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Un "mariage" de 20 ans avec... qui?

Sur le site de directmatin.fr du 27 novembre 2012:

(Des apparences de plus en plus trompeuses, selon les "progrès" de la chirurgie esthétique)

 

Il ne s’attendait pas à une telle découverte. Après avoir rencontré Monica en 1993, Jan a épousé la jeune femme originaire d’Indonésie qui l’a aidé à élever les enfants de sa précédente union.
 
"Lorsque nous nous sommes engagés dans une relation, je lui ai demandé si elle souhaitait avoir des enfants. Elle a répondu qu’elle n’en voulait pas. J’étais ravi de sa réponse car j’avais alors 44 ans et j’avais déjà 4 enfants issus de deux premières unions », explique-t-il.
 
Une vingtaine d’années plus tard, le couple bat de l’aile et Monica se fait de plus en plus absente. Les rumeurs sur la vie secrète de Monica enflent dans l’entourage de Jan et il décide de confronter son épouse. Monica lui a avoué avoir été un homme avant de se faire opérer et de prendre des habitudes de femme.
 
« Je ne me suis jamais posé de questions. Elle prenait la pilule, et faisait comme si elle avait ses règles (…) Elle faisait tout pour me cacher la vérité. Même durant nos rapports je n’ai rien remarqué", confie Jan.
(...)
Jan est aujourd’hui très amer : « Je ne veux plus rien avoir à faire avec elle. Ce qu’elle a fait endurer à ma famille et à moi-même est impardonnable ».

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Un "mariage" de 20 ans avec... qui?

Sur le site de directmatin.fr du 27 novembre 2012:

Il ne s’attendait pas à une telle découverte. Après avoir rencontré Monica en 1993, Jan a épousé la jeune femme originaire d’Indonésie qui l’a aidé à élever les enfants de sa précédente union.
 
"Lorsque nous nous sommes engagés dans une relation, je lui ai demandé si elle souhaitait avoir des enfants. Elle a répondu qu’elle n’en voulait pas. J’étais ravi de sa réponse car j’avais alors 44 ans et j’avais déjà 4 enfants issus de deux premières unions », explique-t-il.
 
Une vingtaine d’années plus tard, le couple bat de l’aile et Monica se fait de plus en plus absente. Les rumeurs sur la vie secrète de Monica enflent dans l’entourage de Jan et il décide de confronter son épouse. Monica lui a avoué avoir été un homme avant de se faire opérer et de prendre des habitudes de femme.
 
« Je ne me suis jamais posé de questions. Elle prenait la pilule, et faisait comme si elle avait ses règles (…) Elle faisait tout pour me cacher la vérité. Même durant nos rapports je n’ai rien remarqué", confie Jan.
(...)
Jan est aujourd’hui très amer : « Je ne veux plus rien avoir à faire avec elle. Ce qu’elle a fait endurer à ma famille et à moi-même est impardonnable ».

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Durée des congés de paternité et maternité et salaires versés à travers le monde

Sur le site de Radio-Canada du 27 novembre 2012:

(Voir le site en cliquant ici pour avoir un visuel des congés parentaux à travers différents pays)

 

Québec
Pour le Québec, la mère a droit à un total de 50 semaines, mais elle peut en partager une partie avec le père. Ce dernier a 5 semaines d'office qu'il peut prendre en même temps que la mère, ou dans l'année qui suit la naissance de l'enfant. Il existe aussi un régime particulier : 15 semaines pour la mère, 3 semaines pour le père et 25 semaines partagées avec une rémunération de 75 %.
 

États-Unis
Les États-Unis n'ont pas de politique nationale de congé parental rémunéré. Cependant, depuis 1993, les mères et les pères salariés dans des compagnies de 50 employés et plus, ont droit à 12 semaines de congé non rémunéré sans perdre leur emploi. C'est ce qu'on appelle le « Family and medical leave act ». Seuls deux États assurent un congé parental rémunéré : 6 semaines en Californie et au New Jersey. Un troisième État, Washington, est en voie de l'offrir. D'autres États, comme le Connecticut, permettent aux nouvelles mères d'utiliser leurs congés de maladie.
 

