Par Paul-André Deschesnes — Photo : jankuss/Pixabay
Dans notre société québécoise athée et apostate, il n’y a plus qu’une petite minorité qui demande d’avoir un service religieux catholique à l’église lors de leur décès.
Aujourd’hui, tout se passe dans les locaux du salon funéraire : exposition de l’urne, témoignages de certains proches et un repas pour les personnes présentes. Tout cela ne dure que quelques heures et la vie continue ! Il faut faire vite !
Depuis la légalisation de l’euthanasie, notre système de santé a été obligé de s’ajuster à cette nouvelle réalité. Voici, ci-joint, un article du Journal de Montréal du 9 janvier 2019, qui illustre très bien nos nouvelles valeurs à la mode.
Au Québec, les hôpitaux déterminent la date et l’heure pour l’euthanasie de monsieur ou madame. Quelques heures avant la piqûre finale, on met à la disposition des parents et amis une salle pour fêter cet événement dit de santé. Avec la personne qui sera euthanasiée, on mange, on boit, on chante, on parle, on s’embrasse, on se rappelle les bons souvenirs, etc. Tout se fait dans la sérénité. Il y a une atmosphère très festive.
Quand l’heure de la mort arrive, on passe dans la chambre d’exécution et le médecin procède aux injections morbides pendant que les gens présents chantent une dernière chanson.
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Je ne porte aucun jugement sur la personne euthanasiée, telle que publicisée dans le Journal de Montréal. Je peux cependant donner mon opinion sur l’euthanasie qui est devenue banale, normale et très acceptable.
Quand une société, dite très moderne et très avancée, est rendue aussi loin que cela dans la culture de la mort, c’est très inquiétant. L’anarchie pointe à l’horizon.
Dans les dossiers de l’euthanasie et de l’avortement, nos sociétés occidentales décadentes sombrent dans la somnolence. Tout ce qui était mal est maintenant devenu tellement bien, qu’on le fête en famille comme un événement très agréable où règnent le plaisir et la joie.
Notre monde moderne a détourné les valeurs fondamentales de la société. On a transformé tous les aspects de l’être humain pour fabriquer un homme nouveau qui n’a plus rien d’humain.
L’être humain moderne veut tout contrôler. Comme Dieu n’existe plus à ses yeux, il a décrété qu’il est dieu. Il se glorifie lui-même à la place de Dieu. Aujourd’hui, cet homme gonflé d’orgueil, pense s’être complètement libéré en suivant toutes les nouvelles tendances à la mode. C’est une erreur monumentale. C’est l’œuvre du Malin. C’est même devenu le nouvel esclavage des temps modernes. C’est surtout le piège de la culture de la mort qui fait actuellement son œuvre de destruction massive.
Les vraies vérités doivent être rappelées et enseignées à nos populations endoctrinées et lessivées par les fausses doctrines et par les forces du Mal. Après la mort, nous devrons rencontrer le Dieu d’amour qui procédera à notre jugement particulier (dogme de foi). Après la mort, ce n’est pas le néant ; ce sera le ciel, le purgatoire [suivi du ciel¹] ou l’enfer (dogmes de foi).
Beaucoup de défunts vont avoir de très grosses surprises en arrivant dans l’autre monde !
Dans un monde où la barbarie règne en maître, il faut revenir de toute urgence aux commandements de Dieu.
« Tu ne tueras pas » et « La vie est sacrée »
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