L’eugénisme et la véritable histoire de la campagne pour l’avortement en Grande-Bretagne (2)
Par Ann Farmer (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wellcome Library/Wikimedia Commons
En 1926, le nombre de décès attribués à l’avortement criminel était de 431 ; en 1936, il était de 383, pour tomber à 307 l’année suivante [1] ; l’enquête Birkett a conclu que « la fréquence de l’avortement n’a pas augmenté de manière appréciable ». Néanmoins, grâce aux allusions des militants à des « connaissances secrètes » sur la prévalence de l’avortement clandestin — bien que leurs informations fussent de sources secondaires — même les opposants étaient persuadés de l’existence d’un énorme problème, et l’enquête, dont le président était un sympathisant de l’avortement [2], a déclaré que « l’impression générale » dans les « cercles médicaux, policiers et sociaux » était que l’avortement criminel était récemment devenu « plus fréquent ». [3]
Cependant, les statistiques peuvent être trompeuses — aujourd’hui, on prétend parfois qu’une femme sur trois a subi un avortement, alors qu’en réalité une proportion plus faible en a subi plusieurs. Dans les années 1930, certaines régions ne voyaient pas de cas d’avortement criminel pendant des années, car ils tendaient à se concentrer dans les quartiers pauvres des villes, repaires de prostituées et de criminels [4], ainsi que dans les ports de mer, où les marins de passage constituaient une source de revenus pour les prostituées. [5]
Cependant, les affirmations mensongères des activistes se sont retournées contre eux lorsque des personnes non impliquées dans leur campagne ont suggéré des moyens d’aider les femmes à éviter l’avortement plutôt que de le légaliser. Les militants ont fait valoir que pour chaque avortement mortel pratiqué dans les ruelles, il devait y avoir de nombreux avortements « réussis », mais que, de par sa nature même, l’avortement était si dangereux qu’il ne pouvait y avoir de problème « énorme mais invisible » : hormis les potions douteuses, l’intervention directe dans l’utérus risquait d’entraîner des blessures graves ou la mort de la mère. Les manifestants d’aujourd’hui qui brandissent des cintres en fil de fer pour mettre en garde contre les restrictions à l’avortement légal semblent ne pas se rendre compte que dans les années 1930, les femmes pauvres ne fréquentaient pas les nettoyeurs à sec ; les cintres étaient un luxe, et les pauvres gardaient généralement leurs vêtements dans un coffre, ou les suspendaient à un crochet derrière la porte, pressant leurs tenues du dimanche en les plaçant sous le matelas. Les contestataires modernes supposent également que les femmes pauvres possédaient des connaissances gynécologiques détaillées leur permettant de s’avorter secrètement, alors qu’aujourd’hui encore, les tampons comportent des diagrammes biologiques pour faciliter leur installation.
Lire la suiteLa surpopulation : un vieux mythe réfuté
Par Aidan Grogan (American Institute for Economic Research) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Konstantin Shishkin/Adobe Stock
Le prince Philip a déclaré un jour : « Au cas où je me réincarnerais, j’aimerais revenir sous la forme d’un virus mortel, afin de contribuer à résoudre le problème de la surpopulation. » Le défunt duc d’Édimbourg est décédé en 2021, mais le sentiment hystérique qu’il exprimait à propos de la surpopulation perdure.
Un sondage YouGov a révélé que les préoccupations liées à la surpopulation sont largement répandues parmi les adultes de la planète, près de la moitié des Américains interrogés estimant que la population mondiale est trop élevée. Ce point de vue est partagé par 76 % des Hongrois et 69 % des Indiens, selon le sondage.
La surpopulation et les catastrophes écologiques ont été les thèmes de nombreuses superproductions cinématographiques, dont ZPD (1972), Soleil vert (1973), Idiocracy (2006) et Elysium (2013). Les médias grand public ont à maintes reprises promu l’idée apocalyptique auprès du public, avec des titres tels que « La science prouve que les enfants sont mauvais pour la Terre. La morale nous suggère d’arrêter d’en avoir » (NBC News). Le magazine progressiste Fast Company a publié une vidéo intitulée « Pourquoi avoir des enfants est la pire chose que vous puissiez faire pour la planète ».
