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Les promoteurs de l’euthanasie proposent des solutions similaires à celles des nazis


Franz Gürtner, ministre de la Justice du troisième Reich, qui a présenté un mémorandum en 1933 proposant la légalisation de l'euthanasie.

Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : German Federal Archives/Wikimedia Commons

7 octobre 1933 : le plan nazi de tuer les personnes incurables pour mettre fin à leur douleur

L’Associated Press avait publié un article sur le programme allemand d’euthanasie proposé le 7 octobre 1933 ; l’article fut ensuite publié dans le New York Times le 8 octobre 1933, peu de temps après que le parti nazi eût pris le contrôle de l’Allemagne. L’article précise :

Le ministère de la Justice, dans un mémorandum détaillé expliquant les objectifs nazis concernant le Code pénal allemand, a annoncé aujourd’hui son intention d’autoriser les médecins à mettre fin aux souffrances des patients incurables.

Le mémorandum, toujours dépourvu de force de loi, propose qu’« il soit rendu possible aux médecins de mettre fin aux tortures des patients incurables, sur demande, dans l’intérêt de la véritable humanité ».

Cette proposition de reconnaissance légale de l’euthanasie — l’acte de fournir une mort sans douleur et paisible — a soulevé un certain nombre de problèmes fondamentaux de nature religieuse, scientifique et juridique.

Les autorités médicales ne se sont pas opposées à l’euthanasie. L’article disait :

Dans les cercles médicaux, la question a été soulevée de savoir quand un homme est incurable et quand on devrait y mettre fin.

L’article examine le plan d’euthanasie proposé :

Selon les plans actuels du ministère de la Justice, l’incurabilité serait déterminée non seulement par le médecin traitant, mais aussi par deux médecins officiels qui retraceraient soigneusement l’historique du cas et examineraient personnellement le patient.

En d’autres termes, la décision était complètement subjective et non objective. L’article continue :

En insistant sur le fait que l’euthanasie ne sera autorisée que si le médecin traitant accrédité est appuyé par deux experts qui le conseillent, le ministère estime qu’une garantie est donnée qu’aucune vie encore précieuse pour l’État ne sera détruite sans motif.

Qui serait alors admissible à l’euthanasie ?

L’article explique :

La question juridique de savoir qui peut demander l’euthanasie n’a pas été définitivement résolue. Le ministère a simplement proposé que soit le patient lui-même le demande « expressément et sérieusement », soit « au cas où le patient ne serait plus en mesure d’exprimer son désir, ses proches, agissant pour des motifs qui ne contreviennent pas à la morale, le demandent ».

Nous ne vivons pas sous une dictature [quoi que…*], mais l’article de l’Associated Press de 1933 présente une idéologie similaire à celle que nous vivons aujourd’hui.


*Commentaire d’A. H.

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