La Fondatrice ultra-féministe des Femen au Brésil se déclare pro-vie, s'excuse auprès des chrétiens
Sara Fernanda Giromin, dite « Sara Winter », fondatrice des Femen au Brésil
Par Jeanne Smits
C’est un retournement total. Sara Fernanda Giromin, dite « Sara Winter », est la fondatrice des Femen au Brésil où elle a lancé le mouvement féministe en 2012. Avec une poignée d’autres jeunes femmes, elle menait les opérations « seins nus » pour protester contre l’exploitation des femmes. En octobre, elle a publiquement renié son engagement en dénonçant les abus dont elle a fait l’objet de la part d’un mouvement qui lui a fait beaucoup de mal. Elle a surtout dit son regret d’avoir avorté jadis, et elle est allée jusqu’à présenter ses excuses aux chrétiens.
Ce qui a provoqué ce qu’il faut bien appeler une conversion, c’est la naissance de son deuxième enfant, qui lui a fait prendre conscience de la signification de la vie.
Au mois d’octobre, Sara Giromin a fait paraître ce message sur sa page Facebook : « Je me suis repentie d’avoir eu un avortement et aujourd’hui je demande pardon. Il y a un mois hier que mon bébé est né et ma vie a un sens nouveau. J’écris ceci pendant qu’il dort sereinement sur mes genoux. C’est la sensation la plus extraordinaire du monde entier. »
« S’il vous plaît, vous ces femmes qui cherchez désespérément à avorter, réfléchissez-y, faites attention. Je regrette énormément de l’avoir fait. Je ne veux pas qu’il vous arrive la même chose », écrit-elle.
Lire la suiteLe marxisme culturel est au coeur de notre désintégration morale
Par Austin Ruse pour Crisis Magazine - traduit par Campagne Québec-Vie
Je croyais que Jennifer Roback Morse était arrivée au véritable cœur de ce problème lorsqu’elle avait retourné la question de la désintégration morale en mettant l’accent sur les victimes de la Révolution sexuelle. Son opinion, sans aucun doute correcte, stipulait que le «mariage» prétendu gai n’aurait pas commencé avec les gais; la Révolution sexuelle aurait plutôt préparé le terrain au tout début des années 60.
Dans The Devil’s Pleasure Palace (publié par Encounter Books), Michael Walsh explique qu’il y a quelque chose d’encore plus fondamental au cœur de ce problème, et la Révolution sexuelle n’en fait seulement que partie. Ce qui se trouve au cœur du problème, c’est le marxisme culturel, la théorie critique et l’institut qui les a engendrés, l’institut de la recherche sociale, généralement connu sous le nom de l’école Frankfurt.
Lire la suiteL’avortement, ou la question qui tue
Par Réal Gaudreault
Dans un article du Devoir daté du 25 mars, on y apprend que l’avortement, au même titre que plusieurs autres pratiques médicales, est dans les mires du ministre Barrette et de son projet de loi 20. Que des personnes s’insurgent parce que le PL20 pourrait affecter des pratiques médicales qu’ils défendent est une chose, mais qu’on utilise l’argument de l’égalité homme femme pour le faire est une récupération de mauvais goût.
La directrice du Centre de santé des femmes, Anne-Marie Messier, parle littéralement d’une « attaque envers les droits des Québécoises » Elle ajoute : « Il ne faut pas que le projet de loi 20 passe comme ça, c’est extrêmement dangereux ! Tout l’aspect de la santé reproductive des femmes et la garantie d’un accès rapide à un avortement, c’est fondamental pour le droit des femmes. C’est le critère numéro un de l’égalité entre les hommes et les femmes. » Wow, le saviez-vous? L’accès rapide à l’avortement est le critère numéro un de l’égalité homme femme. Je n’en crois pas mes yeux.
Lire la suite8 mars 2012 : la haine des femmes promulguée par les mouvements féministes

Nous dénonçons la stratégie conjointe des médias globalisés, qui cherchent à revitaliser les dogmes et les valeurs conservatrices et qui mettent en danger les acquis et les progrès des femmes dans le monde. Les espaces de participation sont clôturés, la protestation est criminalisée et notre droit de décider sur nos corps est miné. Notre autodétermination reproductive est menacée là où on l'avait déjà conquise, comme par exemple dans des divers pays de l’Europe (tels que le Portugal et l'Espagne) et de l'Amérique du Nord, où l’avortement est légalisé, mais où ce droit se voit attaqué dans la pratique par des coupures des budgets publiques qui visent les hôpitaux et les services d’interruption de grossesse. Dans beaucoup d’autres pays de l'Amérique Latine et l’Asie-Océanie, les femmes qui avortent sont toujours criminalisées, tels qu’au Brésil, au Japon et à Vanuatu. Au Mexique, l’avortement est légalisé dans le District Fédéral, mais criminalisé dans le reste du pays. Au Honduras, la pilule du lendemain a été interdite. Au Nicaragua, l’avortement est devenu un délit même dans des situations de risque pour la vie de la mère ou de violation, à partir d'une réforme constitutionnelle. La Russie suit l’exemple, avec la femme du président en tête des campagnes pour interdire l'avortement en toute situation. Des groupes auto-surnommés « pro-vie » défendent en réalité la mort des femmes, nous insultent et insultent les professionnelles de santé de l’Amérique du Nord, font pression sur le parlement pour réviser la loi en Afrique du Sud et empêchent tout débat au Pakistan.
La famille, base et coeur de la société
« J'ai eu mon premier (et mon dernier) enfant à 38 ans. Et si le titre du livre que j'ai écrit à ce sujet s'intitulait "Maman last call", ce n'était pas par fierté mal placée. Au contraire. Je m'en voulais amèrement d'avoir attendu l'heure du last call avant de me brancher. Ma procrastination n'avait rien de mécanique. J'aurais pu avoir des enfants, mais j'étais tout simplement trop occupé ailleurs.