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Le parlement ontarien approuve à l’unanimité une loi radicale qui redéfinit les relations parent-enfant

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Lianne Laurence (LifeSiteNews) - traduit par Campagne Québec-Vie

La Loi 28, qui altère la structure familiale en vue d’apaiser les militants LGBTQ, fut approuvée unanimement au parlement ontarien mardi dernier par soixante-dix-neuf députés des trois principaux partis provinciaux. Vingt-huit députés furent absents au moment du vote.

Selon Campaign Life Coalition, le chef du Parti progressiste-conservateur, Patrick Brown, a fait pression à ses députés en leur offrant un choix : ou qu’ils votent en faveur de la Loi, ou bien qu’ils ne se présentent pas au vote.

Des groupes pro-famille ont critiqué le gouvernement libéral pour avoir imposé la loi polémique « Familles égales ».

La Loi 28 renverse complètement l’ancienne conception de la « famille », fait remarquer Gwen Landolt, de REAL Women, dans une critique du 16 octobre. La famille, dit-elle, est une société qui consiste en des personnes liées par le mariage, le sang ou l’adoption. La loi « Familles égales » donne une nouvelle définition juridique aux notions de « père », « mère » et « parent » afin de tenir compte des couples homosexuels qui font concevoir leurs enfants par des moyens de reproduction artificielle.

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« On se débarrasse entièrement de ‘mère’ et ‘père’ dans la loi familiale pour permettre l’existence d’une relation purement contractuelle, entre jusqu’à quatre parents et les enfants ayant un état juridique d’appartenance à cette relation », a noté le docteur Scott Masson dans une analyse de la Loi. Celui-ci avertit qu’elle pose un grave danger aux droits des parents et des familles : « Selon la Loi 28, cette nouvelle définition juridique de ‘famille’ ne peut exister qu’en expulsant la famille naturelle et traditionnelle. Ce faisant, elle facilite au gouvernement l’enlèvement de nos enfants, car désormais nous aussi n’aurons que des liens contractuels – non naturels – avec eux. Comme nous le savons trop bien, les relations contractuelles se modifient ou s'abrogent facilement. »

Vingt-huit députés furent absents au vote, y compris la première ministre libérale, Kathleen Wynne, et la chef du NPD, Andrea Horwath. Le seul chef de parti présent au moment de voter était le chef conservateur, Patrick Brown. Les députés conservateurs Monte McNaughton et Rick Nicholls, tous deux ayant reçu feu vert de Campaign Life Coalition pour leur point de vue pro-vie, étaient absents au moment du vote. Notables aussi dans leur absence furent les députés libéraux Mario Sergio et Joe Dickson, tous deux catholiques pratiquants.

Par contre, a voté en faveur de la nouvelle loi le député libéral (et catholique) Lou Rinaldi, qui avait toutefois reçu feu vert de Campaign Life Coaltion en tant que politicien digne de confiance. Le député Sam Oostehoff, nouvellement élu après une victoire surprise du 19 novembre et connu pour son conservatisme social, pour sa part n'avait pas encore été assermenté.

Le député conservateur Mike Harris avait proposé un amendement le 1er novembre à la Loi 28 qui permette l'usage autant de « mère et père » que « parent » dans les documents officiels provinciaux, mais l’amendement fut rejeté. Harris ne s'est pas présenté le jour du vote.

Le vice-président de Campaign Life Coalition, Jeff Gunnarson, a descendu en flammes le gouvernement Wynne et sa Loi 28 : « Elle nous inflige une autre tentative d’ingénierie sociale. … Cette loi, continue-t-il, n’est qu’un autre exemple des tentatives de madame Wynne de modifier radicalement la structure familiale et la morale sexuelle ». M. Gunnarson ajoute que la Loi 28 normalisera diverses formes de relations sans égard pour le bien-être des enfants.



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