Japon
Les employeurs sont tenus d'accorder des journées de six heures maximum aux salariés ayant un ou plusieurs enfants de moins de trois ans. Il existe une campagne pour encourager les pères à prendre un congé de « paternité », dans l'année suivant la fin du congé de maternité de leur conjointe.
 

Suède
Le congé de 480 jours est partagé entre les deux parents, mais il y a 60 jours obligatoires que la mère et le père doivent prendre chacun.
 

Tunisie
La mère a droit à deux mois si elle est fonctionnaire, et le père à 2 jours s'il est fonctionnaire. L'indemnisation est de 100 %.
 

Australie
À compter du 1er janvier 2013, le père ou le partenaire aura droit à deux semaines de congé payé (606 $). Il peut aussi dans des circonstances précises prendre le temps non utilisé du congé de 18 semaines de la mère.
 

France
Le congé maternel est différent si on a plus de deux enfants : 26 semaines pour le 3e enfant, 34 semaines si ce sont des jumeaux et 46 semaines pour des triplets. Le père a droit à 3 jours de congé à la naissance. Ensuite, il peut prendre 11 jours consécutifs.

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La prière au conseil de ville : les arguments

Sur le site du journal Le Soleil du 26 novembre 2012:

 

(Le maire Jean Tremblay a le soutien de plus de 60% de la population du Saguenay dans son combat pour le maintien de la prière au conseil de ville)

 

 

La récitation de la prière à une séance du conseil de ville ne porte pas atteinte à aucun droit puisqu'elle se fonde sur un des grands principes de la Constitution.

C'est ce qu'a fait valoir la Ville de Saguenay, lundi, en Cour d'appel, à Québec. La Ville et son maire Jean Tremblay contestent une décision du Tribunal des droits de la personne qui leur interdit de prononcer une prière en ouverture de séance et qui exige le retrait du crucifix et d'une statue du Sacré-Coeur.

 C'était un citoyen, Alain Simoneau, qui avait porté plainte et le Tribunal avait jugé que Saguenay avait porté atteinte de façon discriminatoire à son droit à la liberté de conscience et de religion.

 Dans son argumentaire, lundi matin, un des avocats de la Ville, Claude Armand Sheppard, a rappelé que la Constitution de 1982 reconnaît dans son préambule même non seulement la primauté du droit, mais la «suprématie de Dieu».

 N'en déplaise, à ceux qui ont d'autres vues sur la place de la religion dans la société, le Parlement a donc reconnu la préséance d'une entité divine, et il n'y a pas de contradiction entre le préambule de la Constitution et le respect de la liberté de conscience et de religion invoqué dans la Charte.

 Il a posé cette question au banc de trois juges de la Cour d'appel: «comment peut-on violer le droit de quelqu'un en posant un geste qui s'inspire, qui rencontre, un des deux principes fondamentaux de notre Constitution?»

 Me Sheppard a aussi utilisé une analogie: le pays est une monarchie, mais personne ne peut se dire lésé dans ses convictions républicaines, parce qu'on ne force personne à être royaliste.

 L'avocat a aussi plaidé que le texte de la prière est neutre, oecuménique, et peut être prononcé autant par un catholique, par un juif, que par un musulman.
(...)

La liberté de religion dans la vie publique est un droit reconnu internationalement, que des extrémistes laïcistes québécois aimeraient supprimer.

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Baisse du taux d'avortements aux États-Unis. Les femmes noires américaines surtout sont victimes de l'avortement

Sur le site de Nouvelles de France du 26 novembre 2012 (via le Salon Beige):

 

 

 

Selon un rapport des Centers for Disease Control and Prevention publié mercredi dernier, 2009 a vu le taux d’avortement aux États-Unis chuter de 5% (à 15,1 avortements pour 1 000 femmes en âge de procréer, c’est-à-dire ayant entre 15 et 44 ans), soit la plus importante baisse en 10 ans.
(...)
Entre 2000 et 2009, le nombre d’avortements a baissé de 6% et le taux d’avortement de 7%. La situation est très différente selon les États : le Mississippi a le taux le plus faible du pays (4 pour 1 000), un chiffre à multiplier par 8 à New York (29,8 pour 1 000). Les femmes blanches avortent moins (8,5 pour 1 000) que les femmes latinos (19 pour 1 000) ou que les femmes afro-américaines (32,5 pour 1 000).

