M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

L'avortement est violent et les photos sont réelles, affirme une avorteuse


Pied d'enfant à naître, 12 semaines.

Par Sarah Terzo (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie

Dans un article de journal médical, Lisa Harris, une avorteuse de Planned Parenthood, reconnaît que les images que montrent les pro-vie sont vraies et que l'avortement est une violence. Harris exécute régulièrement des avortements tardifs en utilisant la procédure de D&E (dilatation et extraction). Anthony Levatino, un ancien avorteur, explique cette procédure.

Dans un D&E, l'avorteur déchire le bébé avec une pince. Une ex-travailleuse, Brenda Pratt Shafer, décrit avoir été témointe d’une D&E guidée par échographie :

Guidé par une échographie, l'avorteur a saisi l'une des jambes du fœtus avec sa pince. Il a serré fort et avec un mouvement de torsion, il a déchiré la jambe du petit corps. Il l'a sorti et l'a jeté dans le plat à côté de moi. Je me tenais horrifiée en regardant cette petite jambe aux orteils parfaitement formés dans le plat! Puis, il a déchiré un bras qui avait des mains et des petits doigts! Je pouvais voir le fœtus, sur l'écran de l'échographe, essayant de s'éloigner du forceps! Ensuite, je n'ai plus vu le battement de cœur sur l’échographie (Le son était volontairement éteint afin que les mères ne puissent pas entendre le battement de cœur.)… Il a continué à faire cela jusqu'à ce que toutes les extrémités soient sorties et placées dans la casserole. Il a ensuite cassé la colonne vertébrale fœtale avec la pince. Puis encore et encore, il a sorti les autres morceaux du fœtus, du bébé. Parfois, je pouvais voir les intestins ou d'autres organes internes alors qu’il les sortait…

Après avoir écrasé la tête avec les forceps, il l'a ensuite extraite et l'a jetée dans le plat avec le reste des morceaux du bébé. (1)

L'article continue ci-dessous...

Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !

Harris pratique régulièrement cette sorte d'avortement. Dans son article dans (le journal) Reproductive Health Matters, elle écrit :

Actuellement, la violence et, franchement, le macabre de l'avortement ne sont connus que de ceux qui souhaitent voir l'avortement disparaître (à n'importe quel moment de la grossesse), à ceux qui se tiennent devant les cliniques et devant les complexes sportifs, tenant des pancartes avec des images de fœtus; des membres et des corps fœtaux partiellement démembrés. Le mouvement pro-choix n’a pas admis la réalité du fœtus, ni la réalité des membres du fœtus.

Puisque la position générale contre l'avortement est que le fœtus a le droit de vivre, ceux qui soutiennent l’accès à l’avortement nient nécessairement ce droit. Cependant, ce faisant, le fœtus est d’ordinaire complètement négligé, devient sans importance, rien.

Au lieu de reconnaître le contenu des pancartes, les militants des droits de l’avortement peuvent dire en réponse qu’elles sont de fausses images ou que les avortements ne ressemblent pas vraiment à cela. Cependant, un médecin ou un membre d’une équipe d’une clinique impliquée dans l'avortement au deuxième trimestre pourraient très bien le dire. (2)

Dans ce passage, Harris admet que les avortements (comme ceux qu’elle a commis) ressemblent vraiment à la façon dont ils sont représentés. Elle admet que les activistes pro-choix ignorent le bébé et prétendent que la violence de l'avortement n'existe pas. Elle poursuit en disant:

Bien sûr, reconnaître la violence de l'avortement risque de faire reconnaître que les stéréotypes répandus par les forces anti-avortement sur nous sont vrais, à savoir que nous sommes des bouchers, etc. Parler franchement comme ça menace le droit à l'avortement. Bien que certains d’entre nous qui enseignons l’avortement parlons régulièrement à nos stagiaires des aspects des soins que j’ai décrits, nous ne prenons pas l’habitude de parler de cela publiquement. Des essais comme celui-ci comportent le risque inévitable que les commentaires soient mal interprétés, sortis de leur contexte et utilisés comme preuves pour d'autres restrictions à la pratique de l'avortement.

Lisa Harris, avorteuse chez
Planned Parenhood.

Il est difficile de trouver des sources publiées d’avorteurs parlant aussi franchement que Harris. Harris explique que c'est parce qu'ils se rendent compte qu'en étant simplement honnêtes, ils révèlent à quel point l'avortement est grave. En public, les avorteurs ont souvent recours au mensonge et aux euphémismes pour protéger le prétendu droit de choisir. Harris dit aussi:

Il convient de considérer un instant le rapport entre le féminisme et la violence. En général, le féminisme est un mouvement pacifique. Il ne tolère pas la résolution de problèmes par la violence et s'oppose à la guerre et à la peine capitale. Mais l'avortement est une version de la violence. Que faisons-nous de cette contradiction?

Harris ne répond jamais à cette question. Mais en effet, c'est une contradiction. Les féministes d’origine — Elizabeth Cady Stanton, Susan B. Anthony et d’autres - se sont opposées à l’avortement [...]

Le discours de Harris montre combien l’avortement est terrible et violent, malgré tout ce que les personnes pro-choix peuvent dire pour le présenter d’une manière positive.


  1. Brenda Pratt-Shafer, David Shafer What the Nurse Saw: Eyewitness to Abortion (Mustang, Oklahoma: Tate Publishing & Enterprise, LLC, 2016) 34-35
  2. Lisa H Harris “Second Trimester Abortion Provision: Breaking the Silence and Changing the Discourse” Reproductive Health Matters Sep 2, 2008


Laissez un commentaire