Photo : verctofusionart/Adobe Stock
Je suis sûr que vous ne serez pas surpris d'apprendre que la grande majorité des interlocuteurs sont des femmes. Pourtant, il arrive qu'un homme nous appelle.
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Jeudi – L’homme de 35 ans appelle à nos bureaux. Son épouse et lui attendent leur premier enfant. Elle subit de nombreux changements corporels qui l’affectent beaucoup et la fatigue émotionnellement. Il appelait pour demander du soutien. (La visite à domicile d’une infirmière n’a pas amélioré l’état de la femme, mais a laissé le couple dans un état de tension et de manque de soutien).
Je lui ai dit que je n’étais pas médecin, mais que je comprenais que les changements hormonaux font partie intégrante du début de la grossesse et affectent certaines femmes plus que d’autres. Ces changements ne durent souvent qu’au début, pendant les premiers mois. (J’ai également souligné l’importance d’une bonne alimentation).
L’homme a aussi exprimé d’autres préoccupations, dont la première était le soutien spirituel et la participation à une communauté religieuse. Je lui ai expliqué que je ferais des recherches et que je le rappellerais.
Samedi — Après un jeudi et un vendredi d’appels et de courriels, j’ai rappelé l’homme pour lui faire part de mes découvertes. Je l’ai surpris en train de peindre avec son épouse la chambre de leur futur enfant. (J’ai pu parler aux deux).
Je lui ai fait part de mes conclusions. Tout d’abord, l’un de nos sympathisants, un homme âgé vivant avec sa fille et son gendre non loin du couple, a proposé son aide. (Georges Buscemi, président du CQV, m’avait fourni une liste de trente sympathisants que j’ai appelés jusqu’à ce que je trouve un sympathisant pour aider).
Puis, j’ai suggéré deux centres de soutien aux femmes enceintes, dont l’un n’est qu’à vingt minutes de leur domicile. J’ai mentionné que j’avais parlé avec la responsable, qui avait exprimé son désir d’aider le couple. Enfin, j’ai suggéré une communauté de foi que je connaissais bien, en leur donnant l’adresse. Bien qu’à une heure de route, les deux personnes étaient enthousiastes à l’idée de s’y rendre dès le lendemain. (À plusieurs reprises, l’homme avait exprimé son désir de rencontrer M. Buscemi, souhaitant savoir à quelle communauté de foi il appartenait).
Malheureusement, je n’ai pas pu trouver un groupe de partage de foi pour hommes comme il en existe ici, à Montréal, dans trois paroisses à ma connaissance.
Merci de prier pour ce couple et d’autres couples qui recherchent un soutien et qu’ils puissent en trouver pour élever des familles saines et aimantes.