Par Brian Jenkins (Campagne Québec-Vie) — Traduit par l'équipe de CQV — Photo : Freepik
Une certaine stabilité s'est installée dans la vie de Désirée.
La veille de Noël, j'ai reçu un appel d'une femme enceinte sans domicile fixe. Elle demandait de la nourriture.
Depuis ce premier contact avec Désirée, qui était alors enceinte de 20 semaines, elle et moi sommes restées en contact, nous rencontrant pour un repas préparé à la maison pour elle et son petit ami, pour un déjeuner chez Tim Horton et par de nombreux appels téléphoniques.
Son parcours au cours des neuf dernières semaines a été semé d'embûches: elle est passée de sans-abri à locataire d'une pension, puis à un refuge avec douze autres femmes. Elle lutte également contre la dépendance à la drogue, ce qui n'est bon ni pour elle ni pour l'enfant qu'elle porte.
|
![]() |
|
|
Récemment, une lueur d'espoir est apparue. Elle a été admise dans un programme de désintoxication résidentiel et, à la fin de ce programme, elle sera admise dans un autre programme pour une période plus longue. Dans ces programmes, elle pourra mener sa grossesse à terme et rester au-delà, tant que le besoin s'en fera sentir.
Un minimum de stabilité et de sécurité est entré dans sa vie. De la chaleur, trois repas par jour et l'accès à des professionnels de la santé, mais surtout un environnement sans drogue.
Une chambre privée, des repas réguliers, des installations privées pour l'hygiène personnelle, de nombreuses commodités que nous tenons pour acquises sont maintenant à la disposition de Désirée.
Merci de votre soutien en prière et en nature pour Désirée et les autres femmes qui viennent à la connaissance de Campagne Québec-Vie.
Le samedi 8 mars, nous organisons un repas-partage et une collecte de fonds pour Désirée et les autres femmes enceintes qui s'adressent à nous. Tous sont invités et l'argent et les articles recueillis serviront à aider les moins fortunés.
|
![]() |