M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Le gouvernement du Québec travaille main dans la main avec l'Association canadienne pour le « libre choix »

Sur le site de Portail Santé du gouvernement québécois, les références sont nombreuses au site de désinformation sur le « libre choix ». Peu importe que la dénatalité et le vieillissement de la population entraînent de graves conséquences pour le bien-être de la population québécoise, la pression pour l'ouverture à l'euthanasie sur demande n'étant pas la moindre, le gouvernement québécois choisit de promouvoir l'avortement. À court terme pour les finances publiques, comme dans le cas de l'euthanasie, il vaut mieux éliminer un patient que de le soigner.

 

Laissez un commentaire Lire la suite

Petite leçon d'intelligence pour l'humain... Les animaux protègent les bébés... même ceux à naître... À voir


40 Jours pour la Vie : 234 enfants déjà sauvés!

Sur le site de Riposte Catholique du 17 octobre 2014 :

 

 

 

Lancée mercredi 24 septembre dernier, la campagne d’automne des 40 Days for Life a déjà à son actif un magnifique résultat au quinzième jour de sa campagne : 234 enfants à naître déjà été sauvés de l’avortement ! Et ce n’est pas fini grâce aux prières des zélés disciples de la culture de vie ! (...)

Venez nous rejoindre, au parc Lahaie, en face du Boulevard St-Joseph à Montréal, de 7 h le matin à 19 h le soir!

Laissez un commentaire

Critique de l'esprit du rapport d'étape du synode sur la famille

Sur le site de Liberté Politique du 17 octobre 2014, cette critique de Thibaud Collin (auteur de « Divorcés remariés, l'Église va-t-elle enfin évoluer? ») d'un rapport qui a été rigoureusement retravaillé pour être par la suite plus fidèle aux discussions en cours.  Mais le premier rapport laissait entrevoir l'erreur « psychologique » du rapporteur et de certains pères synodaux :

 

 

(...) Cette attitude inclusive tend à gommer le sens du péché, vu comme responsable du blocage que les hommes contemporains éprouvent relativement à l’Évangile. Pourquoi braquer les gens en leur assénant une vérité transcendante lorsqu’on peut les rejoindre là où ils sont et les inviter à gravir les degrés d’un chemin vers un idéal, horizon de la vie humaine telle que Dieu la désire ?

(...)

Nous sommes là au cœur d’une tension théologique qui traverse l’Eglise depuis des décennies. De quoi s’agit-il de guérir ? Le Christ est venu pour sauver les hommes et non pour soigner leurs souffrances psychologiques même si la grâce a une dimension thérapeutique par surabondance. Dès lors, comment la vérité peut-elle s’incarner dans la vie des hommes si ce n’est par leurs actes libres en réponse à l’appel de Dieu ?

Ce lien entre vérité et liberté passe par la formation de la conscience morale, lieu même où la vérité sur son péché se révèle et permet de s’ouvrir à la miséricorde et à une juste réception des sacrements.

Le texte souligne à juste titre que la miséricorde divine est offerte à tous mais il semble en déduire que le seul moyen de la rendre aimable est de valoriser l’état de fait dans lequel les gens vivent. Lorsque le Christ dit à la femme adultère « va et ne pêche plus », il n’enferme pas la personne dans son péché mais en le nommant il lui permet de s’en détacher. C’est donc toute l’économie de la miséricorde qui en contournant l’objectivation du péché, et donc de la liberté, risque de rendre superflue la conversion. (...)

Oui, pourquoi se convertir si nous sommes en communion avec l'Église et le Christ, quels que soient nos actes?

Laissez un commentaire

Excellente réflexion sur l'inévitable pente glissante concomitante à l'ouverture à l'euthanasie

(Après l'avortement des enfants à naître pour leur éviter la pauvreté et la souffrance, donc, « pour leur bien », euthanasiera-t-on les enfants déjà nés pour leur éviter la pauvreté? Dans les deux cas, un même raisonnement stupide pour ne pas avoir à partager, à aider vraiment ces enfants et familles...)

