Entrevue avec Abby Johnson au sujet du film « Unthinkable »
Abby Johnson.
Message écrit par un lecteur de Campagne Québec-Vie — Photo : The John-Henry Westen Channel/YouTube
Bonjour ou bonsoir à tous,
Le titre de mon message « Unthinkable », qui veut dire en français « Impensable », est le titre du film de Abby Johnson qui sera diffusé en première sur la chaîne YouTube de MarchForLifeCanada ce 15 janvier.
Abby Johnson, qui a été responsable d’une clinique d’avortement de Planner Parenthood au Texas pendant 8 ans, a vraiment réalisé l’horreur de l’avortement et a laissé son travail pour se consacrer entièrement à la cause Pro-Vie. Elle est bien connue aux Etats-Unis ainsi qu’au Canada pour promouvoir la vie et exposer les mensonges de ce géant de l’industrie de l’avortement qu’est Planned Parenthood.
Dans le film « Unplanned » inspiré de son livre portant le même titre, Abby raconte son expérience en tant que responsable d’une clinique d’avortement, comment elle a réalisé que l’avortement est le meurtre d’un enfant, comment elle s’est convertie et est devenue militante Pro-Vie.
Le film « Unthinkable » (qui porte bien son nom vous verrez pourquoi) est un film tourné à partir d’un ensemble de témoignages de différentes personnes qui ont soit travaillé dans une clinique d’avortement, soit qu’ils y ont mis les pieds pour subir un avortement, etc. Certaines personnes racontent certaines choses ignorées du grand public qui sont « Impensables ». Ce film fait la lumière sur la triste réalité de l’avortement puisque les intervenants sont des témoins de ce qui se passe réellement entre les quatre murs d’un avortoir.
Lire la suite« Je ne me plierai jamais au mal » : Abby Johnson, militante pro-vie, parle des vaccins contaminés par l'avortement
Abby Johnson
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : screenshot/Catholic Identity Conference (LifeSiteNews)
5 octobre 2021 PITTSBURGH (LifeSiteNews) — L’une des voix pro-vie les plus puissantes au monde a décrié samedi les vaccins liés à l’avortement, dont le scandale culmine maintenant avec le fait que le clergé catholique encourage ce qu’Abby Johnson a qualifié de coopération avec le mal.
Lors de la Catholic Identity Conference à Pittsburgh, Abby Johnson, ancienne directrice de Planned Parenthood devenue militante pro-vie, a expliqué que l’industrie de l’avortement n’est pas la seule à avoir atteint de nouveaux sommets dans son mépris de la vie des mères : la hiérarchie catholique a promu le mal en encourageant l’utilisation de vaccins développés à partir de lignées cellulaires d’enfants avortés, se rendant même complice de la vaccination forcée avec ces vaccins entachés d’avortements.
Abby Johnson a quitté Planned Parenthood voici 12 ans ─ après avoir été fortement secouée alors qu’elle était assistante pour un avortement guidé par échographie ─, mais elle souligne le fait que l’industrie de l’avortement est devenue plus « effrontée » que jamais dans la promotion du meurtre des enfants à naître.
Lire la suiteLe Texas dépense 100 millions de dollars pour aider les femmes enceintes tout en protégeant les bébés de l’avortement
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Prostock-Studio/AdobeStock
Les Texans pro-vie ont multiplié les efforts pour soutenir les mères dans le besoin en prévision du jour où les avortements seront enfin de nouveau interdits.
Ce jour est maintenant arrivé et ils sont prêts à aider.
La loi texane sur le battement de cœur est entrée en vigueur mercredi 1er septembre 2021, interdisant les avortements dès que le battement de cœur d’un bébé à naître est détectable, soit à environ six semaines de grossesse. Si les tribunaux ne la bloquent pas, cette loi pourrait sauver des dizaines de milliers de bébés à naître de l’avortement chaque année.
Entre-temps, les chefs pro-vie envoient un message aux mères : si elles le désirent, elles pourront bénéficier d’un accompagnement pendant leur grossesse.
« Aujourd’hui nous avons de l’espoir pour les milliers de bébés dont la vie sera sauvée, mais nous avons aussi de l’espoir pour leurs mères », a déclaré Chelsey Youman, directrice législative de Human Coalition. « Le Texas a passé des décennies à créer un vaste système de soutien aux femmes enceintes pour ce jour précis ».
