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Chen Guangchen aurait quitté l'ambassade américaine en raison de menaces de ne plus revoir sa famille

Sur le site du journal "La Voix de l'Est" du 2 mai 2012:

 

 

Selon ses proches, Chen Guangcheng a quitté l'ambassade des États-Unis mercredi sous le coup de menaces de représailles contre sa famille, qui aurait effectivement été renvoyée dans le Shandong (est) si le militant chinois des droits civiques s'y était maintenu, a reconnu Washington.

«La décision de Chen de quitter l'ambassade des États-Unis a été prise à contre-coeur à cause d'une menace contre les membres de sa famille rapprochée faite par le gouvernement chinois», a déclaré dans un communiqué Bob Fu, le président de l'association China Aid, citant «des informations de source fiable».

«Nous sommes très inquiets de ce triste développement si ces informations sur son départ involontaire de l'ambassade sont correctes», a réagi M. Fu, qui dit avoir reçu des appels du secrétaire d'État adjoint américain Mike Posner «réitérant l'engagement américain pour la sécurité et la liberté de la famille de M. Chen» pris par la chef de la diplomatie américaine Hillary Clinton.

Bob Fu ajoute que Chen Guangcheng «est actuellement admiré par le monde entier, ce qui va peut-être assurer sa sécurité à court terme, mais je crains ce qui pourrait se passer si le monde se désintéresse de son cas».

Zeng Jinyan, l'épouse du militant des droits de l'Homme Hu Jia, a quant à elle affirmé sur son compte Twitter que «Guangcheng ne voulait pas quitter l'ambassade, mais il n'avait pas le choix. S'il ne l'avait pas quittée,son épouse Yuan Weijing aurait immédiatement été renvoyée dans le Shandong.»

Mme Yuan «m'a dit: Jinyan, j'ai peur», a ajouté Mme Zeng, dont le mari Hu Jia est un proche ami de Chen Guangcheng.

«Ses interlocuteurs américains ont dit à M. Chen que des responsables chinois leur avaient indiqué que s'il choisissait de rester dans l'ambassade, sa famille serait renvoyée dans le Shandong et perdrait la possibilité de négocier une réunification», a reconnu dans un communiqué la porte-parole du département d'État Victoria Nuland.

Mais «à aucun moment un responsable américain n'a parlé à M. Chen de menaces juridiques ou physiques contre sa femme et ses enfants, et les responsables chinois ne nous ont pas formulé de telles menaces», a précisé Mme Nuland.

«À chaque fois qu'il en avait la possibilité, (Chen Guangcheng) a exprimé son désir de rester en Chine et de poursuivre sa formation et son travail pour réformer son pays. Tous nos efforts diplomatiques étaient destinés à le mettre dans la meilleure situation possible pour atteindre ses objectifs», a encore dit la porte-parole américaine.

L'avocat aveugle avait dénoncé la semaine dernière dans une vidéo les sévices qui lui ont été infligés, ainsi qu'à ses proches, durant sa résidence surveillée dans le Shandong (est).

Le secrétaire d'État adjoint américain Kurt Campbell, venu plus tôt que prévu à Pékin cette semaine pour dénouer l'affaire Chen Guangcheng, a également nié que Chen ait quitté l'ambassade sous la menace.

«J'étais là. Chen a pris la décision de quitter l'ambassade après avoir appris que sa famille était en sécurité et l'attendait à l'hôpital. L'ambassadeur (américain Gary) Locke lui a demandé deux fois s'il était prêt à partir. Il a dit Allons-y. Nous étions tous témoins de sa décision, il nous a donné l'accolade et nous a tous remerciés», a détaillé le responsable américain.

Afin de faire la lumière sur les circonstances du départ de M. Chen de l'ambassade, China Aid a appelé les gouvernements chinois et américain à publier les détails de leurs négociations sur son cas.

On peut remercier et se préparer à aller vers le sacrifice de sa vie, pour tenter de sauver sa famille. Ce "allons-y" signifiait-il qu'il était prêt à aller prendre sa croix?

Qui peut faire confiance au gouvernement chinois pour respecter les droits humains? Hilary Clinton et l'administration américaine seront directement responsables si le dissident contre la politique de l'enfant unique et sa famille étaient victimes de nouveaux sévices.

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