Par Calvin Freiburger de LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie
Parmi les divers projets pro-vie introduits au niveau étatique, le plan récent de l’Oklahoma, soit celui d’enseigner le développement du fœtus dans les écoles publiques, mérite beaucoup plus d’attention que ce qu’il a obtenu jusqu’à présent.
Bannir certaines procédures d’avortement, règlementer les avorteurs, et cesser de financer Planned Parenthood, etc., sont tous importants pour eux-mêmes ; mais chacun d’eux, de même que le but à long-terme d’arrêter l’avortement pour de bon, dépendent ultimement de l’opinion publique, qui change d’elle-même.
Bien que l’Amérique soit opposée à l’avortement en général (ce qui signifie que les politiciens pro-vie ne doivent pas craindre d’être plus proactifs à ce sujet), le fait de s’identifier comme “pro-vie” et “pro-choix” fluctue en va-et-vient encore trop souvent, sans signes d’une tendance plutôt longue et continue.
|
Nous ne pouvons pas simplement attendre que le public se décide par lui-même pour mettre fin à l’avortement. L’éducation et les efforts de sensibilisation par les activistes pro-vie sont précieux, mais peuvent aller plus loin. Le plus efficace moyen est de rejoindre les hypothèses des personnes, en particulier des générations futures, qui ne sont pas d’accord avec nous, ne sont pas sur le point de croiser notre chemin d’elles-mêmes, et ne sont pas assez intéressées sur l’avortement jusqu’au point de se renseigner pro-activement sur le sujet.
L’Oklahoma détient la solution. Leur loi quant à l’éducation représente un modèle qui devrait être l’une des priorités législatives primordiales au niveau étatique de chaque organisation pro-vie du pays.
Pensez-y : seulement exiger des écoles publiques de clairement éduquer les élèves au sujet de faits clairs, objectifs et indéniables de la biologie humaine, qui constituent en partie le pilier des matières de base, devrait être une idée facile à vendre dans le monde pour chaque politicien à moitié compétent. Endoctrinement religieux ? Non, cela est de la science de base. Et que dire des cas de viols ou de Planned Parenthood ? Nous ne parlons que d’embryologie dans ce cas-ci. Voyons, cela représenterait une occasion en or pour aller de l’avant contre ceux qui nient l’embryologie et engendrer un changement.
En retour, nous aurions une population beaucoup plus réceptive à toute loi et argument pro-vie – et ce serait peu probable que l’opinion publique change constamment sondage après sondage. Les personnes sauraient que ce serait de mentir que de qualifier “d’amas de cellules.” Ils seraient au courant de ce que l’avortement détruit et en parleraient dans chaque conversation, en mettant l’emphase sur les restrictions sur les avortements et en démentant les fausses affirmations comme quoi les personnes pro-vie veulent simplement contrôler les femmes.
Cela n’arrêterait pas le débat, ni ne ferait le reste du travail pour nous, bien sûr. Mais cela apporterait du changement, à la fois important et durable. Nous savons à quel point les échographies sont efficaces pour changer l’esprit des gens en leur montrant la vérité, donc allons appliquer à plus grande échelle ce principe.
Les personnes pro-vie ont fait un beau boulot pour sauver des vies, mais sont toujours à la recherche de nouvelles stratégies pour briser trop souvent ce qui nous semble être une impasse. Jusqu’à ce que Roe contre Wade soit sans effet et que nous puissions l’interdire de façon directe (un calendrier que les nominés judiciaires du nouveau président changeront considérablement, pour le meilleur ou le pire), l’État de l’Oklahoma nous a montré de loin la meilleure stratégie.
On dit souvent que l’avortement ne prendra fin que lorsque les cœurs et les esprits changeront. Si nous sommes sérieux quant à changer les esprits, voilà où commencer.