Selon Chelsey Youman, Human Coalition, qui gère un réseau de cliniques pro-vie à travers les États-Unis, sait qu’il y a beaucoup de travail à faire, mais tous les membres de son organisme sont prêts à aider les femmes à accéder aux soins de santé, au soutien émotionnel, aux ressources et à l’assistance pour créer un environnement sûr et stable pour elles-mêmes et leurs familles.
« Il existe plus de 2 700 organisations à but non lucratif, comme Human Coalition, qui s’engagent aux côtés des femmes enceintes pour leur fournir des solutions permanentes telles que les ressources et l’assistance dont elles ont besoin pour mener une vie saine et stable avec leurs enfants », a-t-elle déclaré.
Lire la suiteUne centaine de femmes — dont Wanda Półtawska, amie de Jean-Paul II — appellent au rejet des vaccins «souillés» par l’avortement
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Photo : Freepik
Un groupe international de près de cent femmes — médecins, religieuses consacrées et responsables et militantes pro-vie — ont lancé un appel aux chrétiens et à toutes les personnes de bonne volonté pour que l’on cesse de justifier moralement l’utilisation de vaccins « souillés par l’avortement », c’est-à-dire ayant recours pour leur développement, leur production ou leur contrôle à des lignées de cellules provenant de bébés avortés. La déclaration, que j’ai moi-même eu l’honneur de signer, souligne que le fait de ne pas s’opposer à cette pratique alimente et fait avancer la culture de la mort à travers le trafic et l’exploitation de bébés avortés à des fins d’expérimentation médicale.
Sa publication initiale en anglais a été faite par le vaticaniste Edward Pentin.
Parmi les signataires, originaires de 25 pays de par le monde, figure le docteur Wanda Półtawska [...], médecin polonais centenaire, amie personnelle de feu le pape Jean-Paul II et victime d’expériences pseudo-médicales menées par le médecin personnel d’Adolf Hitler dans le camp de concentration nazi de Ravensbrück. Le Dr Półtawska, également spécialiste en psychiatrie, aujourd’hui âgée de 100 ans, a consacré ces 70 dernières années à œuvrer pour la vie et pour la famille.
On notera aussi la présence, parmi les signataires, de trois anciens membres de l’Académie pontificale pour la vie : le Dr Pilar Calva (Mexique), Mercedes Wilson de Arzu (Guatemala) et Christine de Marcellus Vollmer (Venezuela). Ainsi que de l’Allemande Gabriele Kuby, amie de Benoît XVI.
Parmi les autres signataires figure Abby Johnson, une militante américaine anti-avortement qui a travaillé comme directrice de clinique pour Planned Parenthood jusqu’en 2009, et dont les mémoires ont servi de scénario pour le film Unplanned de 2019 ; et sœur Deirdre Byrne, ancienne chirurgienne générale militaire et ancienne missionnaire qui a servi au Kenya, en Afghanistan, en Haïti, en Irak et au Soudan, et dont la prise de position en faveur des enfants à naître a attiré l’attention de la nation américaine en août 2020.
L’opposition aux vaccins développés ou produits au moyen de cellules fœtales obtenues lors d’avortements a déjà suscité la controverse en France et ailleurs, autour de la question de savoir si le recours aux vaccins constitue une coopération au mal, et à quel degré. Le pape et les instances vaticanes ont implicitement ou ouvertement rejeté cette opposition en allant jusqu’à dire que la réception du vaccin constitue un devoir de charité pour le catholique.
Lire la suiteL’Américaine Abby Johnson mobilise les Polonais contre l’avortement
Par Olivier Bault (Présent)
Connue mondialement depuis la sortie du film Unplanned, basé sur son histoire telle qu’elle l’a racontée dans le livre du même nom, la militante pro-vie américaine Abby Johnson était en Pologne du 11 au 15 février. Cette ancienne directrice de clinique-avortoir de Planned Parenthood (nommée « employée de l’année en 2008 ») s’est convertie à la défense de la vie en 2009 après avoir assisté à un avortement réalisé avec échographie sur un enfant à la 13e semaine de grossesse, puis s’est convertie à la foi catholique en quittant l’Eglise épiscopale (qui est ouvertement pro-avortement et pro-LGBT) en 2012. Elle est aujourd’hui mère de huit enfants et dirige l’organisation And Then There Were None spécialisée dans l’aide aux employés et personnels médicaux souhaitant quitter l’industrie de l’avortement (près de 560 personnes aidées à ce jour), mais elle est aussi très engagée dans l’aide aux femmes enceintes en difficulté. Elle milite en outre aux Etats-Unis et dans le monde en faveur de l’interdiction de l’avortement.
