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Nous attendions avec joie d’adopter son bébé. Puis, je reçus l’appel fatidique: « Je me suis fait avorter »

Abby_Johnson_sad3_810_500_55_s_c1.jpgJe songeais que c’était peut-être là ma punition. Je l’avais convaincue de tuer son premier bébé. Et maintenant elle tue son deuxième enfant…

Par Abby Johnson de LifeSiteNews - traduit par Campagne Québec-Vie

Je ne me souviens pas de l’année. C’était avant ma prise en charge de la Clinique. Je travaillais alors comme “conseillère en avortement”. Un ami me contacta un jour à propos de sa fille de 18 ans. Il me parla de sa fille, de son style de vie débauché, qu’elle consommait de la drogue, qu’elle avait des amants et était très active sexuellement, et qu’elle venait de tomber enceinte. Le but de sa visite : Me demander de convaincre sa fille de se faire avorter. 

C’était un scénario auquel j’étais habituée. Des parents m’appelaient ou venaient me voir à la clinique. Ils essayaient de me convaincre que l’avortement était la meilleure solution pour leur fille. J’étais facilement convaincue: J’étais sûre qu’une adolescente n’avait pas besoin d’être mère. J’étais sûre que l’avortement était toujours ce qu’elles pouvaient faire de mieux.

Mon ami et sa fille vinrent me visiter à la clinique, et quand je vis la jeune fille, j’étais absolument certaine qu’elle avait besoin d’un avortement. Elle avait des tatouages partout sur ses bras et sur sa poitrine. Je pouvais deviner que c’était pour couvrir des cicatrices. Elle avait les cheveux teints en noir, des traces de trous dans la figure où il y avait des boucles auparavant, et il semblait qu’elle n’avait pas pris de douche depuis longtemps. Oui, cette fille n’avait pas besoin d’être mère. Elle ne pouvait prendre soin d’elle-même, encore moins d’un bébé. Elle avait 18 ans… n’avait pas de travail, pas d’argent. Elle échouait ses cours à l’école, se droguait, fréquentait des personnes de mauvaise réputation, sans parler de son père qui l’avait menacée de la chasser de la maison familiale si elle ne se faisait pas avorter.

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Par contre, je voyais qu’elle ne voulait pas l’avortement. J’essayais d’ignorer les larmes qui commençaient à couler de ses yeux. Je m’étais convaincue qu’elle ne savait pas ce qu’elle voulait ou ce qui serait le mieux pour elle.

L’homme et sa fille revinrent deux jours plus tard pour procéder à l’avortement. Les examens furent complétés, la paperasse remplie et signée, l’argent collecté. Je me rappelle qu’elle me demanda de lui tenir la main pendant l’opération. Je sentais qu’elle était très anxieuse. « Ça ne prendra que cinq minutes », lui dis-je, essayant de la rassurer.

Puis nous l’avons conduite dans la salle d’opération. Les instruments de surveillance furent branchés, les sédatifs furent administrés. A cause des drogues dont son corps était accoutumé, il fallait lui donner une plus grande dose de sédatifs. L’échographie montra qu’elle n’était enceinte que de dix semaines. Ouf, j’étais rassurée, car nous pouvions l’avorter à notre clinique au lieu de l’envoyer ailleurs. Je voulais que nous nous occupions de ce cas particulier car je connaissais son père.

La procédure fut complétée en quelques minutes, et je poussai sa chaise roulante jusqu’à la salle de récupération. Je lui mis une couverture chaude, lui ai haussé les jambes et l’ai laissée se reposer. Je savais que l’infirmière qui travaillait dans cette salle la déchargerait dans à peu près vingt minutes, et j’avais donc décidé de revenir la voir à ce moment.

