Pourquoi les scientifiques soulignent-ils les merveilles de l'embryon de grillon mais ignorent l’humanité des enfants à naître ?
Par John Horvat II — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
(LifeSiteNews) — Je ne me suis jamais intéressé aux grillons, si ce n’est pour écouter leurs stridulations en été. Ces insectes représentent une partie de la réalité qui n’a pas d’impact significatif sur ma vie quotidienne. Parmi tant d’autres préoccupations, les grillons ne figurent pas en tête de liste de mes priorités.
Cependant, j’ai été intrigué par un long reportage du New York Times intitulé « La mystérieuse danse des embryons de grillon » au début du mois d’août. Il y était question d’une réunion en juin de 100 scientifiques sur l’île grecque de Crète, réunis pour discuter des embryons de grillons. Je n’avais jamais imaginé que quelqu’un, et encore moins cent personnes, se réunirait quelque part pour discuter d’un tel sujet.
Les grillons semblent être l’organisme idéal pour étudier le fonctionnement et le développement de la vie. Le grillon provençal ne jouit pas de la popularité de la drosophile commune comme objet de recherche en laboratoire. Cependant, de nouvelles preuves suggèrent qu’il possède des qualités uniques qui en font un sujet de discussion fascinant pour ces scientifiques.
Le fait de le savoir n’a cependant pas réussi à piquer mon intérêt pour cet insecte bruyant.
Il peut aussi être une merveille de la création de Dieu
J’ai commencé à m’y intéresser lorsque l’article a annoncé que le thème de la conférence internationale était le développement de l’embryon de grillon. L’article expliquait comment l’embryon de grillon nous aide à comprendre tous les embryons puisque le développement de chaque animal suit un schéma de croissance similaire. Après la formation de la cellule fécondée originale, d’autres cellules se forment autour de la surface de l’œuf, « fournissant un plan précoce pour toutes les parties du corps adulte ».
Les scientifiques ont constaté que si toutes les cellules ont le même génome, elles font toutes des choses différentes avec les mêmes informations. Et les scientifiques ne savent pas pourquoi cela se produit.
Comme dans une danse, l’embryon de grillon semble faire tout ce qu’il faut sans que personne ne dise aux noyaux cellulaires ce qu’ils doivent faire. Seth Donoughe, un biologiste de l’université de Chicago, décrit ce processus comme la création « des bonnes parties au bon endroit et au bon moment ».
Cette description m’a aidé à comprendre que même le grillon est une merveille de la création divine. Les scientifiques ont passé des heures à observer le processus de division et de déplacement des noyaux cellulaires qui se déplaçaient d’une manière qui dépassait la simple physique et la chimie. J’ai même été fasciné par les simulations informatiques présentées dans l’article, qui montraient l’ensemble du processus de développement, de l’œuf à la naissance.
Lire la suiteL’International Society for Stem Cell Research étend la limite des 14 jours à 28 pour la recherche sur embryons
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik
L’International Society for Stem Cell Research a publié de nouvelles directives dans lesquelles elle recommande l’extension de la limite légale des 14 jours de développement de l’embryon à 28 dans le cadre des recherches sur embryons humains vivants. Le prétexte ? Vouloir toujours plus étudier l’embryon humain et mener des expériences dessus… Selon LifeSiteNews :
Un groupe de scientifiques demande la fin des règles empêchant la recherche sur les bébés à naître de plus de 14 jours de gestation.
Le mois dernier, l’International Society for Stem Cell Research (ISSCR) a publié de nouvelles directives élargissant le cadre de la recherche sur les embryons humains vivants. Le généticien britannique Robin Lovell-Badge a salué ces recommandations dans un article publié le 26 mai dans la revue en ligne Nature. L’article est intitulé de manière équivoque : Stem-cell guidelines : why it was time for an update [directives sur les cellules souches : voici pourquoi il est temps de les mettre à jour].
