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Fabriquer des bébés sur mesure : la grande illusion

Par Campagne Québec-Vie — Juxtaposition d'articles de Reinformation.TV et de Jean-Pierre Dickès (Medias-Presse.info)

(Reinformation.TV) — L’édition de gènes pour créer des « bébés sur mesure » afin d’améliorer leur apparence ou leur intelligence pourrait être « moralement acceptable », selon le Conseil d’éthique du Royaume-Uni.

Dès lors qu’il devient possible de modifier l’ADN d’un embryon humain, pour corriger des maladies génétiques, survient aussi la possibilité d’améliorer l’intelligence ou de choisir la couleur des cheveux… Et bien, pour le Nuffield Council on Bioethics, créer des « bébés sur mesure » pour améliorer leur apparence ou leur intelligence, c’est tout à fait envisageable.

L’édition du génome consiste à changer l’ADN d’un embryon — c.-à-d. à découper et à remplacer des parties du code génétique. Selon la technique, qui n’est pas autorisée au Royaume-Uni, l’embryon modifié est ensuite implanté dans l’utérus. Selon la présidente de ce groupe de travail, cette « révision du génome pourrait être moralement acceptable ».

La question clé qui doit demeurer dans l’édition du génome est celle du bien-être de la future personne… Tout le reste est littérature.

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« Plus spécifiquement, nous sommes d’avis que… l’édition du génome n’est pas inacceptable en soi, et donc il n’y a aucune raison de l’exclure en principe. » Le rapport du conseil recommande que toute intervention soit effectuée dans l’intérêt social, physique et le bien-être psychologique de la future personne, et « ne devrait pas accroître le désavantage, la discrimination ou la division dans la société ».

Peu importe si les dommages sont encore extrêmement peu évalués par des études scientifiques. Que pourrait donner ce « brouillage » du code génétique établi, permis par le Créateur… ?

C’est vous dire s’ils ne savent pas ce qu’ils font ou alors qu’ils s’en fichent. Car comme l’explique cet article de Media-Presse.info.

On se souvient de cette importante découverte effectuée par Emmanuelle Charpentier et Jennifer Doudna en Suède. C’était le fameux Crispr-cas 9, un véritable ciseau génétique permettant de couper, réparer ou déplacer des chaînes d’ADN. Ainsi pouvait se développer la chirurgie du gène formé lui-même des chaînes d’ADN. C’est la thérapie génique [...]

Pourtant au décours de sa découverte, l’Américaine Jennifer Doudna avait bien dit qu’il n’y avait pas lieu de s’emballer : « il faut dire les choses telles qu’elles sont ! » Elle avait bien raison : elle connaissait son métier. Le 16 juillet, la revue Nature Biotechnology titrait que, comme double effet, le Cripsr-Cas9 menait à de larges délétions et des réarrangements complexes [...]

La délétion suppose une disparition de matériel génétique (ADN). Les réarrangements supposent des mélanges de ce matériel. Quels effets ? On n’en sait rien : des mutations involontaires et potentiellement nuisibles. La pire des catastrophes pour l’humanité souffrante. Plus grave encore, les mutations induites sont fréquentes tant chez l’animal (souris) que sur du tissu humain : elles peuvent souvent se faire à distance. La mariée était trop belle !

Que s’est-il passé : rien sinon ce qui existe déjà et que les médias oublient ?

Tout simplement, il existe des relations entre les chaînes d’ADN entre elles ; donc des gènes qui portent ces chaînes. Mais celles-ci se modifient constamment par l’apport que chacun reçoit par la société, la famille, le climat, le travail, etc ; on comprend que les variations de ces facteurs entraînent constamment des modifications de ce que nous sommes ; ce qui est appelé le phénotype. De plus à chaque seconde apparaissent dans la cellule des centres d’informations appelés « épigénétiques ». On en connaît très peu de choses. Il s’en faudra des décennies avant que les savants maîtrisent l’ensemble de ces relations. Au jeu d’échecs, déplacer une pièce peut changer l’issue de la partie. Il est de même sur le génome qui est un jeu de milliards de pièces. Tout cela Doudna le savait...



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