Quinze minutes plus tard, je retournai dans la salle de récupération. Elle dormait toujours. La salle était pleine de patientes, et donc l’infirmière demanda mon aide pour la rhabiller et lui donner les instructions de départ. J’avais fait cela des centaines de fois auparavant et je le fis volontiers. Je pris son sac en papier brun et m’assis sur un tabouret près d’elle et me mis à la réveiller. Après lui avoir expliqué la démarche à suivre, je vérifiai ses signes vitaux. Tout semblait normal et elle dit être capable de se lever. Je pris son bras pour l’aider, et, pendant qu’elle se levait, j’entendis un bruit de liquide tomber en trombe sur le plancher. Je regardai le sol et vit du sang partout. Cela coulait le long de sa jambe, comme de l’eau d’un robinet. Je regardai sa figure et vit qu’elle était extrêmement pale. On dirait qu’elle allait s’évanouir, ou vomir. Je commençai à crier pour appeler l’infirmière… elle était sortie pour une minute pour prendre une collation. Je remis la fille dans sa chaise. Je savais que nos deux salles d’opération étaient pleines. Je devais la ramener dans une des salles d’opération pour que le médecin l’examine. Je pris une chaise roulante dans le couloir et continuai à crier à l’aide.

Finalement, la bouche pleine de nourriture, je vis l’infirmière retourner nonchalamment dans la pièce. Quand elle me vit, elle réalisa qu’il y avait urgence, car j’avais sûrement un air de panique. J’avais marché dans le sang un peu partout sur le plancher. Les empreintes sanglantes de mes pieds étaient partout. Ça ressemblait à une scène de crime. Je mis la jeune fille dans la chaise roulante et elle s’évanouit.

Le médecin venait de compléter un avortement sur une autre patiente dans la salle d’examen numéro 2, et donc j’ai su qu’il fallait conduire la fille dans cette pièce immédiatement. Mais il y avait tout ce sang dans la salle de récupération. Je dis à l’infirmière de rester avec la jeune fille. Je revins en courant à la salle de récupération, pris deux poignées de tampons absorbants bleus et commençai à les répandre sur le plancher. Je ne pouvais tout nettoyer pour le moment, mais je pouvais au moins cacher les traces de sang.

On porta la jeune fille hors de sa chaise et l’étendit sur la table d’examen. Le sang continuait de couler avec un débit effrayant. L’assistante du médecin mit la sonde de la machine à écographie sur l’abdomen de la patiente, et l’image qu’on put voir de l’utérus était toute noire… c’était rempli de sang. Le médecin prit la pompe à aspirer et commença à aspirer le sang. En quelques secondes, nous vîmes l’utérus se remplir de nouveau de sang. On aspira encore… encore plus de sang rejaillit. Le médecin avait rempli un contenant entier de sang. J’enlevai le tube du contenant, pris le contenant et courus dans le laboratoire pour jeter le sang dans un sac de déchets biologiques. Le sang éclaboussa mes bras et ma blouse. Je retournai en courant à la salle d’opération et rebranchai le contenant au tube.

La jeune fille reprit conscience, mais pas complètement. Je savais qu’il fallait appeler une ambulance. Je suppliai qu’on appelle. « NON. Pas d’ambulance », répondit le médecin. Ils injectèrent plusieurs doses de sédatifs à la jeune fille. Je savais que c’était beaucoup plus que la dose maximale, mais ils continuèrent à lui injecter encore plus de sédatifs. Sa pression artérielle était dangereusement basse. Je regardai mon superviseur et dis : « S’il te plait, laisse-moi appeler une ambulance ». Elle répondit rapidement : « Nous ne pouvons nous permettre d’avoir une ambulance arriver dans notre stationnement, avec tous les manifestants à l’extérieur. » Je lui répliquai à haute voix : « Je ne peux pas me permettre que la fille de mon ami meure sur cette table. » Le médecin se mit alors à injecter à la patiente un produit coagulant, directement dans le col de l’utérus. Il appliqua aussi des couches et des couches de gaze dans son utérus.

Enfin, après environ une heure, le saignement s’est arrêté. Le médecin avait perforé l’utérus de la patiente pendant la procédure d’avortement. Je pris une serviette humide et nettoyai son corps. Je voulais faire disparaître toutes traces de sang. Je l’ai ramenée ensuite à la salle de récupération.