De 14 jours à 28 :
M. Lovell-Bridge a déclaré que le changement le plus « frappant » recommandé par la Société était « l’assouplissement de la “règle des 14 jours”, le temps limite pour la culture d’embryons humains intacts en laboratoire, qui a été inscrit dans la loi par une douzaine de pays, dont le Royaume-Uni et l’Australie. »
Selon les règles actuelles, les embryons humains doivent être tués après deux semaines d’expérimentation. Selon M. Lovell-Bridge, cela est dû au fait que les « premiers signes » de leur système nerveux central apparaîtraient peu après. Il a toutefois fait valoir que, bien que cette limite ait précédemment « bien servi la science », elle empêche « l’étude d’une période critique, entre 14 et 28 jours, lorsque les prémices des tissus sont établies ». En d’autres termes, il estime que les scientifiques devraient être autorisés à faire des expériences sur des bébés à naître dont le cerveau, le cœur et la moelle épinière ont commencé à se former.
Cette volonté de mener des recherches sur l’embryon humain, qu’il soit à 14 jours de développement ou 28, montre le mépris de ces chercheurs pour sa nature humaine et en fait pour l’être humain puisqu’il en est un.
France : remarquable intervention du député Emmanuelle Ménard contre le projet de loi « bioéthique »
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) — Photo : tirachardz/Freepik
On oublie souvent de mentionner que la procréation médicalement assistée (PMA) ou, dirais-je plutôt, la procréation artificiellement provoquée est un problème en soi. — A. H.
Le député Emmanuelle Ménard, a déposé une motion de rejet du texte de loi bioéthique qui passe en 2e lecture à l’Assemblée nationale ces jours-ci, en catimini, « sans que les Français puissent manifester ».
Remarquable intervention qui dénonce ce texte qui « va donner vie à des enfants volontairement programmés sans père… sans père ! »
« En réalité, ce qui se joue ici, insiste madame Ménard, c’est une rupture. Profonde. Anthropologique. »
Et de conclure :
« La motion de rejet que je défends pose cette question simple : est-ce juste ? Est-ce juste de priver, en l’espace d’un vote, des milliers d’enfants de leur père pour les générations à venir ?
J’en appelle à votre conscience. J’en appelle à votre courage. Oubliez les stratégies partisanes. Pensez à la profondeur des bouleversements d’une telle loi et résistez ! Résistez aux idéologies d’une poignée et osez répondre à cette question en votre âme et conscience : qui suis-je pour infliger cela à un enfant ?
Finalement, cette loi bioéthique sera votre seul bilan. Et elle sera votre honte… »
Lire la suite8 semaines, l’âge moyen de l’enfant à naître lors de la prise de la pilule RU-486
Image représentant un embryon humain à approximativement 8 semaines de grossesse.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Les gens savent bien que lors d’un avortement c’est un bébé qui est tué. L’une des questions les plus posées à propos de la pilule abortive RU-486 porte sur la durée de temps que prend le « bébé » pour sortir après la prise de la pilule, selon Jonathon Van Maren sur sa page Twitter :
C'est à cela que ressemble le bébé dans le ventre de sa mère à 8 semaines. C'est à ce stade que la plupart des femmes prendront la pilule abortive.
L'une des questions les plus fréquemment posées sur Google à propos du RU-486 est « Combien de temps cela prend-il avant que le bébé ne sorte après la prise de la pilule abortive ? »
Nous savons que c'est un bébé.
Dépénalisation de l’avortement ou la négation de l’humanité de l’embryon
Par Tribonien (Medias-Presse.info)
Voici la première partie d’une étude à la fois juridique et philosophique de la question de l’avortement [En France].
Dépénalisation de l’avortement ou la négation de l’humanité de l’embryon
L’avortement a été légalisé en 1975 par la loi Veil 8 ans après la loi Neuwirth ayant légalisé la contraception.
Cette légalisation était affichée que comme n’étant que temporaire puisqu’elle ne faisait que suspendre pour une période de 5 ans les 4 premiers alinéas de l’article 317 du Code pénal.
