Une mère adolescente au « regard désespéré » remet son nouveau-né à une cliente d’un restaurant, puis s’en va
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo (modifiée) : jcomp/Freepik
Une jeune fille de 14 ans, qui semblait stupéfaite et désespérée selon un témoin, est entrée dans un restaurant de Jersey City avec un nouveau-né. La mère adolescente a remis l’enfant à un client, puis est partie.
« Cette dame entre en ayant l’air très désespérée, tenant un tout nouveau-né, cela se voyait bien », a déclaré Frankie Aguilar, propriétaire du restaurant El Patron, à NBC. « Elle entre, elle me regarde dans les yeux, je la regarde et elle a un regard de terreur et de désespoir. »
Le père d’Aguilar a appelé le 911 tandis qu’une cliente Alease Scott, ancienne thérapeute et enseignante en école maternelle, a sauté de sa table pour aider la jeune fille. Elle pouvait voir que le bébé et la jeune mère étaient tous deux en détresse. Une vidéo de surveillance montre Scott et l’adolescente debout l’une à côté de l’autre. Après que Scott se soit dirigée vers une chaise pour regarder le bébé, la jeune mère a quitté le restaurant.
« Le bébé ne bougeait pas beaucoup », a déclaré Scott. « [La mère] est allée au comptoir, elle a dit qu’elle avait besoin d’aide. Je me suis levé de table, je me suis immédiatement dirigé vers elle et je lui ai dit : “Je peux vérifier les signes vitaux du bébé ?” Elle m’a alors remis le bébé sans hésiter. J’ai remarqué que le bébé portait encore, dans les cheveux et les oreilles, de la matière provenant de sa naissance. Il n’avait pas été nettoyé correctement. »
La jeune fille avait dit à Aguilar que le bébé avait été abandonné, mais Scott a alors remarqué du sang séché sur la jambe de l’adolescente et a réalisé qu’elle était la mère du bébé. Alors qu’elle se concentrait pour s’assurer que le bébé respirait, la mère adolescente est partie. Aguilar a qualifié cela de « déchirant ».
Scott a expliqué qu’elle a donné de l’oxygène à la petite fille et qu’en quelques secondes, elle a poussé « le plus beau cri que vous ayez jamais entendu ». Ses pieds ont alors commencé à bouger.
Les policiers sont arrivés et ont emmené le bébé à l’hôpital. Ils ont également été en mesure de localiser rapidement la mère adolescente qui a également été emmenée à l’hôpital. Toutes deux se portent bien.
Afin d’éviter que des nouveau-nés ne soient abandonnés ou tués, chaque État a promulgué une loi de Refuge pour permettre aux mères de remettre légalement et anonymement leur bébé d’un certain âge dans un lieu sûr tel qu’une caserne de pompiers ou une salle d’urgence. Bien que controversées, ces lois ont permis, selon la National Safe Haven Alliance, de sauver au moins 3 500 vies et d’éviter d’horribles tragédies. Bien que, dans ce cas, le bébé n’ait pas été emmené dans un lieu sûr désigné, la mère adolescente ne sera pas poursuivie car elle s’est assurée que son bébé soit entre de bonnes mains.
Violée à 14 ans, elle choisit de donner le jour à son bébé malgré les pressions dont elle était l’objet
Par Sarah Terzo (LiveActionNews) ― Traduit par Campagne Québec-Vie
La Canadienne Patti Harrison n’avait que 14 ans lorsqu’elle fut brutalement violée par plusieurs hommes, elle fut aussi sauvagement battue et gardée captive dans un sous-sol pour plusieurs jours. Harrison a récemment raconté son histoire lors d’un événement parrainé par les clubs Mac Lifeline et Queen’s Alive.
Harrison fut dépressive après son viol et tenta de mettre fin à sa vie, se retrouvant à l’urgence où elle découvrit qu’elle était enceinte de l’un de ces violeurs ; elle venait d’avoir 15 ans.