Je savais que nous devions nettoyer la salle d’examen. Nous avions d’autres patientes à venir. Nous étions en retard sur notre horaire à cause de cet incident. En retournant à la salle d’examen, je me souviens avoir laisser échapper un cri de surprise. La salle ressemblait à une zone sinistrée. Il y avait des tampons pleins de sang partout sur le sol. On voyait des éclaboussures de sang partout. Le bout de la table d’opération était couvert de sang coagulé. L’appareil à écographie en était également recouvert. Je ne savais par où commencer. Après environ 30 minutes, la salle revenait à son état normal. Notre réceptionniste entra pour nous informer que le père de la jeune fille s’impatientait. Il voulait s’assurer que tout allait bien. Je ne pouvais pas lui avouer la vérité. Avec tous les sédatifs qu’elle avait reçus, j’ai pensé que la jeune fille ne se souviendrait de rien. J’étais couverte de sang, et je devais donc me changer avant d’aller parler au père. Heureusement, j’avais des vêtements de rechange pour des situations telles que celle-là.

Je me suis changée et me suis dirigée vers la salle d’attente. J’ai ensuite rassuré mon ami que tout allait très bien. Je lui dis que nous étions très occupés, ce qui causa beaucoup de retard. Il accepta cette réponse… comment pourrait-il penser qu’une amie lui mente.

Une autre heure plus tard, je m’aperçus que la jeune fille n’était plus dans son siège de salle de récupération. Je fus très heureuse de constater qu’elle était en train de s’habiller et qu’elle s’apprêtait à partir. « Nous avons évité le pire », me dis-je. Mais le fait de ne pas avoir appelé l’ambulance lorsque c’était clairement nécessaire me dérangeait toujours. Mais, continuant ma pensée, je me dis : « Bon, elle ira bien. Et ma patronne avait raison. Les manifestants auraient tellement apprécié voir une ambulance arriver aux portes de la clinique. Il ne fallait pas leur donner des motifs supplémentaires pour nous dénigrer ».

Après qu’elle se soit rhabillée, je m’assis à table avec elle, pendant qu’elle mangeait des biscottes et buvait du jus. Je lui ai demandé comment elle se sentait. Elle me dit être très fatiguée… et qu’elle était surprise que les sédatifs avaient eu un effet sur elle. Je me réjouis qu’elle ne se souvienne de rien. Nous nous en sommes bien tirés cette fois-ci. Je l’ai accompagnée à la sortie, l’ai confiée à son père, et ils partirent. Nous n’avions pas besoin d’en parler. C’était réglé.

Quelques mois plus tard, je reçus un appel de cette jeune femme. Elle commença à me confier des détails pénibles sur sa vie… des choses que j’avais du mal à croire au tout début. En résumé, elle me dit avoir souffert d’inceste, aux mains de son père… mon ami. Il s’avérait que je le connaissais très mal.

Elle vint habiter avec Doug et moi pour un certain temps. Elle venait chez nous et réorganisait sa vie. Puis elle repartait et retombait dans son style de vie dangereux. Puis elle revenait. Je me disais qu’un jour elle s’en sortirait pour de bon. Mais elle se faisait jeter en prison. Et je payais sa caution. Je n’acceptais pas de l’abandonner. Avec le temps, elle est devenue comme ma petite sœur, et j’avais de plus en plus d’affection pour elle. Je ressentais le besoin de la protéger. Tant de personnes lui avaient fait du mal. Et dans le fond de ma pensée, je sentais que, moi aussi, je lui avais fait du mal.

Cette relation a continué ainsi pour plusieurs années. Avec le temps, les choses allaient mieux, et j’étais très fière d’elle. Elle n’était pas toujours commode, mais je savais qu’éventuellement sa vie serait un succès.