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« L’objectif premier de la légalisation du "mariage" homosexuel est bien la normalisation de l’homosexualité »

Sur le blog de Jeanne Smits du 25 novembre 2012:

 

(Cécile Duflot)

Mais il n’y a pas que cela. L’objectif premier de la légalisation du « mariage » homosexuel est bien la normalisation de l’homosexualité. Cela fait déjà longtemps que les homosexuels ne réclament plus le « droit à la différence » mais le « droit à l’indifférence » : être mis sur un pied d’absolue égalité avec les « hétérosexuels » (qui n’ont aucune raison de se définir ainsi – autant dire qu’on est un homme homme ou une femme femme) et de ce fait, ne plus voir considérée l’activité homosexualité de manière négative.
 
Cela ressort très nettement – par exemple – de ce qu’écrit Cécile Duflot dans sa tribune publiée jeudi par Libération : « A mes yeux, accorder le droit au mariage et à l’adoption pour tous n’est pas une injonction à rentrer dans la norme. C’est en revanche une manière d’affirmer que les personnes homosexuelles n’ont pas à baisser la tête, que leurs unions ne sont pas des unions de seconde zone, que ni leur sexualité ni leurs amours ne sont honteuses, que l’époque où elles devaient vivre cachées est révolue, que le procès en dangerosité pour les enfants qu’elles pourraient élever est terminé. »
 
Cela est dit de manière précise : une fois le « mariage » homosexuel adopté, la critique devient impossible, forcément discriminatoire, nécessairement homophobe, fût-elle le résultat de statistiques incontestables. Il est déjà difficile de parler de la surmortalité des hommes ayant une activité homosexuelle sans se faire taxer de haine et d’homophobie, alors même qu’on le fait pour leur signifier qu’on aimerait qu’ils vivent plus longtemps, qu’ils ne s’exposent pas aux dangers. A moins (et c’est déjà une victoire du lobby gay) que ce ne soit des homosexuels qui parlent eux-mêmes de leurs difficultés et de leurs souffrances.
 
Le Forum catholique publiait ce vendredi matin l’image d’albums britanniques pour très jeunes enfants mettant en scène des « familles » homosexuelles et des images de marques d’affection entre adultes de même sexe, que des activistes gays produisent pour diffusion dans les écoles maternelles et primaires. Avec la loi sur le « mariage », impossible de dire « non »… comme c’est le cas déjà au Canada, où les écoles catholiques vont devoir enseigner le « mariage » gay, ou comme au Royaume-Uni, où les professeurs refusant de le faire sont déjà explicitement menacés de révocation.
 
Ne passons pas à côté de la réalité de la bataille que nous menons. Sachons qu’il s’agit de savoir si la moralité naturelle pourra encore être affirmée, demain, ce qui se vérifiera en l’affirmant aujourd’hui – non parce que nous détesterions les homosexuels, mais parce qu’au contraire, nous les aimons, et que nous savons que l’activité homosexuelle conduit trop souvent à la maladie et à la mort du corps. Et aussi de l’âme.
 

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Développement et Paix : la fin ou le renouveau?

