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La femme qui figurait dans l’annonce pro-euthanasie de Simons voulait vivre


La publicité de Simons dans laquelle paraissait Jennyfer Hatch.

Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube

Tristan Hopper a rapporté dans le National Post du 5 décembre que Jennyfer Hatch, la femme qui figurait dans la publicité de Simons faisant la promotion de l’euthanasie, ne voulait pas mourir, mais qu’elle était incapable d’accéder aux soins de santé dont elle avait besoin. Hopper rapporte :

La femme présentée dans une publicité pro-euthanasie de mode pour un détaillant de vêtements canadien n’a opté pour le suicide assisté qu’après avoir tenté en vain, pendant des années, d’obtenir des soins de santé adéquats, ont révélé des amis.

Hopper continue :

La semaine dernière, CTV a confirmé que Hatch était la même femme qui leur avait parlé en juin de ses tentatives infructueuses de trouver un traitement approprié pour le syndrome d’Ehlers-Danlos, une maladie rare et douloureuse dans laquelle les patients souffrent d’une peau et de tissus conjonctifs excessivement fragiles.

« J’ai l’impression de passer entre les mailles du filet, alors si je ne suis pas en mesure d’accéder aux soins de santé, suis-je en mesure d’accéder aux soins de la mort ? Et c’est ce qui m’a amenée à me pencher sur l’Aide médicale à mourir (AMM) », a déclaré Mme Hatch à CTV en juin sous un pseudonyme.

Comme plus d’un million d’habitants de la Colombie-Britannique, Mme Hatch s’est retrouvée sans soins primaires après le déménagement de son médecin de famille. Ainsi, après son diagnostic d’Ehlers-Danlos il y a 10 ans, le traitement de Mme Hatch a surtout consisté en un flot chaotique et inefficace de rendez-vous avec des spécialistes, dont aucun ne connaissait sa maladie.

« Il est beaucoup plus facile de laisser tomber que de continuer à se battre », a-t-elle confié à CTV.

Même lorsqu’il semblait évident que son état était terminal, Mme Hatch a fait remarquer que le système de santé de la Colombie-Britannique n’avait même pas été en mesure de lui fournir des soins palliatifs appropriés.

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Mme Hatch n’a eu aucun problème à être approuvée pour l’AMM même si elle ne pouvait pas être traitée et Simons n’a pas pris la peine de mentionner ces facteurs. Hopper écrit :

Cependant, la Colombie-Britannique a rapidement approuvé la demande de Mme Hatch pour l’AMM. « Il n’y avait pas d’autres recommandations de traitement ou d’interventions adaptées aux besoins de la patiente ou à ses contraintes financières », lit-on dans un extrait par CTV de l’approbation pour l’AMM délivrée à Hatch par Fraser Health, l’agence de santé desservant le Lower Mainland de la Colombie-Britannique.

Aucun de ces facteurs de complication n’était mentionné dans l’annonce de Simons, qui soulignait plutôt ce qu’elle appelait la « dure beauté » du suicide assisté.

M. Hopper explique que Mme Hatch est l’une des nombreuses personnes qui sont mortes par euthanasie parce qu’elles ne pouvaient pas recevoir de traitement pour leur maladie :

Tama Recker, une amie de Hatch, a déclaré à CTV la semaine dernière que son amie était finalement à l’aise avec la décision de demander l’AMM, mais qu’elle voulait aussi mettre en lumière un système de santé qui était « très cassé ». « Une partie de ce que Jennyfer voulait faire, c’était de faire parler les gens », a déclaré Recker.

Le cas de Mme Hatch s’inscrit dans une constellation de plus en plus large de Canadiens qui veulent vivre, mais qui ont fait une demande d’aide médicale à mourir par désespoir, après avoir tenté en vain de trouver des soins appropriés.

L’année dernière, une femme de la Colombie-Britannique, Donna Duncan, a pu recevoir rapidement l’approbation d’un suicide assisté dans un hôpital d’Abbotsford après des années de tentatives infructueuses pour trouver un traitement pour des problèmes chroniques de santé mentale. Le meurtre de Donna Duncan a tellement sidéré sa famille qu’elle a confié le cas à la Gendarmerie royale du Canada pour qu’elle fasse enquête.

Hopper termine l’article en parlant des anciens combattants canadiens à qui l’on a offert le programme d’AMM plutôt que le soutien dont ils ont besoin :

Le mois dernier, un comité de la Chambre des communes a entendu parler de cinq cas distincts de vétérans des Forces armées canadiennes à qui l’on a proposé l’AMM après qu’ils aient demandé de l’aide pour des problèmes allant de la dépression au syndrome de stress post-traumatique.

Plus récemment, l’ancienne athlète paralympique Christine Gauthier a raconté publiquement qu’un travailleur social d’Anciens Combattants Canada lui avait offert l’AMM après qu’elle se soit plainte des retards dans l’installation d’un télésiège à domicile.

« Madame, si vous êtes vraiment si désespérée, nous pouvons vous offrir l’aide médicale à mourir maintenant », a dit le travailleur social à Mme Gauthier, selon une entrevue qu’elle a accordée à Global News.

Il est triste de voir comment l’euthanasie exploite les personnes handicapées qui sont pauvres, sans abri et ne reçoivent pas le traitement dont elles ont besoin.



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