En Pologne, Abby Johnson s’est exprimée dans plusieurs églises du pays, y compris à l’important sanctuaire de la Providence divine de Lagiewniki, à Cracovie. Le dernier jour de sa tournée polonaise, elle participait à Varsovie à une conférence à la Diète où elle avait été invitée par le groupe parlementaire pour la vie et la famille. Abby Johnson s’en est alors pris à ces gens qui recherchent le « compromis » sur l’avortement, appelant les Polonais à voter pour les politiciens inconditionnellement pro-vie. Certes, a-t-elle convenu, la législation polonaise est bien meilleure que la législation américaine en ce qui concerne la protection du droit à la vie. « Mes amis, je suis ici aujourd’hui pour vous mettre en garde », a-t-elle toute fois lancé aux quelque 350 personnes réunies, parmi lesquelles votre correspondant, « vous pouvez penser “nous avons une meilleure loi” et “nous protégeons mieux nos enfants”, mais des compromis ont été passés même ici, en Pologne. Il y a toujours trois raisons qui permettent de déchiqueter des enfants innocents dans le ventre de leur mère. » Abby Johnson faisait allusion aux grossesses issues d’un viol, comme celle qui a donné naissance à son fils Jude, qu’Abby et son mari ont adopté en 2015 alors qu’il était un nouveau-né.
Elle faisait aussi allusion aux grossesses mettant en danger la santé physique ou la vie de la femme enceinte, qui sont des cas exceptionnels, mais surtout aux avortements eugéniques, dont une majorité, en Pologne comme ailleurs, concerne des enfants avec trois chromosomes 21 ou avec d’autres syndromes compatibles avec la vie. Or ces avortements sont généralement réalisés à un stade tardif, durant le deuxième trimestre de grossesse ― autorisés jusqu’à la fin du deuxième semestre de grossesse en Pologne, ils sont sans limite de délai en France –, et la militante américaine a raconté à l’assistance médusée comment, de l’aveu même de sages-femmes polonaises qui lui avaient livré leur témoignage trois jours plus tôt, des enfants sont noyés dans un seau rempli de formol sans aucune forme d’anesthésie quand ils ont le malheur de sortir vivants du ventre de leurs mères après un avortement raté (ce qui arrive assez régulièrement avec les avortements tardifs, et pas seulement en Pologne).
« Pouvez-vous imaginer une mort plus douloureuse pour un enfant ? », a demandé l’ancienne directrice de clinique de Planned Parenthood. « Cela se passe ici, dans vos hôpitaux, en Pologne. Le problème de l’avortement vous concerne aussi [...] Il y a eu des compromis de faits en Pologne, dans votre Parlement », a poursuivi Abby Johnson en appelant les Polonais à exiger de leurs députés qu’ils votent le projet de loi citoyen bloqué au Parlement depuis début 2018 par la majorité PiS. Un projet de loi visant à interdire les avortements eugéniques qui avait pourtant recueilli plus de 800 000 signatures dans ce pays de 38 millions d’habitants.
Son appel sera-t-il entendu par les Polonais ? Il a en tout cas été relayé dans de nombreux médias de droite. En outre, le Tribunal constitutionnel a été saisi une nouvelle fois le 23 décembre dernier par un groupe de 119 députés de la Diète (sur un total de 460) qui remettent en cause la constitutionnalité de la clause de la loi polonaise de 1993 autorisant les avortements en cas de maladie ou anomalie grave et incurable de l’enfant à naître, c’est-à-dire ceux que l’on qualifie justement d’avortements eugéniques. La saisine précédente, réalisée en 2017, n’avait pas été examinée et s’était éteinte avec la fin de la législature en cours en octobre dernier. Rappelons par ailleurs que le président Andrzej Duda, candidat à sa propre réélection en mai prochain, s’est engagé à ne pas opposer son veto à une éventuelle loi interdisant les avortements eugéniques. S’il est un pays européen où l’Américaine Abby Johnson a une chance d’être entendue après le succès du film Unplanned, c’est bien la Pologne. Egalement présent, le défenseur des droits des enfants Mikolaj Pawlak a fait remarquer qu’une telle conférence n’aurait pas pu avoir lieu dans l’enceinte du Parlement d’un pays comme l’Islande ― qui se vante d’avoir éliminé la trisomie 21 ― ou... la France.