En janvier 2012, je reçus un appel d’elle, un matin, de bonne heure. Doug et moi étions en chemin vers une marche pro-vie à San Francisco (je m’étais ralliée au mouvement pro-vie trois ans auparavant). Au moment de l’appel, nous étions en auto, en direction de l’aéroport. J’étais enceinte de mon fils Alex. Quand je répondis à l’appel, je savais que quelque chose n’allait pas.

« Je suis enceinte », dit la jeune femme. Je n’étais pas prête à entendre cela à 8 :00 du matin… pas d’elle. J’ai regardé Doug et lui ai rapporté ce qu’elle m’avait dit. Je voulais faire attention à ma réaction et lui ai demandé alors : « Comment te sens-tu? » Elle me dit avoir très peur, mais qu’elle voulait garder l’enfant. Elle me dit ne pas savoir comment elle allait s’occuper d’un bébé, mais qu’elle ne voulait pas un avortement. J’étais rassurée. Je lui ai demandé combien de temps elle était enceinte, et je me suis rendu compte que son bébé avait juste deux semaines de plus que le mien. On commença à parler de ce qu’on pouvait faire. Peut-être qu’elle pourrait contacter une agence pour faire adopter son bébé. Mais la jeune femme voulait que Doug et moi adoptions son bébé. J’ai pensé que c’était là une merveilleuse idée. Je lui dis que nous allions nous enquérir sur la démarche à suivre pour une adoption privée. Je me souviens de la dernière chose que je lui avais dite au téléphone : « Je serai de retour dans deux jours. Ne t’inquiète pas. Nous discuterons de tout ça en famille quand nous serons rentrés. Nous t’aimons beaucoup.»

Après l’appel, Doug et moi étions en silence pour deux minutes. Nous aurons deux bébés …. à deux semaines d’intervalle. Nous absorbions cette nouvelle réalité. Puis Doug dit : « Ça sera super! Ça sera comme si on avait des jumeaux! » Je ris de son optimisme. Mais oui, ça serait très bien. Un bébé c’est toujours très bien.

Une fois arrivés à San Francisco, nous avons parlé à des avocats que nous connaissions au sujet de l’adoption. Cela semblait vraiment facile. Doug et moi devenions de plus en plus enthousiastes. Tout semblait concorder. Je voulais qu’elle parle quand même avec un conseiller en adoption. Je voulais qu’elle soit à l’aise avec tout cela, et je me suis donc mise à organiser cette rencontre.

Deux jours plus tard, nous étions de retour au Texas. J’ai appelé la jeune fille pour lui annoncer notre retour. Pas de réponse. Je me dis qu’elle était au travail. Je lui ai laissé un message lui disant que je la rappellerai plus tard. J’ai rappelé. Toujours pas de réponse. J’ai laissé un autre message. Je commençais à me sentir fiévreuse. J’essayais de chasser mes craintes.

Je ne pouvais presque pas dormir cette nuit-là. Je me suis réveillée et ai fait un nouvel appel. Pas de réponse. Je savais. Je devinais en moi-même ce qui s’était passé. Elle s’est fait avortée. Je chassais cette idée de ma tête, je ne voulais pas y penser. Mais je le savais. Un autre appel. Un autre message. Encore, et encore.

Trois jours s’écoulèrent. Elle appela enfin. Elle pleurait. « Tu vas me haïr pour ce que j’ai fait. » étaient ses premières paroles. Je me souviens lui avoir répondu tout en ravalant mes propres sanglots : « Je ne te haïrai jamais. »

« J’ai eu un avortement. » Je sentis comme mon cœur s’arrêter de battre pour une seconde. J’étais bouche bée. Elle dit qu’elle allait passer me voir.

Quelques minutes plus tard, je l’entendis rentrer. Je voulais l’embrasser… mais je voulais aussi la gifler. Je voulais lui dire que tout irait bien… mais en même temps crier à pleine voix : « Comment as-tu pu faire ça ». Elle savait que nous allions tout faire pour prendre soin d’elle et de son bébé. Je détestais son égoïsme. Je savais pourquoi elle avait fait cela. Elle ne voulait pas changer sa vie. Elle ne pouvait pas accepter d’arrêter de boire et de faire la fête pendant neuf mois. Je sentais comme si elle m’avait volé quelque chose.