(Photo : alainlm sur flickr.com, licence creative commons)

Sur le site de atlantico.fr du 14 octobre 2014, ces réflexions sur les conséquences de l'ouverture à l'euthanasie, du philosophe, président du Comité national d'éthique du funéraire en France, Damien Le Guay :

Tous ceux qui, en France, accompagnent et soignent des personnes en fin de vie disent que ce changement d’attitude est radicale – au sens où il s’inscrit dans la racine de la relation entre les médecins et les patients. C’est pour cela que les infirmiers et les médecins, en France, ne cessent de manifester leur opposition ferme quant à l’introduction de l’euthanasie dans notre arsenal législatif et donc dans leur arsenal de soins. Ils soulignent que cette possibilité est de nature à susciter la méfiance des patients, d’immenses craintes, une attitude plus restrictive à l’égard de ce qu’ils pourraient dire à leurs médecins.
(...)

Quand la limite est franchie, un processus de libéralisation des procédures se met en place. Il semble même impossible de fixer de nouvelles limites, tant elles sont repoussées sans cesse, comme s’il était impensable de justifier des "exclusions" au bénéfice de l’euthanasie. Nous passons alors d’un principe d’exceptions limités à une sorte de course effrénée à l’universalité d’un "droit à mourir".
 

Avant même que la loi 52, adoptée au parlement québécois, sur la permission de pratiquer l'euthanasie sous de supposées très restrictives balises, soit mise en application, la « mère » de la loi au Québec, Véronique Hivon, demande que certaines balises soient enlevées, pour permettre aux personnes handicapées d'accéder elles aussi à l'euthanasie. Et la Commission des droits de la personne du Québec demande que les enfants puissent aussi y avoir accès. 

Rien n'indique que lorsque l'euthanasie sur demande sera mise en place, la balise du consentement du patient ne viendra pas à tomber, comme c'est le cas en Belgique où la majorité des euthanasies seraient faites actuellement sans le consentement du patient... 

Laissez un commentaire

La fécondation in vitro appelée à devenir le principal mode de fécondation ?

(En route vers les cauchemars d'Aldous Huxley, auteur de « Le Meilleur des Mondes »)

(Photo : Abode of Chaos sur flickr.com, licence creative commons)

Sur le site de genethique.org du 17 octobre 2014, l'interview d'un spécialiste de la question, Laurent Alexandre, responsable d'une société de séquençage d'ADN, DNAVision :

(...) La congélation des ovocytes est un pas de plus vers la sélection d'embryons, vers laquelle on se dirige aujourd'hui à toute vitesse". Au point que dans la deuxième moitié de ce XXIème siècle, avoir une fécondation qui ne soit pas in vitro "sera vu comme incongru". (...)

Réservé au départ à la stérilité, le champ de la fécondation in vitro s'est petit à petit étendu, poursuit L. Alexandre : "l’homosexualité, puis le diagnostic embryonnaire dans les cas de maladies rares, le stockage des ovocytes pour des raisons de confort". Ensuite, "viendra la généralisation du séquençage et du choix des embryons à des fins 'eugénistes 2.0'.(...)

Le retardement constant de l'âge moyen de la première grossesse, pousse vers ces fécondations artificielles...

Laissez un commentaire

« Petite chose... » Triste lettre d'une femme écrivant à sa « petite chose » pour lui annoncer qu'elle va avorter...

Sur le site de 7sur7.be du 13 octobre 2014 :

(Combien ne réalisent pas que cette « petite chose » est leur enfant déjà vivant... et prennent ainsi la mauvaise décision.)

(Photo : Maxwell GS sur flickr.com, licence creative commons)

(...)Petite chose, je veux que tu sois heureux. Je veux les meilleures choses pour l'avenir. C'est pourquoi je ne peux pas être ta mère pour le moment. (...)

Je veux que tu aies toutes les choses que je n'ai pas eues quand j'étais enfant. Je veux que tu sois meilleur que moi et plus magnifique que je ne pourrais jamais être. (...)

Cette pauvre mère n'a pas vu que cet enfant est unique au monde et que si elle l'avorte, jamais il ne pourra vivre les rêves qu'elle avait pour lui. La prochaine grossesse, ce ne sera pas lui...

 

Laissez un commentaire

Sondage sur l'euthanasie

Sur le site de canoe.ca du 16 octobre 2014 :

(Photo : AlerteRose sur flickr.com, licence creative commons)

 

 

 

 

Les médecins devraient-ils être autorisés à offrir l'aide médicale à mourir pour les patients en fin de vie ?