La théorie de la surpopulation et l’idée collectiviste selon laquelle la reproduction humaine doit être limitée, même par la force, ne sont pas nouvelles. Elles sont apparues pour la première fois dans l’ancienne épopée mésopotamienne d’Atrahasis, où les dieux contrôlent la population humaine par la stérilité, l’infanticide et la nomination d’une classe de prêtres chargés de limiter les naissances.
Lire la suiteHenry Kissinger, instigateur du contrôle des populations
Henry Kissinger.
Par Steven Mosher — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : U.S. Department of States/Wikimedia Commons
4 décembre 2023 (LifeSiteNews) — Il y a beaucoup de choses à critiquer dans la carrière d’Henry Kissinger. Les gauchistes soulignent le bombardement du Cambodge pendant la guerre du Vietnam, la complicité américaine dans le coup d’État au Chili qui a fait tomber le régime communiste de Salvador Allende, et son ingérence dans la politique iranienne.
Les conservateurs, quant à eux, soulignent sa trahison des Sud-Vietnamiens et l’abandon de la démocratie à Taïwan. Ils ajoutent que qualifier Kissinger d’homme d’État érudit, comme certains le font, n’a pas de sens étant donné les décennies qu’il a passées au service de la Chine communiste en tant qu’influenceur-apologiste rémunéré par le régime.
Mais je voudrais porter une accusation supplémentaire contre l’ancien diplomate américain.
C’est Henry Kissinger, en tant que conseiller à la sécurité nationale du président Nixon, qui a supervisé la production d’un mémo infâme qui a fait du contrôle de la population une arme de la guerre froide. Aujourd’hui encore, son argument selon lequel la sécurité nationale des États-Unis dépend de la guerre contre les populations continue d’être utilisé pour justifier la promotion de l’avortement, de la stérilisation et de la contraception dans le monde entier.
Lire la suiteLa réalité choquante de l'ICFP 2022 : du contrôle de la population au spectacle démoniaque.
Les jeunes Africains influents sur les réseaux sociaux seraient encouragés à réduire leur propre population lors de la Conférence internationale sur la planification familiale. — Photo : Pexels.com
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie)
La Conférence internationale sur la planification familiale (ICFP) est un événement de 4 jours qui s’est déroulé en Thaïlande cette année.
L’ICFP a eu lieu cette année du 14 au 17 novembre à Pattaya City, en Thaïlande, au Pathaway Exhibition & Convention Hall (PEACH). Il s’agit de la « plus grande conférence scientifique sur la planification familiale » au monde. Elle est organisée par « l’Université de Johns Hopkins (JHU) au nom de l’Institut Bill & Melinda Gates pour la Population et la Santé de la Reproduction (“Institut”) de l’École de Santé Publique Bloomberg. »
Bien que les mineurs ne puissent pas y assister en personne, tous ceux qui le souhaitent peuvent y participer virtuellement, car il n’y a pas de restriction d’âge pour la participation en ligne si un parent ou un tuteur signe une décharge. Sur leur site web, l’événement est présenté comme étant plus qu’une conférence, mais une « plateforme, un mouvement et une communauté ». Selon leur site, plus de 125 pays ont participé et leur communauté compte plus de 40 000 membres actifs.
Parmi les principaux commanditaires de l’ICFP, on peut trouver la Fondation Bill & Melinda Gates, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’IPPF, Pathfinder, Women Deliver, les Nations Unies et le gouvernement du Canada.
La cérémonie d’ouverture a débuté par un spectacle de danse mettant en scène des démons, au sens propre du terme. L’hôte de la session d’ouverture de l’ICFP 2022 était Dr Tlaleng Mofokeng, Rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à la santé. Elle a expliqué que cette « performance incroyable » était « un épisode de la pièce de théâtre sur l’épopée de Ramekin. Il dépeint la bataille royale entre Rama et Laksman d’une part et la Tosca et le démon du roi Lanka d’autre part ». Elle a expliqué une courte histoire sur la bataille et a conclu « Tosca se retire à Lanka avec son armée de démons » et a proposé une salve d’applaudissements pour cette pièce.