Du côté de son père, plusieurs membres de sa famille voulaient vraiment qu’elle mette fin à sa grossesse, parce que ses violeurs étaient noirs et que donc le bébé était métis ; Harrison raconte : « Mon grand-père paternel m’avertit qu’il me déshériterait si je gardais le bébé ». En fait, la chose qu’elle dit avoir été le plus difficile en choisissant la vie était que cela mettrait fin à sa relation avec son grand-père, de qui elle a été très proche depuis l’enfance. Son grand-père tint promesse et la déshérita. Maintenant, 25 ans plus tard, Harrison ne parle presque plus à sa famille du côté de son père, car la plupart d’entre eux l’ont jugé comme étant une très mauvaise influence pour avoir donné naissance à son enfant. Par contre ses parents eux l’ont encouragée et supportée après le choc initial et l’aidèrent du mieux qu’ils le purent.
Sa mère l’amena à Rose of Durham, une maison pour des adolescentes enceintes, ainsi elle pouvait vivre sa grossesse entourée de personnes qui voulaient son bien et celui de son bébé. Harrison raconte :
Lire la suiteIls m’ont donné le courage de vivre ma grossesse, c’était tellement différent de tous ces médecins lors de mes échographies qui eux m’encourageaient et cherchaient à me convaincre d’avorter. Ils me dirent toutes sortes d’horreur comme : mon fils serait difforme, il ne serait pas en bonne santé et ne se rendrait même pas à la naissance, j’étais si jeune après tout et j’avais toute ma vie devant moi. Ils m’ont donné toutes les raisons du monde pour que je ne le garde, mais aucune pour que je le garde.
Une adolescente, plutôt que de se faire avorter, place son bébé en adoption : « J’ai pris cette décision par pur amour »
À gauche Emily la mère adoptive, à droite Hannah Mongie tenant son fils Taggart Kaden Marsh.
Par Carole Novielli (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Hannah Mongie/Instagram
Hannah Mongie découvrit qu’elle était enceinte environ deux mois après avoir obtenu son diplôme d’études secondaires. Elle aimait le père du bébé […] mais en septembre 2015, le père de l’enfant, Kaden, décéda soudainement quelques jours après avoir entendu le battement de cœur de son bébé qui était encore dans le ventre de sa mère.
La nouvelle a dévasté la jeune mère enceinte, qui a alors été confrontée à la décision la plus difficile de sa vie : soit d’élever son bébé ou de le placer en adoption, dans une famille aimante.
Lire la suiteL’amour a été plus fort que mon viol
Par Louise McLean (Secular Pro-Life Perspectives) — traduit par Campagne Québec-Vie
Mon nom est Louise McLean et je suis née à Terre-Neuve, je vivais à Bishop Falls jusqu’à l'âge de 10 ans. C'est à cet âge que mon père a obtenu un emploi à l'extérieur de la province et que ma famille a déménagé en Colombie-Britannique. Je suis aussi mère à cause d’un viol.
Quand j’avais 16 ans, j'ai rencontré mon premier petit ami quelque peu sérieux; après seulement 3 mois de fréquentations, il me viola. Nous n’avions pas de relations sexuelles, mais une nuit il s’est jeté sur moi en dépit de beaucoup supplications et de résistance pour l’arrêter. Deux mois après, je suis allée voir un médecin et entendis les mots « vous êtes enceinte. » J'ai été remplie d’une joie immédiate et un sourire traversa mon visage. J'ai essayé de contenir ce que je ressentais, parce que dans ma tête, je ne pouvais pas comprendre comment je pouvais être heureuse d'être enceinte d'un viol – mais mon cœur a gagné la bataille. Mon médecin m'a dit qu'il y avait des possibilités pour l'avortement, mais qu’il n'en ferait pas, je lui ai répondu que c'était bien ainsi, car je n'en voulais pas de toute façon.
Il y a 40 ans, les filles-mères, les grossesses d’adolescentes et les viols avaient de tels stigmates attachés à eux. Je ne voulais pas le dire à mes parents parce que j'avais peur qu'ils pensent que le précieux petit bébé qui grandissait en moi était quelque chose à « prendre en charge ». Ma fille innocente avait peut-être été conçue dans un viol, mais elle n'en était pas moins digne de protection et d'amour. Donc, la meilleure façon de la protéger était de cacher le fait que j'étais enceinte et les circonstances entourant sa conception.
Lire la suiteL’école des jeunes mères
Par Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Elvis Kennedy/Flickr
L’école Rosalie-Jetté n’est pas une école ordinaire. Un article du Devoir rapporte qu'elle permet aux jeunes mères enceintes ou ayant un enfant de poursuivre leurs études secondaires. Leur âge va de 15 à 21 ans et elles sont de tous niveaux d’études, elles peuvent laisser leur enfant à la pouponnière de l’école avant de prendre leurs cours. L’école donne en plus du cursus ordinaire des cours de cuisine, des cours prénataux, postnataux et autres. Cette école est très flexible dans ses horaires pour accommoder les jeunes mères, par exemple, quand elles doivent s’absenter pour la naissance de leur enfant.
