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L’Organisation mondiale de la Santé affirme que les hommes peuvent, et devraient, avoir l’avortement aussi !

Par Rebecca Oas Ph. D. (LifeSiteNews) — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : PxHere

24 janvier 2019 (C-Fam) — L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a publié des directives médicales sur l’avortement afin de tenir compte des dernières données scientifiques dans ce domaine. Cependant, son changement le plus apparent était d’ordre culturel plutôt que médical. Ce nouveau rapport a commencé par insister sur le fait que ce ne sont pas seulement les femmes qui peuvent tomber enceintes, mais aussi les femmes qui se prennent pour des hommes, c’est-à-dire « celles avec des identités de genre variées ».

Les directives précisent en outre que l’avortement doit être pratiqué de manière à promouvoir la santé et les droits de la personne « y compris l’égalité des sexes et des genres », impliquant une nette distinction entre les deux.

Dans une contradiction apparente, l’introduction des directives cite le langage de l’ONU selon lequel « les couples et les individus » ont le droit de décider de l’espacement et du moment des naissances, mais dans les 72 pages qui suivent, les couples ne sont même plus mentionnés une seule fois. De plus, la mère est appelée la « personne enceinte ».

Dans le cas des adolescents et de l’avortement, le rapport ne considère les parents que comme des obstacles à éviter. Lorsque la loi interdit ce que le guide décrit comme étant « ce qui est dans le meilleur intérêt de votre patient adolescent », le guide presse les travailleurs médicaux à « tirer parti de votre expérience et du soutien de personnes qui prennent soin et qui sont compétentes pour trouver le meilleur moyen d’équilibrer vos obligations légales et vos obligations éthiques ».

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Si un employé du secteur de la santé s’oppose à l’avortement pour des raisons de conscience, le guide suggère seulement que le transfert des tâches aux infirmières, sages-femmes, pharmaciens et autres employés du secteur de la santé pourrait « réduire le fardeau » et assurer que l’accès à l’avortement soit sans entrave. Dans un guide précédent des directives techniques et pratiques sur l’« avortement sans risque » publié en 2012, l’OMS a demandé aux objecteurs de conscience de fournir une référence rapide. Si cela n’est pas possible, l’OMS insiste sur le fait que l’objecteur « doit pratiquer l’avortement pour sauver la vie de la femme ou pour prévenir des atteintes à sa santé ».

Étant donné que les exceptions en matière de santé prévues dans les lois nationales ont été interprétées de manière si large qu’elles créent de facto un droit à l’avortement sur demande, les agents de santé qui s’opposent à l’avortement pourraient se retrouver avec peu de protection.

Lors de la Conférence du Caire en 1994, les gouvernements ont convenu que la question de l’avortement devait être laissée à chaque pays, mais là où c’est légal, l’avortement devrait être « sûr ». Cependant, l’OMS cite les « normes des droits de l’homme » établies par des experts tels que les rapporteurs spéciaux et les organes de suivi des traités qui ont une longue expérience en matière de gestion des pays pour libéraliser leurs lois sur l’avortement.

Malgré cela, comme le montre la critique de C-Fam à l’égard des directives de l’OMS de 2012 sur « l’avortement sans risque », l’objectif de protection de la santé et de la sécurité des femmes est souvent présenté comme secondaire par rapport à celui de rendre l’avortement largement accessible.

Les directives récemment publiées poursuivent cette tendance en affirmant que les femmes peuvent gérer leur propre avortement en toute sécurité, ajoutant que cela peut permettre de redonner du « pouvoir aux individus » et « conduire [...] à une utilisation plus optimale des ressources de soins de santé ». Même le guide de 2012 était plus prudent à ce sujet, qualifiant l’avortement auto-induit de dangereux, susceptible de causer des complications, et potentiellement d’être un résultat dommageable des restrictions légales.

Cette mise à jour sera probablement bien accueillie par ceux qui vendent des pilules abortives par la poste — une pratique établie dans le contexte international, maintenant promue aux États-Unis — et qui sont couverts par une institution qui n’est rien de moins que l’OMS.



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