Cette représentation a été suivie d’une vidéo promotionnelle qui vantait l’avènement d’un « autre monde » où « les femmes et les hommes peuvent choisir d’avoir ou non des enfants », « les adolescents et les jeunes ont accès aux contraceptifs », « l’accouchement est plus sûr pour les femmes et les bébés » et « tout le monde mérite d’avoir accès aux services et produits de planification familiale », autrement dit à l’avortement et à la contraception. L’idée sur laquelle ils ont insisté tout au long de leur vidéo promotionnelle de la cérémonie d’ouverture et de l’ensemble de la conférence soutenait que « sans planification familiale, il n’y a pas de soins de santé universels ». Car leur thème pour cette année est la réunion de la planification familiale et de la couverture sanitaire universelle en tant que « droits de l’homme ».
Lire la suiteLa Chine tente de réduire le nombre d’avortements pour redresser sa natalité
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : chikala/Adobe Stock
La Chine, le pays le plus peuplé du monde, « fait face à la fois à un ralentissement, mais aussi à un vieillissement démographique ». « Avec seulement 10,62 millions de naissances en 2021 contre 12 millions en 2020 et même 17,86 millions en 2016, » rapporte Le Monde
En 1980 le gouvernement communiste imposa la politique de l’enfant unique et la maintint jusqu’en 2016. Maintenant « Pour enrayer ce déclin, le pays autorise, depuis fin mai 2021, les couples chinois à avoir trois enfants. » ; amélioration qui ne résout pas le mal du contrôle de la population.
Avec de telles politiques, la pratique de l’avortement ne se fait certainement pas rare en Chine. Mais récemment, la « même association pour le planning familial qui, pendant des années, s’est immiscée dans l’intimité des couples et a contraint nombre de femmes à avorter, va désormais mener la politique inverse. Elle va “intervenir”, a-t-elle indiqué début février, pour contribuer à réduire le nombre d’avortements, en prônant le respect des “valeurs traditionnelles” auprès des femmes non mariées et des adolescentes qui souhaitent interrompre une grossesse. »
Déclaration surprenante pour une association qui a pour but le contrôle des naissances, n’hésitant pas à employer l’avortement comme moyen de supprimer les enfants non désirés !
Selon RFI « … il n’est pas question d’interdire l’avortement en Chine ». Par contre, la société de planification familiale chinoise explique que, « Nous voulons orienter davantage la façon dont les jeunes gens voient le mariage et la famille, réapprendre à élever plusieurs enfants dans une famille, promouvoir une nouvelle culture positive du mariage et de la parentalité ».
Ce changement d’attitude permettra-t-il un redressement de la natalité en Chine ?
Les précédentes politiques antinatales plus restrictives ont engendré une mentalité au sein de la population peu propice à un regain des naissances. En effet, rapportait la BBC « les citoyens chinois qui ont grandi sans frères ni sœurs n’apprécient pas l’idée d’avoir plus d’un ou deux enfants, estimant qu’ils sont trop difficiles ou trop chers à entretenir. Alors que les Chinois quittent de plus en plus la campagne, où les enfants sont appréciés pour leur capacité à aider les agriculteurs, et vont s’installer dans les villes, ils considèrent les enfants comme un handicap économique ».
Le gouvernement chinois ne manifeste d’ailleurs pas une grande cohérence dans cet apparent effort pour faire remonter la natalité, tant il est vrai qu’il continue à opprimer des portions entières de sa population : « au cours de la dernière décennie, et davantage ces quatre dernières années, le gouvernement chinois a mené ce que les critiques appellent une politique “génocidaire” à l’égard de sa minorité musulmane ouïgoure », souligne LifeSiteNews.