Le premier de ces 4 alinéas disposait que « quiconque, par aliments, breuvages, médicaments, manœuvres, violences ou par tout autre moyen aura procuré ou tenté de procurer l’avortement d’une femme enceinte ou supposée enceinte, qu’elle y ait consenti ou non, sera puni d’un emprisonnement d’un an à 5 ans et d’une amende de 1 800 F à 100 000 F ».
Le second de ces alinéas aggravait la peine en cas de pratique habituelle.
Le troisième prévoyait la répression pénale de « la femme qui se sera procuré l’avortement à elle-même ou aura tenté de se le procurer, ou qui aura consenti à faire usage des moyens à elle indiqués ou administrés à cet effet ».
Le 4ème prévoyait, pour les professionnels de santé ayant « indiqué, favorisé ou pratiqué les moyens de procurer l’avortement », l’application des sanctions prévues aux premiers et deuxièmes alinéas, mais également, la suspension ou l’incapacité absolue de l’exercice de leur profession.
L’article 16 de la loi Veil disposait par ailleurs que « le rapport sur la situation démographique de la France, présenté chaque année au Parlement par le ministre chargé de la population, en application de la loi n° 67-1176 du 28 décembre 1967, comporterait des développements sur les aspects socio-démographiques de l’avortement ».
Le législateur avait donc souhaité qu’un bilan soit dressé annuellement sur les conséquences concrètes de la loi en termes sociaux et démographiques.
Mais, de provisoire, cette loi de dépénalisation est devenue définitive avec une loi du 30 novembre 1979 qui a mis fin à cette première phase dite d’expérimentation de 5 années.
Lire la suiteComment traiterions-nous un enfant endormi sur nos genoux ? C'est ainsi que nous devrions traiter l’enfant à naître
Par Peter Kwasniewski ― traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : PxHere
22 janvier 2019 (LifeSiteNews) ― « Loin des yeux, loin du cœur. » Ce simple dicton explique beaucoup de choses dans la bataille pour l'enfant à naître. Aussi longtemps que les gens peuvent faire en sorte qu’ils ne pensent pas au petit bébé humain qu'ils ne voient pas, ils peuvent prétendre qu'il ou n'existe pas vraiment ― ou faire comme si l'enfant est « quelque chose » de vague, d'indéfini, de flou, pas encore humain. Ceci explique, dans une large mesure, l'opposition aux lois qui exigent que les femmes qui envisagent l'avortement passent par une échographie. Les partisans de l'avortement ne veulent pas qu'elles le voient.
Dans l'une de ses œuvres les plus profondes, The Mystery of Being (Le mystère de l'Être), le philosophe du XXe siècle Gabriel Marcel (1889-1973) attire l'attention du lecteur sur « le caractère mystérieux qui s’attache à la présence proche d’une personne endormie, surtout d'un enfant en sommeil ». Il poursuit en disant :
Lire la suiteDu point de vue de l'activité physique, ou du moins dans la mesure où la notion d'activité physique est définie par rapport à la possibilité de prendre des choses, l'enfant endormi n'est absolument pas protégé et semble être en notre pouvoir; de ce point de vue, il nous est permis de faire ce qui nous plaît avec lui.
Mais du point de vue du mystère, on pourrait dire que c'est parce que cet être n'est absolument pas protégé, qu'il est à notre merci, qu'il est aussi invulnérable ou sacré. Et il ne fait aucun doute que la marque la plus forte et la plus irréfutable de la barbarie pure et simple que l'on puisse imaginer consisterait dans le refus de reconnaître cette mystérieuse invulnérabilité.
PMA, GPA : l’inquiétant rapport adopté par la mission d’information bioéthique de l’Assemblée Nationale
Par Léo Kersauzie (Medias-Presse.info) — Photo : Pixnio
Le mardi 15 janvier, la mission d’information bioéthique de l’Assemblée nationale a adopté le rapport formulant 60 propositions pour réviser les lois de bioéthique.
Parmi les propositions de ce rapport : l’ouverture de la PMA (procréation médicalement assistée) aux duos de femmes et aux célibataires, et son remboursement par la Sécurité sociale.