Séance de cinéma à Lévis : le film Unplanned
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : PxHere
Yves Gilbert, candidat du Parti Héritage chrétien dans la circonscription Bellechasse—Les Etchemins—Lévis, présentera le film Unplanned à Lévis le samedi 12 octobre.
Yves Gilbert, Candidat du
Parti héritage chrétien dans
la circonscription Bellechasse
—Les Etchemins—Lévis.
Le film Unplanned raconte l’histoire de la conversion d’Abby Johnson, ancienne directrice d’avortoir et maintenant directrice du groupe pro-vie And Then There Were None qui se consacre à l’aide aux travailleurs de l’industrie de l’avortement qui désirent la quitter.
Message de M. Gilbert à Campagne Québec-Vie :
Bonjour, Monsieur Buscemi nous allons présenter le film Unplanned version originale anglaise à Lévis le 12 octobre prochain, tous sont les bienvenus, entrée gratuite. Pour réservation mon courriel ou texto 1 418 446 5610
Merci et bonne journée.
Yves Gilbert,
Candidat du Parti de l’Héritage Chrétien du Canada.
Unplanned projeté devant le « méga-centre d’avortement » de Planned Parenthood à Washington
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo :
Les dirigeants de cet avortoir n’ont pas dû beaucoup aimer que des pro-vie projettent devant leur établissement le film pro-vie Unplanned, qui montre ce qui se passe réellement dans les cliniques de Planned Parenthood (au Québec une telle projection devrait se faire au minimum à cinquante mètres de l'avortoir). Extrait de LifeSiteNews :
Unplanned, le film racontant la conversion d’Abby Johnson de directrice d’établissement en avortement à celui de militante pro-vie, a été projeté sur le trottoir devant le complexe d’avortement de Planned Parenthood à Washington.
Patrick Mahoney, directeur de Christian Defense Coalition, fortement impliqué dans cette projection inusitée exprime ses pensées, selon LifeSiteNews :
« Montrer Unplanned devant un centre de Planned Parenthood est un témoignage puissant de la dignité de chaque vie et de l’exemple que nous devons tous suivre pour protéger les droits de la personne et mettre fin à la violence dans notre société », poursuit Mahoney. Le film explique aussi pourquoi la Dr Wen a été congédiée alors qu’elle révélait que Planned Parenthood avait « doublé » le nombre d’avortements et négligé les vrais soins de santé féminins.
Un vaste projet à la grandeur des États-Unis :
« Notre espoir est de lancer une campagne à l’échelle nationale pour éventuellement montrer Unplanned devant les centres d’avortement de Planned Parenthood à travers les États-Unis, » a-t-il ajouté.
Le film pro-vie Unplanned restera en salle jusqu'au 25 juillet
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : bru-nO/Pixabay
Le film Unplanned raconte la conversion d'Abby Johnson, de directrice d'un avortoir de Planned Parenthood à catholique pro-vie, directrice du mouvement And Then There Were None, organisme qui a pour but d'aider les travailleurs du domaine de l'avortement le quitter.
Cinémas Guzzo a décidé de garder en salle le film jusqu'au 25 juillet, alors qu'il ne devait être projeté à l'écran que du 12 au 18 juillet.
Subjectivisme journalistique des médias : « Unplanned, un tissu de mensonges »
Par Pour une école libre au Québec — Photo : Maik Meid/Flickr
La pression médiatique ne se relâche pas sur le film Unplanned. Malgré la campagne médiatique et politique contre les cinémas Guzzo qui diffusent Unplanned au Québec, peu de gens se sont mobilisés contre la projection de ce film [...]
Isabelle Hachey de La Presse en rajoute une couche aujourd’hui et intitule sans ambages son article sur Unplanned « Un tissu de mensonges ». Elle reprend les critiques (peut-être fondées) à l’égard du témoignage d’Abby Johnson. L’ennui c’est que son article est uniquement à charge et qu’il ne reprend que les arguments des partisans proavortement sans jamais ne fût-ce qu’évoquer les réponses d’Abby Johnson aux diverses accusations.