Une étude: la contraception ne présente aucun avantage sanitaire ou économique à long terme dans les pays en développement
Par Laura Nicole (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
La promotion de la limitation des naissances dans les pays en développement a longtemps été présentée comme un moyen de réduire les taux de pauvreté et d’améliorer les conditions économiques des femmes. Or, une nouvelle étude importante remet en question la logique de développement qui sous-tend ces initiatives.
Le lien supposé entre les contraceptifs et l’amélioration de la vie des femmes dans les pays en voie de développement a été presque universellement accepté par les grandes organisations philanthropiques occidentales, les gouvernements et les institutions caritatives. Cette hypothèse est l’une des croyances fondamentales de la Fondation Bill et Melinda Gates. « Si vous ne donnez pas aux femmes l’accès aux contraceptifs, vous les enfermez dans un cycle de pauvreté », a déclaré Melinda Gates en 2018 à propos du Burkina Faso, selon News24.
La Fondation Gates a longtemps donné la priorité à l’accès à la contraception dans le monde en développement, espérant rejoindre, d’ici 2020, 120 millions de femmes dans les pays en voie de développement avec « l’objectif à plus long terme d’un accès universel à la planification familiale volontaire ». Et pourquoi ? Parce que « lorsque les femmes et les jeunes filles ont accès à des contraceptifs et à des soins qui leur permettent de prendre des décisions en connaissance de cause, elles sont davantage en mesure de vivre leur vie comme elles ─ et non comme d’autres ─ le souhaitent », affirme le site internet du groupe.
Le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) utilise un raisonnement similaire. « La planification familiale est cruciale pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes ; c’est également un facteur essentiel de réduction de la pauvreté », affirme le site internet de l’FNUAP. L’absence de contraceptifs pour des centaines de millions de femmes, estiment-ils, « met en danger leur capacité à assurer leur propre avenir, ainsi que celui de leur famille et de leur communauté. »
Lire la suiteLe Vatican accueillera Chelsea Clinton, le Dr Fauci, les PDG de Moderna et Pfizer et autres figures peu catholiques pour sa 5e conférence sur la santé
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo : Pikist
Le Vatican a annoncé la tenue de sa cinquième conférence internationale sur la santé, intitulée « Explorer l’esprit, du corps et de l’âme », qui accueillera un grand nombre d’orateurs mondialistes et favorables à l’avortement, tels Chelsea Clinton, vice-présidente de la Fondation Clinton, qui entretient des liens étroits avec les avorteurs industriels de Planned Parenthood, les PDG des sociétés Pfizer et Moderna, qui fabriquent des vaccins au moyen de lignées de cellules obtenues à partir de fœtus avortés, le directeur des National Institutes of Health des États-Unis et le Dr Anthony Fauci, artisan du confinement et de la dictature sanitaire version US. L’événement, qui aura lieu en ligne du 6 au 8 mai, a pour principal organisateur le Conseil pontifical pour la culture sous la responsabilité du cardinal Ravasi.
Mais la Cura Foundation est aussi impliquée, comme lors de conférences précédentes dans ce cycle. Si elle ne soutient pas la recherche sur les cellules souches embryonnaires sur son site, cette organisation philanthropique explique : « Nous stimulons le changement par la génomique, l’intelligence artificielle et les big data, afin de soutenir et de concrétiser la révolution de la médecine régénérative. – Nous sommes les champions des corps sains résistants aux maladies. Nous nous efforçons d’aider les gens à vivre plus longtemps, mieux et sans souffrance. »
Parmi les intervenants figurent des noms aussi éminents que divers. Si les PDG de Moderna et de Pfizer sont probablement invités en tant que développeurs du vaccin anti-COVID, il faut noter que Pfizer produit et commercialise des pilules abortives. Et que le PDG de Moderna, Stéphane Bancel, est entré dans le classement Forbes des milliardaires français grâce à la pandémie… On notera que le directeur du National Institute of Health (NIH), Francis Collins préconise l’utilisation de tissus fœtaux dans des projets de recherche. Le directeur de Google Health, David Feinberg s’exprimera lui aussi : au nom des projets du groupe Alphabet en matière d’intelligence artificielle et de traitement des données des patients — une activité qui a déjà suscité quelques scandales médiatiques ?
