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Jeune mère qui a rejeté l’avortement: “j’ai vu son cœur battre!”

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Par Beth Rahal de LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie

Je fais partie d’une  famille superbe. Comme tous les parents, les miens ont commis des erreurs,  mais ils m’ont toujours donné tout ce dont j’avais besoin. Mon père a même mis sur pied un fonds d’études collégiales pour moi lorsque j’étais bébé. J’ai toujours vécu dans les bons quartiers. Je suis allée dans une bonne école et j’avais une belle voiture. Ceci étant dit, je n’avais personne lorsque je suis tombée enceinte. Ce sont mes choix d’avant la grossesse qui me mirent dans cette situation. Je n’arrivais même pas à croire que j’étais vraiment enceinte. (Voilà pourquoi vous voyez tant de tests positifs dans le diaporama de ma Flipagram!)

“Vouloir, c’est pouvoir.”

Le père de mon enfant et moi avions une relation difficile, et elle devint encore plus difficile. Mais il était tout pour moi. Nous rompîmes finalement lorsque j’étais enceinte d’environ 7 mois. Même sans travail, sans voiture, ou sans argent, je savais que je voulais garder mon bébé, et j’allais travailler aussi dur qu’il fallait pour que cela se réalise. “Vouloir, c’est pouvoir” était la réponse de prédilection que je donnais aux personnes qui me questionnaient.

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Du Flipagram de Claire.

Il y eut beaucoup de jours où je pleurais toutes les larmes de mon cœur, des jours où je réfléchissais et disais souvent que je devrais simplement (ou que j’aurais dû) avorter. Je suppliais Dieu de me venir en aide. Ma grossesse déclencha la plus belle amitié avec Anja (un leader étudiant pro-vie de l’État du Mississipi), et lorsque j’étais enceinte de 11 semaines et 6 jours, elle m’emmena au Centre d’aide pour les femmes enceintes, et ils me passèrent une échographie gratuite. (Quel lieu extraordinaire ce Centre!)

Je vis mon tout petit bébé. J’ai vu son cœur battre. Je fus prise d’un rire nerveux, essayant de retenir mes larmes en voyant mon petit bébé sauter et danser. C’est à ce moment-là que j’ai compris que j’allais le garder, quel qu’en soit le prix.

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Du Flipagram de Claire.

“Le feu le plus chaud produit l’or le plus pur.”

Pourtant, je continuais à douter quotidiennement. J’ai quitté le collège et  perdu mes deux boulots à 5 mois de grossesse, et je ne savais toujours pas quoi faire ou comment j’allais subvenir aux besoins de mon petit garçon avec seulement quelques petites économies. Je priais afin que Dieu me conduise vers ce qui était le mieux pour mon fils.

J’ai honte de le dire maintenant, mais je vais dire la vérité. Il y avait toujours des moments où je souhaitais avoir avorté mon bébé. Pendant tout ce temps, Anja était là : thérapeute, mère, amie, père de l’enfant, tout ce que je voulais qu’elle soit. Elle m’aimait et aimait mon bébé. Et je le ressentais chaque fois que je l’appelais ou que je lui écrivais, criant à l’aide.

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Du Flipagram de Claire.

Ma maman fut informée à 16 semaines de grossesse, quand je sus que mon bébé était un garçon. Mon petit bébé qui se développait encore, recréa un nouveau type de relation, meilleure que jamais, avec ma mère dont nous avions désespérément besoin. Ce fut une grande bénédiction lorsque ma mère accepta que je déménage chez elle à mon 18e anniversaire; j’étais enceinte de 8 mois. Ma mère acheta à mon doux Taylan ses premières couvertures, ses linges de rot, ses cache-couches, etc. Il a fallu un long temps, mais elle accepta finalement ma grossesse et était officiellement heureuse de devenir grand-mère pour la première fois. Ma tante m’acheta un cadeau de naissance, et j’en étais tellement reconnaissante! Je compris enfin que mon bébé était accepté et aimé.

“Il n’y a pas de commune mesure entre la douleur présente et la joie à venir.” (Romains 8 :18)

Le 30 juillet, naissait Taylan. C’était assez difficile. Si terrifiant. Chaque seconde. C’était l’inconnu en tout, et voilà ma plus grande peur – l’inconnu. Je me rappelle la première fois que ma mère m’a laissée seule avec Taylan. J’ai appelé Anja; je pleurais. Et elle m’a simplement parlé  et m’a apaisée.

Taylan a environ 3 mois maintenant, et les choses sont plus faciles. Il y a toujours des défis et des moments difficiles, mais ma vie sans lui serait insignifiante. Je fais ce témoignage parce que je ne sais pas quelles situations les autres traversent, et je connais beaucoup de femmes enceintes. Chacune a une histoire différente, surtout chaque jeune maman, et certaines n’ont pas autant de chance de passer d’une mauvaise situation à une meilleure avant la naissance de leur bébé. Mais peut-être le fait de lire mon histoire pourra donner à quelqu’une une once d’espérance dont elle a besoin pour s’en sortir aujourd’hui.

Ma grossesse fut remplie de certains des moments les plus difficiles de ma vie, mais l’issue fut la meilleure. Cette issue m’est redevable à 98% avec une petite aide. Mais cela a valu la peine. Je n’ai jamais autant aimé ma vie.

“Il n’y a pas de commune mesure entre la douleur présente et la joie à venir.” (Romains 8 :18)

Regardez le Flipagram de Claire



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