Verra-t-on enfin la régénération de Développement et Paix?
Une crise secoue Développement et Paix. De nombreux laïcs et religieux quittent l’organisme. D’abord parce que le gouvernement fédéral a coupé généreusement dans les subventions. Aussi, parce que nombreux sont les membres de Développement et Paix qui ne peuvent supporter que l’organisme soit catholique et que les évêques aient leur mot à dire dans le choix des causes à supporter. Dont le choix de ne pas financer des organismes qui entre autres, font la promotion de l’avortement.
Pourtant, cela aurait été très simple de publier la liste des organismes et un relevé clair de l’utilisation des dons des fidèles. Faire preuve de transparence. Non, les fidèles devraient leur faire une confiance aveugle…
Et surtout, ne pas se préoccuper des enfants à naître, « une préoccupation sectaire, de droite ». Il est frappant de constater qu’aucun des « défenseurs » d’un Développement et Paix indépendant n’ait jamais proposé une solution au scandale du financement d’organismes douteux. De là à croire qu’ils partagent les idéologies pro-avortements devient une hypothèse plausible. Pourtant, s’ils avaient accepté de rassurer les catholiques, Développement et Paix n’en serait pas là aujourd’hui…
Si les membres de Développement et Paix n’ont pas d’autres opinions que celles présentées par Jean-Claude Leclerc, journaliste au journal Le Devoir, alors oui, il vaudrait mieux aider d’autres organismes plus efficaces et plus respectueux de la défense des droits de tous les êtres humains, sans exception. Voici un extrait de l’article du 26 novembre 2012, du journaliste spécialiste au Devoir des questions religieuses, même s’il n’y comprend rien :
Ainsi, à Valleyfield, le conseil diocésain de D & P a publié un communiqué dénonçant les « modifications » et l’intervention de la CECC. « Nous ne reconnaissons plus notre organisme », écrivent-ils. « Cet organisme laïc est pris en otage par un petit nombre d’évêques liés au pouvoir politique et à la droite religieuse. » Ils estiment ne plus pouvoir « garder silence et être complices du sabordage de Développement et Paix » et de « sa mission prophétique ».
Cette mission doit être une mission, disent-ils, « de transformation sociale et de signe d’espérance pour les femmes et les hommes les plus vulnérables ». Toujours solidaires de D & P, ils croient que l’organisme peut rester « un agent de dénonciation des structures de l’appauvrissement des pays du sud et une conscience sociale pour les gens d’ici ». Entre-temps la déchirure semble s’agrandir au sein de l’Église catholique.
Ainsi, au moment où les Communes allaient débattre de la motion d’un conservateur pro-vie, les évêques invitaient tous les députés à « prendre en compte le caractère sacré de l’enfant à naître et de chaque vie humaine ». Ils encourageaient les catholiques du pays à prier pour que les parlementaires aient « la sagesse et le courage » de promouvoir le bien commun, « qui se fonde sur le respect de la dignité humaine de tous et de chacun ». Mais, auront noté des gens de D & P, ils restent cois sur le détournement de l’aide fédérale jusqu’ici réservée aux populations du tiers-monde. (…)
Dès lors, le rôle ambigu d’un épiscopat devenu plus proche d’une mouvance sectaire que de ses propres fidèles risque d’en blesser plus d’un.
Sectaire d’être catholique. Voilà ce que pensent nombre de militants de Développement et Paix, qui semblent n'avoir besoin du titre de catholique que pour soutirer l’argent des fidèles dans les paroisses. Mais ce titre de catholique ne doit être qu’une coquille vide. Ne parlons surtout pas de protection des plus pauvres, des enfants à naître, ni d’évangélisation! Les militants ne veulent pas en entendre parler et cela donnerait mauvaise presse à l’organisation.
La crise de Développement et Paix semble venir du refus de ses membres que cette organisation soit catholique. Ils veulent bien d’un Jésus, coéquipier de Che Gueverra, une mascotte rassurante, mais certainement pas de l’homme-Dieu qui a institué une Église pour guider les fidèles en matière de foi et de mœurs!
Et les fidèles catholiques en ont marre d’être pris pour des valises par des laïcs qui s’affirment peuple de Dieu, mais ne croient pas deux mots, ni des textes très clairs de Vatican II (ils préfèrent leurs fantasmes sur ce concile) ni du catéchisme de l’Église Catholique.
 « De quelques problèmes plus urgents » disait la 2e partie de la constitution Gaudium et Spes du Concile Vatican II. Parmi ces problèmes, au numéro 51, il est mentionné : « La vie doit donc être sauvegardée avec un soin extrême dès la conception : l’avortement et l’infanticide sont des crimes abominables. »
Il est normal de s’attendre à ce que des catholiques soient préoccupés par ce « problème plus urgent », ou du moins, si leur conscience n’est pas encore assez développée pour saisir toute l’importance de cette question, du moins, qu’ils ne favorisent pas une culture de mort en finançant des organismes qui ont parmi leurs nombreux objectifs, le « droit » de tuer les enfants à naître dans leurs pays!
On dit que Développement et Paix est en agonie; c'est peut-être vrai. Mais c'est justement grâce à cette crise qu'il y aura renouveau : "Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il donne beaucoup de fruit." Espérons que la crise à Développement et Paix sera des plus salutaires et que parmi des organismes comme Amnistie Internationale ou l’Unicef qui ont trahi leur mission de défendre les plus faibles, Développement et Paix sera un modèle d’aide au développement et à la justice pour TOUS !
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L'avenir des personnes âgées : le cas de l'Inde