Egalement invité à la conférence du Vatican : le PDG de Salesforce, Marc Benioff, ce milliardaire qui s’est offert le magazine Time en 2018 consacre également 1 % du capital, du temps de travail et des produits Salesforce à des « œuvres de charité ». « Les causes qu’il soutient sont variées : égalité homme/femme, LGBT, antiracisme », note L’Echo, média belge. A tu et à toi avec « l’élite » mondialiste et libérale, sa société a interdit les courriels des républicains et de la campagne Trump à la suite des manifestations du 6 janvier au Capitole, et même toute interrogation à propos de l’élection américaine de 2020. Time le décrit comme « l’un des dirigeants les plus ardents » pour la défense des LGBT.
Prendront également la parole lors de la conférence l’écologiste et primatologue Jane Goodall, représentante des Nations unies et amie des chimpanzés, marraine de « Population matters », autrefois l’« Optimum Population Trust ». Cette association prône l’harmonie entre l’homme et la nature par l’inversion de la croissance de la population moniale. Elle promeut l’égalité de genre, veut abattre « toutes les barrières au planning familial moderne », et encourage les familles de petite taille. Elle a joué un rôle de pointe dans la limitation des allocations familiales aux deux premiers enfants en Angleterre. Sur son site, on trouve une vidéo présentant Jane Goodall qui critique l’Eglise catholique dans son rôle de frein au discours sur le contrôle de la population.
Lire la suiteLa conférence du Vatican sur la santé réunira plusieurs promoteurs de la contraception et de l’avortement
Par Riccardo Cascioli (La Nuova Boussola Quotidiana) — Lu sur Benoît-et-moi — Photo : Pikist
La cinquième conférence internationale du Vatican, qui se tiendra du 6 au 8 mai sur le thème de la santé, a déjà fait scandale tant par les orateurs invités (dont beaucoup sont liés au commerce des vaccins anti-Covid) que par l’affiche qui en fait la publicité, véritable manifeste d’athéisme pratique. Mais il y a un aspect encore plus inquiétant : le principal bailleur de fonds de la conférence est la Fondation John Templeton, engagée dans la diffusion de la contraception et spécialisée dans l’implication des organisations religieuses dans les campagnes de contrôle des naissances. Et Pfizer, présent à la conférence, est également le fabricant de contraceptifs injectables aux effets à long terme, qui ont causé tant de désastres dans le tiers monde. Et pourtant, un Motu Proprio de Benoît XVI interdit ces mixtures.
La cinquième conférence internationale du Vatican qui se tiendra du 6 au 8 mai sur le thème « Explorer l’esprit, le corps et l’âme – S’unir pour prévenir et s’unir pour guérir » a déjà créé un scandale notable. Tout d’abord en raison de la présence de certains intervenants, entre le bizarre et l’embarrassant : La première catégorie comprend Chelsea Clinton, fille de l’ancien couple présidentiel américain, l’ancien mannequin Cindy Crawford, des chanteurs de rock tels que Joe Perry du groupe Aerosmith ; à la seconde appartient le gourou New Age Deepak Chopra ; la conservationniste [c’est à dire pour la conservation des espèces et des espaces naturels, NDT] Dame Jane Goodall, partisane fanatique du contrôle des naissances et de la réduction de la population (à Davos, il y a un an, elle a déclaré que la population mondiale devrait être ramenée au niveau d’il y a 500 ans, c’est-à-dire entre 420 et 560 millions) ; et surtout les plus grands promoteurs de la vaccination de masse, de l’immunologiste Anthony Fauci aux hauts dirigeants de Pfizer et Moderna, Albert Bourla et Stéphane Bancel, en passant par le directeur de Google Health, David Feinberg.
