Par Ryan Bomberger de LifeSiteNews - Traduit par Campagne Québec-Vie
4 juin, 2015 -- L’accès illimité à l’internet et les cycles de nouvelles 24-heures donnent l’impression qu’une information complète est transmise au public concernant les enjeux cruciaux du jour. Mais pour une large part, le même vieux matériel sans intérêt est régurgité encore et encore. Les gardiens du fort, soucieux de présenter un seul côté de la médaille de l’un des mouvements sociaux des plus coordonnés et des mieux financés de nos jours, sont à l’aise avec leur fausse représentation de nouvelles.
C’est le mois de la « Fierté » pour une communauté qui jouit de la protection des organismes de nouvelles plus que tout autre groupe de personnes. Il n’y a pas d’objectivité journalistique, seulement une subjectivité noyée dans les couleurs joyeuses de l’arc-en-ciel et un acronyme de plus en plus répandu. Le mouvement activiste LGBT jouit de l’immunité pour étiqueter tous les dissidents comme des fomentateurs de haine, des bigots, et d’homophobes.
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Je suis issu d’une famille remplie de diversité. On m’a toujours enseigné à aimer les autres, à démontrer de la compassion, et à parler et vivre la vérité. Oh, en passant, sois prêt à être haï des gens de toute façon. Enfant, je ne me doutais pas à quel point ces leçons me seraient précieuses maintenant.
Le mouvement LGBTQ dénonce « l’inégalité » et l’épidémie de « violence haineuse » qui touchent la communauté homosexuelle, bisexuelle et « tout-ce-que-vous-voulez-qui-soit-sexuelle ». (Je ne m’engagerai pas maintenant dans ces absurdes rapports auto-référencés de « haine et violence », de pseudoscience, et de statistiques trafiquées; ce sera l’objet d’un tout autre article de Radiance Foundation). Personne ne mérite d’être physiquement blessé (sauf en cas de légitime défense, évidemment). Pourtant, en même temps que les groupes dominants « des droits gais » crient à la « discrimination », ils font la promotion de la forme la plus violente de discrimination: l’avortement.
Presque tous les groupes majeurs LGBTQxyz (Human Rights Campaign, Act Up, Lambda Legal Defense and Education Fund, et GLAAD, pour en nommer quelques-uns) font la promotion de la violence de l’avortement. Beaucoup d’entre eux voient les « droits des gais » et le « droit à l’avortement » comme un front commun.
Lors d’une téléconférence discutant l’opposition de Lamda Legal à la confirmation de John Roberts comme Juge en Chef, un participant posa la question suivante: « J’ai regardé vos 30 questions et vu que plusieurs d’entre elles étaient reliées à Roe v. Wade. Pourquoi Lambda Legal se concentre-t-elle sur l’avortement? » Jon Davidson, directeur juridique de Lambda Legal, a répondu: « Eh bien, pour au moins un siècle, la liberté reproductive et les droits LGBT ont été liés inextricablement, légalement et politiquement. Les liens entre ces droits sont tellement forts que nous croyons vraiment qu’une menace à l’un a un impact direct et profond sur l’autre. C’est historiquement vrai ».
Il continua: « Au début des années 1900s, les pionnières féministes comme Margaret Sanger et Emma Goldman se présentaient pour convaincre le public que la liberté sexuelle et l’habilité de contrôler sa propre destinée de reproduction étaient intimement connectées et, qu’au-delà de cela, les deux étaient essentielles à la liberté individuelle ».
Sanger, la fondatrice de Planned Parenthood, discuta souvent d’homosexualité. Son organisation en fit la promotion pour ralentir l’augmentation de la population. Après sa mort, le vice-président de Planned Parenthood, Frederick S. Jaffe, publia ce à quoi on réfère en tant que le Jaffe Memo, lequel encouragea “une homosexualité augmentée” comme moyen de réduire la fertilité américaine. La chaîne d’avortement, qui serait bientôt devenue la plus grande des États-Unis, promouvait l’homosexualité en tant que moyen pour réduire notre population, et non pour un quelconque souci d’égalité ou de promotion de la valeur de l’individu.
Pourtant, nous voici, en 2015, avec des organisations activistes gaies multimillionnaires qui adoptent les idéaux d’une raciste, élitiste, eugéniste et d’une organization qui a vu le jour dans sa pseudoscience de l’eugénisme. Certains de ces groupes, comme le Human Rights Campaign, reçoivent des fonds directement de Planned Parenthood—une entreprise billionnaire qui tire ses profits de la violence de l’avortement.
Planned Parenthood est tellement entremêlée avec le mouvement “des droits gais”, qu’il est difficile de séparer la chaîne d’avortement de ce monstre politique. Les activistes LGBTQPP, tel que Lambda Legal l’a formulé, voient la liberté de choisir l’avortement et la liberté de choisir la sexualité comme un inséparable mariage politique.
ACT UP, un groupe homosexuel créé pour combattre l’horrible épidémie de SIDA, vanta cette union: « En décembre 1989, ACT UP marqua l’histoire…Environ 4500 protestataires participèrent à la première action Stop the Church (Arrêtons l’Église) pour protester contre les politiques meurtrières, homophobes et myogéniques de l’Église en matière d’avortement et de SIDA.”
Qu’est-ce que le SIDA a à faire avec l’avortement? Bien, rien. Cet évènement historique à New York était une manifestation massive de ACT UP contre ce dont elle accusait l’Église Catholique, soit « son refus de donner de l’information pouvant sauver des vies contre le SIDA » et son « opposition au droit des femmes à l’avortement ».
Les media populaires, en collaboration avec des groupes tels la National Gay & Lesbian Journalist Association et GLAAD (Gay and Lesbian Alliance Against Defamation), s’assurent que ces « droits » soient communiqués dans la même foulée, avec les mêmes appels indignés à « l’égalité » et « à la liberté ».
« Bien que plusieurs d’entre nous, dans la communauté LGBT, voient la parallèle entre les mouvements des droits des gais et des femmes, nous oublions souvent le rôle direct de Roe dans la création d’un droit au mariage de même sexe…la liberté de reproduction et la liberté LGBT sont deux côtés de la même idée,” déclare GLAAD sur son site web. La mission média de cet organisme est, en partie, celle de « créer un monde dans lequel chacun puisse vivre le style de vie qu’il aime ». Bien sûr, tous, sauf ceux qui sont avortés sous la bannière de la « liberté reproductive » de GLAAD.
Tristement, ces groupes sont solidaires d’une industrie qui violemment discrimine des milliers de fois chaque jour et plus d’un million de fois par année. Apparemment, « la haine verbale » est correcte si elle demande la mort d’une minorité—une minorité plus vulnérable et plus victimisée que tout autre groupe d’êtres humains…les enfants à naître.
Je ne peux pas voir les couleurs arc-en-ciel du drapeau (qui a été approprié) du mouvement LGBT sans y voir le sang qui s’écoule du tissu de leur hypocrisie. Vous ne pouvez demander « l’égalité » tout en l’arrachant fièrement à des millions d’autres. Personne ne devrait s’enorgueillir dans la violence. Cela nous diminue tous—ceux qui sont nés comme ceux qui vont naître.