Puisque l’information n’est pas facile à obtenir en français, voici notre traduction de la notice Wikipédia sur Abby Johnson uniquement disponible en anglais, elle comprend des éléments que Mme Hachey aurait dû relater. Nous avons aussi précisé, résumant des articles de presse sourcés, quelques points comme le 3 % que représenteraient les avortements pour Planned Parenthood ou la nature des documents produits par Planned Parenthood pour affirmer qu’aucun avortement du type décrit par Abby Johnson n’aurait eu lieu le jour donné.
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Jeunesse
Abby Johnson a grandi à Rockdale, au Texas. Elle est diplômée de la Rockdale High School. Elle a obtenu un baccalauréat ès sciences en psychologie de la Texas A and M University et une maîtrise ès arts en conseil de la Sam Houston State University [2].
Emploi à Planned Parenthood
Bien qu’élevée dans une famille conservatrice opposée à l’avortement, Johnson a commencé à faire du bénévolat pour Planned Parenthood après avoir vu leur stand à une foire du bénévolat dans son université [3]. Elle dit n’avoir jamais entendu parler du groupe auparavant et ne pas avoir su qu’on y pratiquait des avortements et que Planned Parenthood lui a dit alors qu’ils voulaient réduire le nombre d’avortements [3]. Johnson y a fait du bénévolat en 2001 et a accédé par la suite au poste de directrice des services communautaires. Se disant alors « extrêmement pro-choix », elle a travaillé pendant huit ans à la clinique Planned Parenthood de Bryan, au Texas, escortant les femmes de leur voiture à la clinique et finissant par en occuper le poste de directrice [4]. Johnson a régulièrement rencontré des militants de la Coalition pour la vie [Coalition for Life] (désormais connue sous le nom de 40 Jours pour la vie), un groupe local pro-vie qui manifestait devant la clôture de la clinique et a décrit le harcèlement généralisé du personnel de la clinique par ces activistes antiavortement [5]. Décrivant des menaces de mort proférées contre elle-même et sa famille, elle a déclaré : « C’est très effrayant, ce groupe de personnes qui prétendent être ces guerriers de la prière pacifiques, ou peu importe comment ils s’appellent, c’est ironique que certains envoient des menaces de mort. »[5] La clinique de Planned Parenthood a nommé Johnson comme employée de l’année en 2008 [5].
Lire la suiteLe film pro-vie Unplanned sera diffusé par Guzzo au Québec : réaction pro-avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Capture d'écran de la bande annonce d'Unplanned sur YouTube.
Le film pro-vie Unplanned devant être montré dans cinq cinémas Guzzo au Québec, à partir du 12 juillet, l’industrie de l’avortement et les groupes pro-avortement s’agitent parce que ce film montre divers aspects tragiques ou peu ragoûtants de l’avortement, créant donc le risque d’une augmentation de partisans pro-vie. À vrai dire, ils nous qualifient de démagogues, de menteurs, de manipulateurs, de violents, d’irrationnels, etc.
Ces accusations ont été formulées sous la forme d’une lettre ouverte de Véronique Pronovost, doctorante en science politique à l’UQAM et membre du chantier sur l’antiféminisme du Réseau québécois en études féministes (ouf !), lettre portant le titre un tantinet alarmant « Les risques de la normalisation de la rhétorique anti-choix » qui a été signée par divers groupes pro-avortement (dont Québec solidaire et la FFQ) et publié dans La Presse.
Précisons avant de continuer, que le film Unplanned raconte la conversion d’Abby Johnson, d’après le récit qu’elle en a fait dans un livre, de directrice d’avortoir de Planned Parenthood à directrice d’un organisme pro-vie. Il paraît que Cinémas Guzzo prévoirait traduire le film en français.
Parce que le député fédéral pro-vie Brad Trost et l’actrice jouant le rôle d’Abby Johnson dans le film, Ashley Bratcher, disent sur Twitter que ce film aidera les Canadiens à comprendre dans le monde de l’avortement, notamment dans les avortoirs, les signataires de la lettre ouverte affirment que le film est déjà utilisé comme argument pour le soutien à la « création de lois restreignant le droit à l’avortement au Canada ». Remarquez que l’avortement, ce meurtre abominable, ne saurait être un droit.
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