour constitutionnelle de Croatie a rendu plus tôt cette année une décision qui demande au parlement de changer la loi sur l’avortement en dedans des deux prochaines années.
Plus précisément, la Cour constitutionnelle, après 26 ans de délais, s’est finalement prononcé sur la « constitutionnalité » de la loi sur l’avortement, qui a été instituée en 1978 pendant le régime communiste. La Cour a déclaré en substance, que la loi était inconstitutionnelle et a demandé un changement de la loi. En attendant, la loi actuelle qui autorisait l’avortement sur demande jusqu’à 10 semaines de grossesse, reste en place.
Lire la suiteVoici comment venir à bout des ennemis du mariage naturel
Par Steven Mosher du Population Research Institute - traduit par Campagne Québec-Vie
1er février 2016 (POP) – L’une des meilleures interventions lors de notre conférence en Australie a été l’œuvre de Vice Vincent Batarelo (prononcé Vee-che), l’homme qui a dirigé la lutte pour la défense du mariage naturel en Croatie.
Dr Batarelo était aussi invité à notre conférence comme autochtone, puisqu’il est né à Sydney d’immigrants croates et a grandi en Australie. Après l’obtention d’un baccalauréat et d’une maitrise à l’université Macquarie, il décida cependant de retourner au pays de ses ancêtres qui venait juste de se libérer de la domination serbe dans la Yougoslavie communiste. Il y obtint un doctorat et devint le responsable du programme Famille et Vie de l’archidiocèse de Zagreb.
Lire la suite