Par Amanda Vicinanzo (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Un nouveau-né abandonné en Russie par une nuit glaciale de -20 degrés Celsius a été sauvé par deux adolescents qui l’ont trouvé dans la neige profonde dans une boîte en carton utilisée pour stocker des œufs. Après ce sauvetage héroïque, les parents de l’un des garçons ont commencé des démarches pour adopter le bébé.
Selon le Mirror UK, le bébé a été trouvé près d’un village isolé de Sibérie le jour de Noël, que les orthodoxes russes célèbrent le 7 janvier. Les garçons se promenaient lorsqu’ils ont entendu un couinement. Ils sont tombés sur une boîte en carton et s’attendaient à y trouver des chiots. Au lieu de cela, ils ont trouvé une petite fille.
« Elle était couchée là comme une petite poupée, si petite », ont commenté les garçons. « Nous étions tellement abasourdis que nous n’avons même pas su pendant quelques secondes quoi faire, et où courir. Elle n’avait aucun vêtement sur elle, elle était enveloppée dans un morceau de tissu, avec une bouteille à côté d’elle. »
Renat Litvinov, 16 ans, s’est immédiatement mis en action et a appelé ses parents à l’aide. Les parents de l’adolescent se sont précipités à l’endroit où le bébé avait été trouvé et l’ont emmené à l’hôpital. Miraculeusement, le bébé ne présentait aucun signe d’engelure et était en bonne santé bien qu’il ait été abandonné dans des conditions aussi glaciales. Ils ont estimé que la petite fille était âgée de deux à trois jours.
Selon la police, le nouveau-né a probablement été laissé intentionnellement à mourir de froid et une enquête pour tentative de meurtre a été ouverte. Commentant l’affaire, le président du Parlement russe, Viatcheslav Volodin, a déclaré : « Cette histoire dans la région de Novossibirsk ne s’est pas terminée en tragédie uniquement grâce aux soins des jeunes hommes. »
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Les parents de Rinat, Anna et Dmitri, espèrent maintenant donner un foyer au bébé miracle ─ et les représentants du gouvernement soutiennent l’idée.
« Nous sommes parents de trois fils, alors avoir une fille était notre rêve à long terme. Nous espérons que nous aurons la possibilité de l’adopter », a déclaré Anna.
Il faut saluer les actions des adolescents, de leurs parents et des fonctionnaires qui les soutiennent. Cependant, le gouvernement n’a pas apporté le même soutien aux mères et à leurs enfants à naître. Comme Live Action News l’a précédemment rapporté, l’avortement est autorisé pour toute raison jusqu’à 12 semaines. Après 12 semaines, l’avortement est légal en cas de viol et pour des raisons médicales. En outre, le pays a l’un des taux d’avortement les plus élevés au monde. Heureusement, au cours des cinq dernières années, les avortements y ont diminué de près de 30 %.
Il y a plusieurs années, une mère en Russie a subi des pressions pour avorter son bébé après qu’une échographie ait révélé que l’enfant naîtrait avec trois jambes, deux jeux d’organes génitaux et sans anus. La mère a toutefois refusé l’avortement et, après la naissance du bébé et les opérations chirurgicales destinées à corriger les anomalies, les médecins ont déterminé qu’il mènerait une vie « normale ».
Une autre mère russe, Anastasia Daunis, a parlé à NPR de sa fille, Dasha, atteinte de Trisomie 21. Les gens l’ont encouragée à abandonner son enfant, mais elle ne l’a pas fait. « Tout le monde me disait que la décision la plus raisonnable était d’abandonner l’enfant car, disaient-ils, c’est une croix que vous devrez porter toute votre vie », a-t-elle déclaré. « Cet enfant ne comprendra même pas que vous êtes son père et sa mère [ce qui n’est pas vrai]. Vos amis et votre famille se détourneront de vous ».
Comme le montrent ces histoires, les femmes du monde entier ressentent une pression énorme les poussant à l’avortement si quelque chose ne va pas ou qu’elles ne peuvent pas s’occuper de l’enfant. Quelles que soient les difficultés, les mères et leurs bébés ont besoin de soutien, qu’ils soient nés ou à naître.