Sur le site du journal Le Devoir du 26 novembre 2012:

 

 

 

(...)En Inde, la famille « élargie » est une véritable PME. Sous le même toit, vivent typiquement trois générations - parents, fils, épouses, filles non mariées, progéniture… Si c’est encore la norme, il reste qu’un nombre croissant d’Indiens âgés vivent seuls et que la tendance s’amplifie, corrige Harsh Mander, directeur du Centre for Equity Studies. « Les fractures qui apparaissent dans le système de la famille élargie, les migrations urbaines, la pénurie de logements dans les villes et le développement de toutes sortes de comportements sociaux plus individualistes font que l’on assiste à une brusque érosion des solidarités familiales à l’égard des personnes âgées. » En milieu rural, raconte M. Mander, le chef de famille pauvre avait d’habitude tendance à partir seul pour la ville pour se trouver du travail. Aujourd’hui, de plus en plus, il part avec sa femme et ses enfants, en abandonnant sans ressources ses parents, qui n’ont plus d’autre choix que de mendier ou de crever.
 

En fait, c’est une réalité que le discours social ambiant ignore complètement. Selon le Fonds des Nations Unies pour la population, environ le cinquième des Indiens âgés, que ce soit en ville ou dans les villages, vivent seuls ou avec leur conjoint, sans le secours de leurs enfants. Cette proportion atteindrait 45 % dans un État comme le Tamil Nadu. « La culture indienne a toujours valorisé ses aînés pour leur sagesse et leur expérience, mais c’est de moins en moins vrai. Aujourd’hui, c’est l’obsession de la croissance économique ; l’individu n’a de valeur que s’il produit et consomme. Dans ce scénario-là, les vieux constituent de plus en plus un fardeau. »
 

Il y a deux ans, l’Economist Intelligence Unit avait fait une étude comparative morbidement intitulée « Quality of Death » - commanditée par Lien Foundation, une organisation philanthropique de Singapour - sur l’accès à des soins palliatifs et de fin de vie dans 40 pays développés et émergents. Le Royaume-Uni arrivait premier, le Canada et les États-Unis 9e, sur un pied d’égalité, la Chine 37e… L’Inde ? Dernière.
(...)

Avec 1,7 enfants par couple au Québec, quel sera le sort des vieux dans 10 ans? Sans l'immigration, il serait impossible de prendre soin de la génération des baby-boomers vieillissant. Même avec l'immigration, le vieillissement de la population devient un poids, conjugué à une dette énorme, que l'on ne pourra facilement supporter. Le gouvernement a choisi l'euthanasie. Mais il faut travailler à faire cesser cette politique morbide et à courte vue. Et recommencer à donner des conditions qui permettront aux familles d'avoir un taux de fécondité moyen de 2,7 enfants!

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"On ferait mieux de le laisser mourir, non?"

Sur le site de Famille Chrétienne du 16 novembre 2012, cette réponse à une interrogation sur l'acharnement thérapeutique:

 

 

Ma chère Aimée,

Ton dernier message m’a bouleversé. Tu m’écris que cet oncle Jean, que tu aimes beaucoup, est atteint d’une maladie incurable qui le fait énormément souffrir. Il demande l’euthanasie et supplie que les médecins cessent de vouloir à tout prix le soigner. « Je suis scandalisée par cet acharnement thérapeutique, écris-tu. On ferait mieux de le laisser mourir, non ? »

Tu as raison, il n’y aucune raison de prolonger à tout prix la vie d’un malade. Mais pourquoi réduire la liberté du malade à ce choix impossible entre acharnement thérapeutique ou euthanasie ? Dans les deux cas, cela ne revient-il pas à lui « voler » sa propre mort, en lui refusant ce dont il a d’abord le plus besoin : une écoute de sa souffrance et une parole humaine ?