Lire la suiteCette mère essaya d’avorter son bébé sans succès, aujourd’hui elle aime son fils sans réserve
Par Micaiah Bilger (LifeNews.com) traduit par Campagne Québec-Vie
Kirsten Hay veut que les jeunes mères en difficulté sachent qu’il y a des gens prêts à les aider lorsqu’elles se sentent seules.
Hay qui devint enceinte à 19 ans, en sait quelque chose de par son vécu personnel. Elle dit avoir essayé d’avorter son fils; après l’échec de l’avortement, elle a lutté contre une sévère dépression post-partum, rapporte The Sun.
Mais aujourd’hui, cette Écossaise dit qu’elle aime tellement son fils Oscar, à tel point qu’elle ne peut imaginer la vie sans lui. Elle dit qu’Oscar et elle se portent bien à cause de l’excellent soutien reçu autour d’eux.
Hay déclare s’être rendu compte de sa grossesse lorsqu’elle n’avait que 19 ans et [ne se sentait] n’était pas prête à être mère. Lorsqu’elle fut à 12 semaines de grossesse, elle eut un avortement, dit-elle; mais la procédure échoua et Oscar survécut. Hay n’a pas donné les détails de la procédure; elle pourrait avoir pris des abortifs, lesquels sont moins efficaces quand la grossesse est avancée.
Lire la suiteMa grossesse n’était pas prévue mais c’était ce qui pouvait m’arriver de mieux
Bonjour, mon nom est Camille et une grossesse non-planifiée n’est qu’une partie de l’histoire que je vais vous raconter, mon histoire. #wecandobetterthanabortion
Par Susan Michelle-Hanson (LiveActionNews) traduit par Campagne Québec-Vie
Et voilà comment Camille Williams débuta sa récente publication virtuelle parce qu’elle avait besoin de partager son point de vue, au milieu du flot de messages médiatiques qui glorifient l’avortement.
Il y a environ douze ans, Camille se retrouva enceinte sans l’avoir planifié. Elle avait alors 23 ans, était célibataire et sans diplôme. Elle ne pouvait s’imaginer comment elle pourrait élever un enfant. Le père de l’enfant, Dan, est vite devenu un ex petit ami, après lui avoir fait savoir très clairement que ça ne l’intéressait pas de l’épouser. Cela aurait conduit certaines femmes à avorter, mais pas Camille qui a choisi une autre voie.
Ne dissimulant pas les périodes difficiles, elle a récemment choisi de parler pour donner aux femmes une image réaliste accompagnée d’espoir, comme pour dire, « oui c’est dur, mais c’est le bon type de difficulté, que vous ne regretterez pas d’avoir choisi. »
Lire la suiteJeune mère qui a rejeté l’avortement: “j’ai vu son cœur battre!”
Par Beth Rahal de LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie
Je fais partie d’une famille superbe. Comme tous les parents, les miens ont commis des erreurs, mais ils m’ont toujours donné tout ce dont j’avais besoin. Mon père a même mis sur pied un fonds d’études collégiales pour moi lorsque j’étais bébé. J’ai toujours vécu dans les bons quartiers. Je suis allée dans une bonne école et j’avais une belle voiture. Ceci étant dit, je n’avais personne lorsque je suis tombée enceinte. Ce sont mes choix d’avant la grossesse qui me mirent dans cette situation. Je n’arrivais même pas à croire que j’étais vraiment enceinte. (Voilà pourquoi vous voyez tant de tests positifs dans le diaporama de ma Flipagram!)
“Vouloir, c’est pouvoir.”
Le père de mon enfant et moi avions une relation difficile, et elle devint encore plus difficile. Mais il était tout pour moi. Nous rompîmes finalement lorsque j’étais enceinte d’environ 7 mois. Même sans travail, sans voiture, ou sans argent, je savais que je voulais garder mon bébé, et j’allais travailler aussi dur qu’il fallait pour que cela se réalise. “Vouloir, c’est pouvoir” était la réponse de prédilection que je donnais aux personnes qui me questionnaient.
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