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Le New England Journal of Medicine décrit comment le cœur d’un enfant à naitre est transpercé avec une seringue

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Par Sarah Terzo de LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie

En 1988, le New England Journal of Medicine décrivit ce qui était alors une nouvelle technique d’avortement nommée « réduction sélective ». Ce type d’avortement est pratiqué quand une femme a plus d’un enfant à naitre dans son utérus et veut se débarrasser de certains de ces enfants (mais pas tous). Cette procédure est utilisée pour « réduire » un triplé à des jumeaux, ou des jumeaux à un seul bébé. 

Ce type d’avortement est pratiqué souvent sur des femmes sur lesquelles on a procédé à un traitement de fertilité ou une fécondation in vitro. Dans ces cas, la femme a plusieurs bébés dans son utérus, et le médecin va souvent suggérer qu’elle avorte un ou plusieurs de ses enfants. Les médecins encouragent la réduction sélective car ils disent que le fait de porter plusieurs enfants à terme est très risqué et peut causer l’interruption de la grossesse. Les médecins suggèrent que sacrifier la vie de certains enfants est beaucoup mieux que la mort de tous les enfants.

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Il y a deux techniques médicales pouvant produire plusieurs enfants (et dans certains cas rares, jusqu’à huit ou neuf enfants):

Dans le premier scénario, la femme prend un traitement de fertilité, ce qui la pousse à produire plusieurs ovules plutôt qu’un seul. Si tous ces ovules sont fertilisés et arrivent à s’implanter dans l’utérus, la femme aurait plusieurs embryons grandissant en elle, ce qui est considéré comme une grossesse à risque.

Dans le deuxième scénario, la fécondation in vitro, le médecin transplante plusieurs ovules fécondés dans l’utérus de la femme. Les ovules sont fécondés en dehors du corps de la femme puis transférés dans son utérus. Cependant, il y a un grand risque que ces nouvelles vies n’arrivent pas à s’implanter et grandir dans l’utérus et soient ensuite rejetées hors du corps de la femme. Pour maximiser la probabilité qu’un ovule fécondé s’implante, un grand nombre de médecins en transplante quatre, cinq, six, ou plus dans l’utérus de la femme. Si tous ces ovules réussissent à s’implanter, la femme a un problème. Puisqu’il est très risqué de porter autant de bébés à terme, les médecins recommandent en général la réduction sélective, c’est à dire l’avortement.

Le New England Journal of Medicine décrit comment cette procédure est exécutée :

« En utilisant une échographie pour situer chaque foetus, les médecins insèrent une seringue dans la poitrine du foetus le plus accessible et placent le bout de la seringue directement dans le cœur du bébé. Ils injectent ensuite du chlorure de potassium dans le cœur et l’observent sur l’écran de l’appareil d’écographie jusqu’à ce que le cœur s’arrête de battre. » 

Avec cette procédure, la femme et son médecin doivent choisir quel(s) bébé(s) va être avorté et quel(s) bébé(s) aura le droit de vivre. Voir un bébé mourir sur l’écran de l’échographie peut être très traumatisant pour une femme qui, ironiquement, a suivi un traitement in vitro parce qu’elle désirait tant avoir un bébé. Souvent, les femmes qui subissent cette procédure s’interrogent sur les bébés qui sont morts. On peut s’imaginer une femme regardant son enfant, des années plus tard, et se demandant comment cela serait si c’était l’autre enfant qui avait été épargné. Les femmes sur qui on pratique ce genre d’avortement (et leurs conjoints) souffrent souvent de traumatismes émotionnels.

Bibliographie :

« L’avortement sélectif ou réduction de grossesse », New England Journal of Medecine, 21 avril, 1988, cité par Brian Clowes, PhD dans The Facts of Life (Human Life International, 1997)



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