Allons voter! (En bas à droite sur la page du site)

Laissez un commentaire

Le synode romain ou (l'exposition de la déformation par les médias)

(Radio-Canada ou la Contre-Église)

(Photo : JasonParis sur flickr.com, licence creative commons)

Par Paul-André Deschenes

Le synode des évêques du monde entier se déroulait à Rome du 5 au 20 octobre 2014. Quelques centaines d'évêques et de cardinaux de toute la planète y participaient sous la présidence du Pape François.

Le 14 octobre 2014 à la télévision de Radio-Canada (RDI, 24 heures en 60 minutes à 19h.30),  l'animateur vedette de l'émission religieuse Second Regard, Alain Crevier, a donné un important compte rendu de ce qui s'est passé à Rome.

Voici le résumé de cette entrevue. Un véritable «tsunami» frappe actuellement le Vatican. On parle de «révolution historique», «d'explosion» au niveau de l'enseignement officiel de l'Église et d'un «ouragan de fraîcheur, de changement et de renouveau»  qui pointent à l'horizon.

Dans le coin droit, les évêques et cardinaux dits conservateurs auraient  parlé de «haute trahison» envers le Magistère et l'enseignement du Christ. Dans le coin gauche, un nombre important de participants dits libéraux auraient exigé que l'Église s'ajuste au monde moderne et change son enseignement officiel sur l'homosexualité, le divorce et le mariage.

Actuellement, le débat fait toujours rage. Il paraît, d'après Alain Crevier, que le Pape François joue son pontificat. Quand tout sera terminé et qu'il prendra une position finale sur ce dossier chaud, sera-t-il étiqueté de peureux, de traditionaliste et de moyenâgeux ou  d'audacieux ? Va-t-on le comparer à Jean-Paul II, à Benoît XVI ou à Jean XXIII ?

Au Synode, les évêques et les cardinaux n'ont actuellement aucun pouvoir de décision. Ils peuvent débattre, s'exprimer, recommander et donner l'opinion des catholiques de la base qu'ils ont en principe consultés. La décision finale revient au Pape.

D'après Alain Crevier, il y a une tendance lourde qui se fait sentir à Rome pour une nouvelle pastorale de très grande ouverture et une permissivité très importante sur le dossier du mariage et de l'homosexualité. «L'enseignement du Magistère ne tient plus la route»,  a-t-il dit ?

Le Pape n'ira pas, paraît-il, jusqu'à décréter officiellement que l'Église accepte le divorce et le mariage gai. Mais, les nullités de mariage seraient beaucoup plus faciles à obtenir. Il se pourrait également que ce synode mette la table en décrétant de nombreux assouplissements  dits pastoraux en attendant un prochain synode, qui lui proposerait de changer fondamentalement les dogmes, la morale et l'enseignement officiel de l'Église sur ce dossier.

Alain Crevier nous dit que le Pape va probablement utiliser un ton accrocheur, chaleureux, jovialiste, accueillant  et surtout pas moralisateur face à l'homosexualité, face aux divorcés remariés et face au concubinage. Le temps de l'exclusion sera terminé. Tout cela serait donc acceptable aux yeux de l'Église sans être officiellement accepté dans le but d'accommoder tout le monde. Alors, toutes ces personnes auront le droit de communier lors de la messe. Elles seront intégrées officiellement et pourront également participer et s'impliquer à tous les niveaux de la vie paroissiale et diocésaine.

Comme l'a si bien dit Alain Crevier, l'Église, n'a plus le choix. Elle doit s'adapter ou disparaître. L'immense majorité des gens vivent en concubinage ou sont séparés, divorcés et remariés une, deux ou trois fois. L'Église doit reconnaître cette réalité qui ne changera pas.

Quant à la situation dramatique de l'Église catholique au Québec notre spécialiste des questions religieuses dit «ne pas se faire d'illusion». Le peuple québécois a décroché et la rupture est tellement profonde qu'un éventuel retour au bercail reste improbable malgré les réformes majeures qui s'annoncent.