Le rapport adopté, très influencé par le lobby LGBT, dit vouloir « dépasser les limites biologiques de la procréation de demain », et reconnaître ainsi les « nouveaux modèles familiaux » présents dans la société française.
Ce rapport évoque le critère d’« autonomie des choix reproductifs » inventé par la fondation Jean Jaurès, un think tank très à gauche.
Ce rapport préconise également de retranscrire automatiquement en droit français la filiation des enfants nés par GPA à l’étranger.
Lire la suiteFabriquer des bébés sur mesure : la grande illusion
Par Campagne Québec-Vie — Juxtaposition d'articles de Reinformation.TV et de Jean-Pierre Dickès (Medias-Presse.info)
(Reinformation.TV) — L’édition de gènes pour créer des « bébés sur mesure » afin d’améliorer leur apparence ou leur intelligence pourrait être « moralement acceptable », selon le Conseil d’éthique du Royaume-Uni.
Dès lors qu’il devient possible de modifier l’ADN d’un embryon humain, pour corriger des maladies génétiques, survient aussi la possibilité d’améliorer l’intelligence ou de choisir la couleur des cheveux… Et bien, pour le Nuffield Council on Bioethics, créer des « bébés sur mesure » pour améliorer leur apparence ou leur intelligence, c’est tout à fait envisageable.
L’édition du génome consiste à changer l’ADN d’un embryon — c.-à-d. à découper et à remplacer des parties du code génétique. Selon la technique, qui n’est pas autorisée au Royaume-Uni, l’embryon modifié est ensuite implanté dans l’utérus. Selon la présidente de ce groupe de travail, cette « révision du génome pourrait être moralement acceptable ».
La question clé qui doit demeurer dans l’édition du génome est celle du bien-être de la future personne… Tout le reste est littérature.
Lire la suiteLa complainte de l’embryon
Par Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Source : Actuailes.fr (le lien pour l'ancienne source ne marchant plus voici un autre où vous pouvez trouver le texte de La complainte de l'embryon)
« Je ne vois pas encore le jour. Je suis au creux de ma mère, lové tout au centre de celle qui me porte. Je suis minuscule ». Ainsi commence « La complainte de l’embryon », écrite par le Père Augustin-Marie qui donne une voix à celui qui n’en a pas, à ces petits êtres humains sans défense, avortés par dizaines de millions chaque année dans le monde, par dizaines de milliers au Canada et par milliers au Québec.
« Je suis là, mais on ne me voit pas. Je suis là, mais on ne veut pas de moi. Je ne blesse personne, mais on en veut à ma vie. Je ne fais rien et je suis déjà un danger. Je suis innocent, mais je suis déjà condamné. »
La science enseigne que la vie commence au moment de la fécondation
Sarah Terzo (LiveActionNews) - traduction de Campagne Québec-Vie
La question centrale dans le débat sur l’avortement est la suivante : Quand commence la vie?
Représentation artistique en métal d'une structure double hélice d'ADN. |
La science enseigne sans réserve que la vie commence au moment de la conception. Un nouvel organisme existe dès le moment de la fécondation alors qu’il n’existait pas auparavant. Ce nouvel organisme possède son propre ADN, distinct de celui du père et de la mère, c’est à dire qu’il s’agit là d’une nouvelle personne unique. En grandissant, l’embryon développe un cœur qui bat (22 jours après sa conception), son propre système sanguin et ses propres organes. Dès le moment de la fécondation, un nouvel organisme commence à vivre et va grandir aussi longtemps qu’on lui fournisse la nourriture dont il a besoin et que sa vie ne soit pas arrêtée par un acte violent ou par une maladie.
Le nouvel organisme est humain car il contient de l’ADN humain.
La progéniture de deux membres de la même espèce est toujours le même type de créature que ses parents. Deux chiens ne donneront jamais naissance à un chat; l’œuf d’un poisson ne produira jamais de serpent. Donc, selon les lois de la nature, l’enfant dans le sein de sa mère est humain.
Lire la suite