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La famille, base et coeur de la société

 « J'ai eu mon premier (et mon dernier) enfant à 38 ans. Et si le titre du livre que j'ai écrit à ce sujet s'intitulait "Maman last call", ce n'était pas par fierté mal placée. Au contraire. Je m'en voulais amèrement d'avoir attendu l'heure du last call avant de me brancher. Ma procrastination n'avait rien de mécanique. J'aurais pu avoir des enfants, mais j'étais tout simplement trop occupé ailleurs.

Et puis, il y a eu cet ultime sursaut à minuit moins une quand les lumières du grand bar de la vie se sont allumées, que les piles de mon horloge biologique ont faibli d'avoir trop sonné et que je me suis regardée dans le blanc des yeux en me demandant si la maternité valait oui ou non la peine d'être vécue. La réponse, évidemment, était oui. » (Nathalie Petrowski, journal La Presse du 26 octobre 2010)
 
Notre société occidentale place l’établissement d’une famille comme l’accomplissement d’une carrière bien remplie. Cela serait l’idéal si cet accomplissement, les études terminées, le métier trouvé et le couple constitué permettaient de vivre très jeunes la fondation d’une famille. C’est loin d’être le cas. En plus, notre rythme de vie fait que nous avons peu de temps calmes et sereins avec nos enfants.
 
Chacun a des choix à faire pour redonner la première place à sa famille, raison de son travail, de ses loisirs, notre prochain dont nous devons prendre soin comme la prunelle de nos yeux. Mais un État peut également favoriser ou décourager par ses politiques familiales, la vie de famille.
 
L’établissement d’un congé parental, par exemple, est une bonne initiative, mais, insuffisante. Comme société, nous avons à faire le choix de soutenir financièrement le conjoint au foyer s’occupant des enfants, c’est le travail, le rôle le plus important qui soit.
 
J’entends déjà les cris de groupements marxiste-féministes me reprochant de vouloir retourner les femmes au foyer. Je leur répondrai encore une fois qu’ELLES ont un regard méprisant sur ces femmes dévouées, pas moi. De plus, si dans un couple, de concert avec son époux, la femme choisit de demeurer auprès des enfants pour parfaire leur éducation, cela ne regarde en rien les marxiste-féministes.  Que ces groupements cessent d’avoir un discours méprisant pour une maternité comprenant l’éducation des enfants et qu’ils cessent de penser qu’ils parlent au nom des femmes. Combien ne se retrouvent pas dans leur discours idéologique prescripteur de règles antifamiliales! La liberté de la femme est plus importante que la construction imaginaire de ce que doit être une femme. 
 
Il est fort probable qu’une majeure partie des femmes CHOISISSENT de s’occuper des enfants à la maison si, comme société, nous reconnaissons et soutenons financièrement cette mission indispensable, la plus importante qui soit. La liberté de travailler à temps plein à l’extérieur, à temps partiel à la maison et à temps partiel à l’extérieur, ou de travailler à temps plein à la maison dans sa tâche d’éducatrice doit être établie. Un vieux professeur de philosophie disait que les femmes peuvent en général tout mieux faire que les hommes et que c’est la raison pour laquelle l’éducation des jeunes enfants leur était confiée dans la plupart des sociétés. La mère au foyer doit avoir une reconnaissance sociale et financière équivalant au rôle primordial qu’elle joue. C’est ce qui a manqué dans le passé.
 
De même, le rôle du proche aidant doit être également reconnu et soutenu financièrement. Là encore, un membre de la famille qui sera probablement le plus souvent une femme, en toute liberté, s’occupera d’une personne âgée, d’une personne handicapée. 
 
Et si ces rôles sont reconnus à leur juste valeur, alors nous aurons une société humaine aux priorités équitablement établies et équilibrées. Les enfants et les plus faibles seront mieux protégés et aimés par leurs proches soutenus par l’état, que par l’état lui-même par l’entremise de centre de soins et de garderies.
 
Pour parler en termes utilitaristes, bien que ce ne sont pas les critères de bases pour soutenir ce point, la famille est la société d’entraide la plus économique pour tout État. La plus efficace aussi. Soutenir financièrement les familles leur donnerait le choix de mettre ou pas leurs enfants en garderie, soulageant ainsi un réseau extrêmement coûteux pour nos finances publiques. De même, il serait aussi moins onéreux d’aider les proches aidants que les institutions pour prendre soin de personnes dans le besoin. 
 
Ces mesures n’enlèvent pas la nécessité de structure étatique comme l’école et les CLSC. Mais ces structures doivent être au service des familles, les soutenir, pas les remplacer en considérant les parents et les proches aidants comme des incompétents à former. Pensons à la bouillie tolérante et ramollissante du cerveau des cours d’« éthique et culture religieuse », ou encore aux campagnes de vaccinations et de « préservations » de l’activité  sexuelle précoce et encouragée,  si chères à nos fonctionnaires du ministère de l’Éducation.
 
Est-ce qu’il y aura un jour un « Parti familial québécois » élu à l’Assemblée nationale? Un parti qui reconnaîtrait la famille comme pierre angulaire d’un peuple? Ce serait un véritable renouveau.
 
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