Dans bien des cas, la demande d’euthanasie – « Faites-moi mourir » – peut être traduite par : « Soulagez ma douleur et écoutez-moi. » Si l’on satisfait à ces deux besoins, la demande du malade n’est très souvent pas réitérée. Cette réponse au cri de souffrance est celle des soins palliatifs. Je te recommande notre reportage à la Maison Sainte-Élisabeth, à Marseille pour réaliser comment une unité de soins palliatifs pourrait être un véritable lieu de vie et d’humanité pour ton oncle.

La deuxième demande du malade souffrant est de ne pas rester seul. Il a besoin plus que jamais d’une présence discrète, aimante et réconfortante. « Une société qui légitimerait l’euthanasie chercherait sans doute à échapper à l’un de ses devoirs les plus élémentaires : celui de la fraternité humaine avec les plus pauvres de ses membres », observe l’encyclopédie Théo. Ce réconfort humain est d’autant plus essentiel qu’il symbolise la présence de Dieu et la rend visible aux yeux des incroyants.
 (...)

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Des députés européens débattent de l'euthanasie: le goût de vivre peut quitter et... revenir

Sur le site de genethique.org du 23 novembre 2012:

(Philippe Juvin, eurodéputé)

 

A l'initiative de l'eurodéputé Français Philippe Juvin, la député Belge Anne Delvaux et le député Luxembourgeois Frank Engel (eurodéputés PPE) ont tous trois tenu un débat sur la fin de vie, mercredi dernier, au Parlement de Strasbourg. En outre, lors de ce débat, Jean-Luc Romero, président de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), était présent. Pour la député européenne Belge et le député européen Luxembourgois, ce débat a été l'occasion de dresser un bilan de la législation sur l'euthanasie dans leurs pays, autorisée respectivement depuis 2002 et 2009.
 
Tout d'abord, Anne Delvaux précise qu'en Belgique, le sujet de l'euthanasie n'est "pas du tout" clos. Détaillant l'état de la législation, elle explique que la loi belge "impose des critères très stricts". Mais à ce propos, la député regrette qu' "il ne [puisse] pas y avoir de réel contrôle" car "la commission [fédérale de contrôle belge] ne fait qu'enregistrer les déclarations que les médecins veulent bien lui envoyer". Pour Anne Delvaux, la loi "n'empêche pas des dérives". A titre d'exemple, elle "s'inquiète [...] des '3% d'euthanasies' qui ont été justifiées par la seule souffrance psychique, d'après le dernier rapport de la commission". Ainsi, l'eurodéputé Belge s'interroge: "Dans de telles conditions, la demande de mort est-elle vraiment éclairée?". En outre, elle relève "que des personnes âgées ont eu recours à l'euthanasie sans que l'on soit certain qu'elles souffraient de maladies incurables comme l'exige la loi". Enfin, elle note qu'actuellement, en Belgique, "les discussions [...] portent sur l'élargissement de la loi aux mineurs". "Sans pour autant revenir sur le principe de la dépénalisation", elle conclut en précisant que "tout cela est troublant".

Prenant ensuite la parole, Jean-Luc Romero a précisé que "la question des mineurs ne doit pas être balayée du revers de la main 'en cas de très grandes souffrances', tout en admettant que 'notre pays n'en est pas là".
(...)

A la suite de ces prises de paroles, Philippe Juvin, professeur de médecine et eurodéputé, "reste très sceptique quand au bien-fondé d'une telle approche en France". Tout comme l'eurodéputé Belge, "il s'inquiète de la conception extensive d'une loi prenant pour critère la souffrance psychique", d'autant que, en France, précise-t-il, "la dépression est particulièrement mal prise en charge". Souhaitant avant tout "protéger les plus vulnérables" et rappelant "l'ambivalence des demandes de mort", Philippe Juvin termine en mentionnant qu' "une étude britannique a montré que des jeunes victimes de paralysie après un accident de la route considéraient, juste après le drame, que leur vie ne valait pas la peine d'être vécue". Cependant poursuit-il, "au fil des mois, ils changeaient d'avis et quelques temps plus tard, la plupart considéraient que oui, leur vie méritait d'être vécue. Cela doit interpeller".

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