Je mis un frein à mes critiques dès que je la sentis dans mes bras. Elle sanglotait. Je me rendis compte à cet instant que le pourquoi de la chose n’avait pas d’importance. Il fallait que je me concentre sur elle à présent. Il fallait que je l’accueille dans sa misère.

Nous nous sommes assises sur le divan, et elle mit simplement la tête sur mes genoux. Je mis mes doigts dans ses cheveux. Il n’y avait rien à dire. Je sentais que nous étions là en silence pour une éternité. Son bébé n’était plus avec nous. On ne pouvait rien changer maintenant.

Elle me confia que son copain insista pour qu’elle se fasse avorter. J’ai pensé à ma propre vie. Je connaissais bien ce sentiment. Moi aussi j'avais eu un copain qui m’avait poussé à me faire avorter, il y a longtemps. Je la voyais comme ma petite sœur. Mais au lieu d’apprendre de mes erreurs, comme je l’aurais espéré, elle a répété tous les faux pas que j’avais fait… relations instables, copains qui essaient de nous contrôler, et deux avortements.

Je me demandais si les choses auraient pu se passer autrement : Si je lui avais dit la vérité sur son premier avortement? Et si je n’avais pas caché ce qui s’était passé? Et si elle savait tous les détails horribles que je gardais secrets?

Je songeais que c’était peut-être là ma punition. Je l’avais convaincue de tuer son premier bébé. Et maintenant elle tue son deuxième enfant… le bébé que j’avais commencé à aimer en quelques jours… un bébé que j’allais élever comme le mien. Peut-être que Dieu me rendait la pareille pour ce que j’avais fait. Mais je savais que Dieu ne fait pas ce genre de choses. J’ai donc chassé  l’idée de ma tête.

Il y avait deux éléments dans sa décision d’avorter son bébé : La liberté et le secret. Sa liberté… mon secret. Elle avait droit de savoir ce qui s’était vraiment passé lors de son premier avortement. Elle avait droit de savoir comment nous avions blessé son corps. Mais j’étais trop lâche pour le lui dire.

Depuis ce temps-là, je lui ai révélé tout ce que j’ai écrit ci-dessus. Mais malheureusement, c‘était trop tard. A présent, elle et moi partageons cette histoire avec vous, en espérant que cela vous invitera à révéler les secrets que vous gardez en vous. L’Écriture aborde clairement le sujet des secrets. Lorsque nous cachons des secrets dans nos âmes, nous donnons du pouvoir à Satan.

Peut-être que vous aussi avez eu un avortement. Peut-être avez-vous essayé de convaincre une amie de se faire avorter. Peut-être avez-vous conduit quelqu’un de votre famille à une clinique d’avortement. Et peut-être qu’il y a maintenant un secret entre vous deux. Le secret a changé la vie de mon amie. Les secrets peuvent faire du mal, et ils peuvent conduire à la mort. Si je n’avais pas caché ce qui s’était vraiment passé à mon amie, peut-être que son enfant serait vivant en ce moment. Nous aurions eu un autre enfant dans notre famille. Mes enfants auraient eu un autre frère ou une sœur. Qui sait?

Abby Johnson est l’ancienne directrice d’un centre d’avortement Planned Parenthood, à Bryan, au Texas. Après avoir été témoin d’un avortement guidé par échographie, Abby se convertit à la cause pro-vie. Elle est maintenant une défenseure assidue de l’enfant à naître. Depuis son départ de Planned Parenthood, Abby a créé une organisation sans but lucratif dont le but est de rejoindre les hommes et femmes travaillant dans le secteur de l’avortement, et de les aider à quitter leur travail en leur fournissant les ressources matérielles et spirituelles nécessaires.



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