Que font tous ces gens au Vatican (même si c’est virtuellement, étant donné les limitations fixées par le Covid), à parler de santé, invités du Conseil pontifical pour la culture, dirigé par le cardinal Gianfranco Ravasi ? Une question d’autant plus urgente que ces conférences internationales sont nées en 2011 pour promouvoir la recherche sur les cellules souches adultes, en réponse à la tendance du monde industriel et scientifique à se concentrer plutôt sur les cellules embryonnaires. Surtout, il est inévitable de rapprocher l’enthousiasme du Vatican pour les vaccinations (y compris la promotion de l’endoctrinement vaccinal à l’église, comme nous l’avons révélé hier) et la présence des deux sociétés pharmaceutiques qui se partagent la plus grosse part du gâteau des revenus des vaccins. Au minimum, une coïncidence inopportune.
Lire la suiteLa Chine recourt-elle à l’avortement et à la stérilisation forcés pour exterminer une minorité ethnique ?
Par Steven Mosher (LifeSiteNews) ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : Pikist
En tant que seul témoin occidental de la brutale politique de l’enfant unique du parti communiste chinois (PCC), j’applaudis lorsqu’elle prit fin en 2016.
Mais ce que fait le PCC maintenant pour réduire la natalité des minorités ouïghoure et kazakhe dans la partie occidentale de la Chine est sans doute pire. Bien que l’application de cette politique sociale soit identique à celle de 1979, dont les mesures comprenaient l’avortement et la stérilisation forcés, pratiques horrifiantes que je décrivis pour la première fois en 1980 (pratiques que le Tribunal de Nuremberg avait qualifiées de crimes contre l’humanité), il y a ici une différence saisissante : ces pratiques ne sont imposées qu’aux minorités ethniques, à savoir les Ouïghours turcophones de la province du Xinjiang.
Oui, vous avez bien lu. Ces dernières années, alors que les dirigeants chinois encouragent les femmes chinoises de l’ethnie majoritaire han à avoir plus d’enfants, ils ordonnent aux femmes ouïghoures d’en avoir moins. Des centaines de milliers de femmes ouïghoures ont été contraintes à avorter, à se faire stériliser, ou à porter un stérilet, afin de réduire la natalité ouïghoure. Celles qui résistent sont stérilisées de force et condamnées à des camps de concentration.
Cette nouvelle politique du parti communiste chinois est en fait un génocide, bien que d’une façon plus lente : la Chine n’extermine pas le peuple ouïghour du jour au lendemain, par exemple en l’enfermant dans des chambres à gaz. Mais, en empêchant la prochaine génération de naître, elle parviendra à la même fin : une réduction considérable de cette population ancienne, qui pourra être alors plus facilement dispersée et assimilée.
Jusqu’à récemment, nous n’avions que des comptes rendus anecdotiques de cette nouvelle campagne de régulation des naissances. Par exemple, une femme ouïghoure nommée Mihrigul Tursun témoigna en 2018 qu’elle et d’autres femmes dans un camp de concentration chinois furent chimiquement stérilisées. Une autre ancienne détenue, Rakhima Senbay, déclara s’être fait poser un stérilet contre sa volonté (Washington Post, 5 octobre 2019). Une troisième, Zumrat Dawut, dut payer une lourde amende et se faire stériliser après avoir eu un troisième enfant (Washington Post, 17 novembre 2019).
Jusqu’à présent, nous ne connaissions pas avec certitude l’étendue et l’ampleur de l’application de cette nouvelle politique menée par le gouvernement central — le chercheur Adrian Zenz vient de publier une enquête qui répond à ces questions.
Maintenant, nous savons maintenant que la campagne de régulation des naissances en cours dans le Xinjiang est encore plus coercitive que celle imposée depuis des décennies à la majorité de la population chinoise han. Les documents du gouvernement chinois obtenus par Dr Zenz indiquent que la sanction pour infraction au règlement sur la régulation des naissances est l’internement dans l’archipel des camps de concentration du Xinjiang. Aussi sévère que fût la campagne précédente, les contrevenants étaient soumis à de fortes amendes voire à la stérilisation, mais pas à de longues peines de prison. Les femmes ouïghoures le sont.
