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MeToo : Les hommes prennent leur distance des femmes

Par Patrice-Hans Perrier (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : Yahoo, Le Monde et The Washington Times/Voici la source de la photo : CC0

Craignant la délation à tous crins, les hommes d’affaires de Wall Street ont décidé de s’isoler de leurs collègues féminines.

Prenant la parole afin de dénoncer l’état d’une certaine omerta qui pouvait favoriser la violence masculine, beaucoup de femmes se sont engouffrées dans un train qui ne semble pas sur le point de ralentir. En effet, le mouvement #MeToo s’est répandu comme tache d’huile aux quatre coins d’une toile qui est en passe de devenir une véritable matrice de délation.

La chasse à l’homme est ouverte

Profitant de l’engouement qu’a suscité ce mouvement, un nombre croissant de femmes utilisent les médias sociaux pour « balancer leur porc » dans les filets d’une gigantesque campagne de délation où les violeurs et les dragueurs sont pratiquement tous mis dans le même panier.

Ce mouvement de dénonciation à grand déploiement aurait, surtout, fait des victimes parmi les hommes qui occupent des positions importantes dans la hiérarchie socioéconomique. L’agence de presse Bloomberg nous apprenait, lundi, que les cadres actifs sur Wall Street ont tellement été échaudés par ce mouvement qu’ils évitent, autant que faire se peut, tout contact avec la gent féminine sur les lieux de travail et même après le travail.

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Un entretien mené par cette agence, auprès d’une trentaine de cadres supérieurs, accrédite l’idée que le mouvement #MeToo serait en train de mettre en place une véritable « ségrégation des genres ».

Le gibier se cache

Un des conseillers qui animaient les rencontres a été jusqu’à dire que les participants lui ont confirmé que ce mouvement de troupes a fini par « créer le sentiment permanent de marcher sur des œufs ». Un autre participant aurait affirmé que le processus d’embauche d’une femme peut même représenter « un risque difficile à évaluer ».

Les cadres et tout le personnel de direction seraient presque plongés dans une sorte de psychose collective. La peur d’être accusé, ne serait-ce que de la moindre incartade de comportement, fait que certains iront jusqu’à réserver une chambre d’hôtel située à un autre étage et feront tout pour éviter les tête-à-tête avec une collègue dans le cadre d’un voyage d’affaires.

Bref, beaucoup de cadres supérieurs ont tellement peur d’être accusés de quoi que ce soit qu’ils refusent de prendre sous leurs ailes une femme afin de lui prodiguer des conseils dans le cadre d’un mentorat. Certaines féministes poussent les hauts cris : ce repliement des hommes sur eux-mêmes pourrait, à terme, compromettre de nombreuses carrières féminines.



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