Peu de personnalités publiques ont le courage de dénoncer l'avortement. Ce boxeur a prouvé qu'il était l'un des rares individus au Québec à n'avoir peur de rien. Sur le site du journal Le Devoir du 10 mars 2014 :
(Photo : phgaillard2001 sur flickr.com, licence creative commons)
(...)Dès 1971, dans ses mémoires, il s’inquiétait de la montée du féminisme, avouant ne pas trop en comprendre les ressorts.
En 1984, il signe un pamphlet antiféministe intitulé Dieu est un homme parce qu’il est bon et fort et seconde ouvertement les mouvements anti-avortement.
Il est fier de présenter en août 1987 un nouveau parti politique baptisé Action Québec. À titre de chef, il se dit favorable à la division des écoles selon une ligne religieuse défendue dans l’enseignement. Action Québec est farouchement opposé à la régulation des naissances et considère que l’application d’une morale sévère est une façon prometteuse de contrer le sida. (...)
Sur le site du Journal de Montréal du 10 mars 2014, on trouve ce court témoignage de Matthieu Chartrand, fils du boxeur :
Son combat n’était pas tant contre les femmes que contre l'avortement. Et ça s’explique par le fait qu’il était lui-même un enfant indésiré, d’un milieu très pauvre. Il a toujours été reconnaissant d’avoir eu la chance de vivre.»
Dans les vedettes d'aujourd'hui, qui oserait mettre sa carrière en jeu pour dénoncer le génocide des enfants à naître?
Repose en paix, Reggie Chartrand.
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