Lire la suiteLa catastrophe du «contrôle de la population»
Par Jeanne Smits (Le blogue de Jeanne Smits) — Photo : Maurício Mascaro/Pexels
J’ai été indignée, mais non stupéfaite, de trouver sur Boulevard Voltaire du 25 janvier un entretien de Nicolas Gauthier avec Alain de Benoist où celui-ci se fait le chantre de la dépopulation. Non pas stupéfaite, parce que ce discours malthusien et fondamentalement raciste sied bien à la « Nouvelle Droite » dont Alain de Benoist est aujourd’hui l’un des maîtres à penser (comme le temps passe !). Indignée, parce que contrairement au mot que l’on prête à Voltaire, je ne crois pas en la liberté de tout dire (qui aboutit toujours à faire taire ceux qui ne disent pas n’importe quoi). Mais puisque la liberté d’expression existe, et que vous êtes ici sur un blog pro-vie, allons-y pour une petite mise en lumière de ce que dit et sous-entend le propos d’Alain de Benoist.
⁂
« Passé un certain seuil, toute augmentation en nombre entraîne un “saut qualitatif” qui se traduit par un changement de nature. Comme chacun le sait, la population mondiale augmente régulièrement, mais, surtout, elle augmente de plus en plus vite. Vers 1700, on comptait moins de 700 millions d’habitants sur Terre. En 1900, on en était à 1,6 milliard. Aujourd’hui, avec plus de 250 000 naissances par jour, on a dépassé les 7,7 milliards », affirme-t-il.
Admettons qu’il puisse exister un saut qualitatif lié au nombre : il reste tout de même à déterminer le seuil où celui-ci se constate. Alain de Benoist ne s’y risque pas. Il ne nous dit même pas ce qui aurait changé, ou va changer, de nature. L’homme lui-même ? Sa manière de vivre ? Sa valeur intrinsèque ? Sa morale ? Son éthique ? Sa place relative dans l’univers du vivant ?
Et relevons une erreur, et un non-dit. L’erreur est d’affirmer que la population mondiale augmente « de plus en plus vite ». En 1927, elle était de 2 milliards. Depuis, même si les chiffres augmentent, avec aujourd’hui l’ajout d’un milliard à peu près tous les quinze ans, la croissance n’est pas exponentielle. Elle est passée de 2,1 % par an en 1968 à 1,1 % aujourd’hui : autrement dit, elle a été divisée par deux.
La proportion de l’augmentation ne cesse de se réduire… tout comme le taux de fécondité mondial. Celui-ci était de 5 enfants par femme en 1965 ; en 2010 il n’était plus que de 2,5 enfants par femme, et il ne cesse de tomber : 2 432 enfants par femme en 2017. C’est à peine plus que le taux de remplacement des générations : 2,1 enfants par femme. Encore cela ne vaut-il que pour les pays développés. Dans les pays non développés, où la mortalité maternelle et infantile et celle des jeunes sont importantes, le taux effectif de remplacement des générations peut atteindre les 3,5 enfants par femme.
Aujourd’hui, 80 % de la population mondiale vit dans des pays où l’on compte moins de 3 enfants par femme, et une personne sur deux vit dans un pays où le renouvellement des générations n’est pas assuré.
Quant au non-dit, il tient au fait qu’une part non négligeable de la croissance globale est imputable au vieillissement de la population, lui-même lié à l’amélioration de l’espérance de vie (qui soit dit en passant met en évidence que globalement, on vit aujourd’hui dans de meilleures conditions de santé et d’environnement que lorsque l’humanité était moins, beaucoup moins nombreuse). Nous sommes aussi nombreux non parce que la procréation croît de façon exponentielle, mais parce que nous ne mourons plus comme des mouches. En 2018, pour la première fois de l’histoire, le nombre de personnes âgées de plus de 64 ans a dépassé celui des enfants âgés de moins de 5 ans au niveau global. Globalement, le nombre des jeunes devrait rester stable ou décroître d’ici à 2100, tandis que celui des 25-64 ans augmentera modérément, et que celui des 65 ans et plus progressera nettement plus vite. Le problème principal sera d’ailleurs la diminution de la part de la population active par rapport à cette masse de « retraités ».
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