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Facebook prend d’assaut le marché des médias locaux américains


Mark Zuckerberg, président de Facebook.

Par Patrice-Hans Perrier (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : Le Devoir, Facebook, Forbes, The Guardian et Phys.org/Voici la source de la photo : Brian Solis, Flickr, CC BY 2.0

Rappelons que Facebook exerce une censure à l’égard des pro-vie. Cette nouvelle n’est donc pas de nature à nous rassurer. — A. H.

Le géant des médias sociaux suit l’exemple de Google afin d’investir pour soutenir le journalisme numérique.

Facebook a annoncé, mardi dernier, qu’il investira 300 millions de dollars US sur une période de trois ans afin de supporter la profession journalistique. Le géant des médias sociaux souhaite mettre l’accent sur les petits médias locaux qui battent de l’aile, surtout depuis que le grand public américain a pris ses distances de la presse officielle. Ce projet semble venir s’amarrer à la Google News Initiative qui avait été lancée l’an dernier par le moteur de recherche américain.

Mettre le grappin sur les petits médias 

Chemin faisant, les géants de la Silicon Valley prennent d’assaut le marché des petits médias régionaux et locaux, dans un contexte où les médias sociaux ont déjà remplacé les journaux imprimés en qualité de principal vecteur d’information en Amérique.

Ces données, colligées par le Pew Research Center, soulignent que 20 pour cent des adultes affirment consulter l’actualité par le biais des médias sociaux de manière fréquente. En comparaison, seulement 16 pour cent des répondants de l’enquête ont affirmé lire les journaux afin d’obtenir le même type d’informations.

Se refaire une virginité auprès des usagers

Facebook tente de se refaire une virginité auprès du grand public après avoir été accusé à plusieurs reprises de manipuler ses plateformes afin de ralentir ou de bannir certaines sources d’information jugées non conformes ou assimilées à de « fausses nouvelles ». Par ailleurs, plusieurs médias émergents critiquent le géant des médias sociaux pour sa politique de mise en valeur des contenus qui favorise les grands conglomérats capables d’avancer les fonds nécessaires afin de passer en priorité.

Tout dernièrement, Facebook s’est associé à l’Agence France Presse afin de mettre sur pied un mécanisme de vérification des faits et plusieurs instances politiques ont fait pression sur l’entreprise de Mark Zuckerberg afin qu’elle intervienne pour éviter que des contenus indésirables ne viennent perturber le déroulement des élections prévues sous plusieurs latitudes en 2019.

Un nouveau modèle d’affaires

Campbell Brown, vice-présidente responsable des partenariats avec les médias pour Facebook, affirme, selon ce que rapporte l’AFP, vouloir « continuer à lutter contre les fausses informations (fake news), la désinformation et les informations de mauvaise qualité ». Voulant faire bonne figure, les stratèges de Facebook estiment qu’ils ont « aussi l’opportunité et la responsabilité d’aider les médias locaux à croître et réussir », toujours selon Mme Brown.

Tout cela est bien beau, mais certains analystes s’interrogent à propos de cet investissement de 300 millions de dollars qui correspond au seul budget d’exploitation annuel d’un grand média national américain. Facebook serait-il en train de tester un nouveau modèle d’affaires qui consisterait à faire migrer une part substantielle des petits médias émergents sur sa propre plateforme ?

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