Que va-t-il ressortir de ce synode ? À La Salette (qui croit encore à cela aujourd'hui ?) la Vierge Marie avait prédit qu'une «crise effroyable et épouvantable» (ce sont ses mots à Elle) frapperait l'Église catholique. Est-ce cela que nous sommes en train de vivre actuellement ?

Le monde moderne, moralement (il ne faut surtout plus prononcer ce mot) corrompu jusqu'à la moelle, veut à tout prix imposer sa morale relativiste (il ne faut plus utiliser ce terme trop moralisateur) partout, y compris au niveau de l'Église.

En sommes-nous rendus au point où ce sera le monde qui dictera à l'Église catholique le chemin à suivre au niveau du dogme, de la doctrine et de la morale ? Sous prétexte qu'il ne faut plus juger ni exclure, faudrait-il maintenant accepter tous les comportements et tous les styles de vie ?

En attendant, il ne reste plus qu'à prier pour le Pape François et à espérer.

Tel que promis, jamais les portes de l'enfer (y croit-on encore ?) ne prévaudront contre notre Sainte Mère l'Église.

Laissez un commentaire

Synode sur la famille : des rectifications à suivre...

Sur le blogue de Jeanne Smits du 16 octobre 2014, une mise au point à lire en entier, dont voici le début :

(Photo : Dr Meierhofer sur wikimedia.org, licence creative commons)

 

 

 

 

Après la publication du document d’étape – relatio post disceptationem – une inhabituelle franchise s’est emparée de nombre de cardinaux de tout premier plan, que ce soit devant les médias ou plus discrètement dans les circuli minores, ou petits groupes, qui débattront du document jusqu’à jeudi matin. Le ton lénifiant du document « kidnappé » par les partisans d’un changement de la « pastorale » de l’Eglise à l’égard des personnes qui s’éloignent de son enseignement sur la famille et la sexualité a manifestement indigné un grand nombre de pères synodaux – une indignation à la mesure de la satisfaction des grands médias acquis à tout ce qui peut affaiblir les positions traditionnelles de l’Eglise sur le mariage.

« Indigne, honteux, complètement faux » : c’est ainsi que le cardinal Müller a désigné le rapport d’étape au cours d’un de ces circuli minores, s’il faut en croire le quotidien La Reppublica. On peut supposer que l’information est exacte : c’est le même préfet pour la Doctrine de la Foi qui avait regretté la semaine dernière que les travaux du synode ne soient pas publics. Il est vrai que s’ils l’avaient été, la supercherie de la relatio auraient été évidente.

Lui, le garant de l’orthodoxie, a peut-être voulu que sa violente critique soit « fuitée » dans la presse, d’autant qu’il n’a pas hésité à participer à la rédaction d’un livre en réponse aux propositions du cardinal Kasper en faveur de la communion pour certains divorcés « remariés ». Le simple fait de la parution de ce livre, Demeurer dans la vérité du Christ, et la qualité de ses signataires montrent s’il le fallait que la tentative de déstabilisation de l’Eglise est très réelle. Les forces en présence se montrent, s’opposent, se mesurent. La relatio a dépassé de loin ce qui était redouté, en ne se bornant pas à demander une fausse « miséricorde » pour les divorcés « remariés », mais en invitant l’Eglise à dégager les aspects « positifs » du concubinage, de l’union civile et de la vie en couple homosexuelle.

Devant de telles énormités le cardinal Müller a accusé – « aujourd’hui mais aussi au cours des journées précédents » – les « responsables du synode de censurer les voix contraires aux ouvertures », assure La Repubblica. Le journal précise que le cardinal Filoni a parlé de la « surprise » des cardinaux devant la manière dont les médias ont présenté le rapport d’étape comme une « décision du synode ». Il lui aurait plu que les médias « aident leurs lecteurs à comprendre » cette « dynamique », cette « richesse du débat ». Y croit-il vraiment, à cette possible honnêteté sur des sujets où les médias s’opposent à la voix de l’Eglise depuis des années, et la travestissent ?

Paul VI, prophète et père d'Humanae Vitae, qui sera déclaré « bienheureux » le 19 octobre, pourrait dire que « la fumée de satan », contamine toujours une partie non négligeable de l'Église catholique...

Laissez un commentaire