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Mario Roy de la Presse et le "contrôle" des naissances

Le journaliste Mario Roy, dans la Presse du 23 août 2011, reconnaît que la terre est capable de loger et nourrir une population atteignant bientôt 7 milliards d’êtres humains. Il reconnaît aussi que le taux de croissance de la population mondiale a chuté de moitié depuis 50 ans, s’établissant à 1,1% aujourd’hui (et l’on peut raisonnablement croire que cette chute va s’accentuer au fur et à mesure que les pays plus pauvres vont se développer). Il admet également que sur de larges parties de la planète, la population est en nette décroissance sans l’apport de l’immigration. On pense ici à l’Europe et à l’Amérique du Nord.

En fait, ce qui cause problème, selon lui, c’est l’Afrique : « On voit bien que c’est en Afrique, où sévit en outre la faim, que se trouve le nœud du problème démographique. » Et comme « solution », M. Roy applaudit à l’initiative du Fonds de l’ONU pour la population, une campagne « largement axée sur un contrôle responsable des naissances et sur l’accès à l’avortement. » Le mot « contrôle » est très bien choisi. Il est manifeste que l’on ne veut pas affronter les vrais problèmes mais bel et bien « contrôler » les peuples africains.
 
M. Roy avoue candidement qu’il faudra beaucoup de courage pour aller à l’encontre « du poids des traditions et des rigidités sociales de beaucoup de pays touchés par la surnatalité ». Qu’en pense les populations concernées? Considèrent-t-elles vraiment l’amour de la famille et des enfants comme une « rigidité sociale », ou bien plutôt comme leur plus grande richesse?  Dans la tragique histoire de la Somalie, qui n’a pas vu ses mères de famille voulant donner leurs enfants aux blancs de passage pour que leurs enfants survivent? Qui sommes-nous pour juger cet amour inconditionnel qui donne sa vie pour ses enfants. Qui sommes-nous pour leur dire qu’ils sont trop nombreux?  Nous sommes capables de les nourrir avoue M. Roy. Mais ce n’est pas la solution préconisée par l’ONU…
 
Oui, on ne peut nier les problèmes réels de certains pays pauvres du monde, mais la solution n’est pas notre contrôle des naissances, mais d’apporter ce qui est nécessaire à la subsistance et à l’instruction de ces peuples pour que le droit des parents de décider, en pleine connaissance de cause, du nombre de leurs enfants, en prenant leurs responsabilités devant tous, soit respecté.  Alors nous aiderons vraiment ces populations, plutôt que de vouloir les compter, les soupeser et les condamner comme étant trop nombreuses! Que cela nous plaise ou non, les peuples africains ont pleinement le droit de choisir d’avoir un taux moyen de fécondité de 4,8 enfants par femme.
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