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Jésus, le Bon Pasteur

Par l’Abbé J.-Réal Bleau (le 25 avril, pour le deuxième dimanche après Pâque, 26 avril) ― Photo (côtés flous rajoutés) : ALLPosters/Wikimedia Commons

Un bon pasteur vit tellement pour ses brebis que, sacrifiant tous ses intérêts, il est prêt à faire face à des dangers mortels pour les défendre et les délivrer de la gueule des lions et des loups. Ainsi faisait le jeune David, bien que petit de taille, pour garder et défendre les brebis de son père, souvent au risque de sa vie.

Le roi David, choisi par Dieu, à cause de son courage intrépide, pour être le pasteur de son peuple Israël, n’est qu’une pâle figure de Jésus-Christ, qui seul mérite pleinement le titre de vrai et bon Pasteur. Notre Seigneur Jésus-Christ n’a pas seulement risqué mais il a donné effectivement sa vie pour ses brebis. Dans l’épître d’aujourd’hui, c’est le premier pasteur de l’Église, saint Pierre, qui trace devant nos yeux le portrait de Jésus, le bon Pasteur de nos âmes. Il a souffert pour nous, écrit-il, marchant devant nous afin que nous suivions ses traces. Regardons-le, attachons-nous à sa voix et à ses pas. Dans sa Passion, notre bon Pasteur nous ouvre le seul chemin qui conduit au pâturage du ciel. Jésus va au-devant d’atroces souffrances uniquement pour nous, n’ayant, lui, jamais commis de péché.

Incomparablement plus généreux et courageux que David, il n’a pas apporté la plus petite négligence pour le soin, la direction, la protection, la défense et la délivrance de nos âmes. « O mon peuple, qu’aurais-je dû faire pour toi que je n’aie pas fait » ? chante-t-on dans les Impropères du Vendredi Saint. Il nous a nourris de la plus pure doctrine de vérité, de sa sainte doctrine qui nous donne la lumière dans laquelle nous devons marcher, pour ne pas tomber dans les noirs précipices du péché ; ceux qui y glissent, parce qu’ils lui désobéissent, se mettent en grand danger de mort éternelle. Dans la bouche de notre bon Pasteur, il ne s’est jamais trouvé le plus léger mensonge ; le témoignage éclatant qu’il a rendu à la vérité lui a attiré de la part des ennemis de la vérité, la haine, la persécution, la condamnation au supplice de la croix. Il a enduré sans rien dire leurs injures et leurs mauvais traitements. Il s’est laissé patiemment mener à la mort. Ce sont nos péchés qu’il portait sur le bois de la croix afin de les expier et de nous en purifier. « Par ses saintes plaies, il a guéri les plaies de nos âmes », écrit le prophète Isaïe. Jésus est le bon Pasteur qui continue à répandre — aussi souvent qu’il en est besoin — sur les blessures de ses pauvres brebis le divin remède de son sang. Quel autre pasteur a jamais nourri et guéri ses brebis avec sa propre chair et son propre sang ? Le fruit de ses souffrances et de sa mort est de ramener ses brebis égarées au divin bercail, de les réconcilier avec Dieu, d’en faire son Église, afin qu’il n’y ait qu’un seul troupeau et un seul pasteur.

Prions aujourd’hui pour tant de brebis rebelles qui, loin de son Église, méconnaissent Jésus-Christ mais qui lui appartiennent, parce qu’Il les a créées et rachetées au prix de sa vie, afin qu’elles reconnaissent sa voix et le suivent.

Prions pour que Jésus le bon Pasteur, par son Esprit-saint, confonde, à l’extérieur et à l’intérieur même de son Église, les pasteurs imprégnés des hérésies du libéralisme et du modernisme qui se comportent de fait en assassins de la vraie foi. Demandons que dans son infinie miséricorde Il daigne susciter une génération nouvelle de pasteurs selon son Cœur.

Prions, selon le désir souvent exprimé par le pape Benoît XVI au cours de son pontificat, pour les jeunes que Jésus le bon Pasteur appelle aujourd’hui à devenir prêtres, qu’ils soient des pasteurs qui se tiennent debout, bien droits dans la vérité, vigilants face aux dangers menaçants du mal, et qu’ils soient prêts à donner leur vie pour le salut des brebis qui leur seront confiées.

Et prions surtout les uns pour les autres, qui, au grand jour du jugement désirons sans doute être tous placés à sa droite parmi ses brebis fidèles, mais qui demeurons dans les grands combats que nous devons actuellement soutenir extrêmement faibles, afin que Jésus nous relève dans nos chutes, nous prenne sur ses épaules et nous garde toujours près de son Cœur.

J.-Réal Bleau

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