Par Brian Jenkins (Campagne Québec-Vie) — Traduit par l’équipe de traduction de CQV — Photo : Pxfuel
Désirée nous a appelés la veille de Noël. Enceinte de quatorze semaines, sans nourriture ni abri, elle avait trouvé sur Internet le numéro gratuit de Campagne Québec-Vie et nous avait appelés.
Depuis ce premier appel, nous sommes restés en contact, tant par téléphone qu’en personne. À plusieurs reprises, nous nous sommes rencontrés dans des cafés ; deux fois, je l’ai invitée avec son partenaire à notre bureau pour un repas, et une fois à l’hôpital.
Il y a également eu des périodes de silence pendant lesquelles mes appels téléphoniques et mes messages texte sont restés sans réponse.
Le manque de stabilité dans la vie de Désirée était palpable. Que ce soit au téléphone ou en personne, sa voix était tendue et elle a fondu en larmes à plusieurs reprises. Je suis sûre que son enfant à naître a également ressenti l’anxiété de sa mère.
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La situation semble se stabiliser à la fin du mois de décembre. Elle et son compagnon ont trouvé un logement dans un centre d’hébergement. Désirée s’est vu offrir une chambre particulière, comme les autres femmes, tandis que lui a été placé dans un dortoir pour hommes. Les repas étaient servis trois fois par jour, mais tous deux m’ont dit que les portions étaient maigres.
Les conditions de vie au refuge se sont détériorées. Les résidents étaient durs avec elle et se moquaient de sa grossesse. Désirée a fini par se sentir obligée de partir.
Malheureusement, les conditions de vie au refuge se sont détériorées. Les résidents se sont montrés très durs avec elle et se sont moqués de sa grossesse. Finalement, Désirée s’est sentie obligée de partir.
Non seulement elle doit faire face à sa grossesse, mais le manque de stabilité dans sa vie, associé à une faible estime de soi, contribue à la dure bataille que Désirée doit affronter. Il y a quelques semaines, dans un moment de panique, elle s’est rendue dans un hôpital local pour demander un avortement. Frustrée par le service qu’elle recevait, elle nous a appelés pour se défouler et a rapidement quitté l’hôpital.
Elle est actuellement hébergée dans une maison de chambres où les frais sont assez élevés. Elle a pu payer les premiers jours, mais nous a demandé de l’aide pour le reste du mois. Deux bienfaiteurs se sont déjà manifestés pour prendre en charge une partie de ses frais. Si vous pouvez nous aider, Désirée, son enfant à naître et nous-mêmes vous en serons reconnaissants.
Vous pouvez faire un don en appelant le (514) 344-2686, ou par virement Interac à l'adresse courriel [email protected] , ou en allant sur notre site internet www.cqv.qc.ca et en spécifiant « Désirée » au moment de faire le don.